« L’un des écrivains les plus importants de la langue anglaise », présenté comme mort cinq mois après avoir reçu son injection contre le virus. Lequel ? Ni plus ni moins que William Shakespeare, indique avec beaucoup de sérieux la présentatrice d’un journal télévisé argentin. Un scoop qui n’a pas fini de faire hurler de rire les internautes…

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Publié par Clément Solym

Le gag, la bévue, le oups, ou encore le # wtf… les mots viennent à manquer : Noelia Novillo, journaliste sur Canal 26, a tout bonnement confondu le Barde, William Shakespeare, avec William Bill Shakespeare, deuxième personne au monde qui avait été vaccinée avec le Pfizer/BioNTech au monde. À 81 ans, l’intéressé était devenu une star internationale, alors que son homonyme, s’il n’en a pas moins connu un rayonnement médiatique mondial, est en réalité (peut-être) décédé en 1616.

Et là, c’est le drame

Mais la confusion est devenue sidérante quand à l’antenne, la journaliste explique que le 27 mai, William Shakespeare est mort cinq mois après l’injection. « Nous avons reçu une information qui nous a tous stupéfaits, étant donné l’importance de cet homme », entame-t-elle. « Nous parlons de William Shakespeare et de sa mort. Nous vous ferons savoir comment et pourquoi cela s’est produit. »

Or, sur les images, c’est bien Bill qui apparaît, lors de sa première injection. Mais Noelia tient son sujet : « Comme nous le savons tous, il est l’un des écrivains les plus importants de la langue anglaise — pour moi, un maître. Il a été le premier homme à se faire vacciner contre le coronavirus. Il est mort en Angleterre à l’âge de 81 ans. » Et tout cela, sans sourciller.

Évidemment, les internautes facétieux n’ont pas raté le coche, et les blagues les plus délirantes ont pointé l’erreur. Certains estiment que depuis des siècles, il n’avait plus rien produit de bon, d’autres qu’en somme, il avait vécu assez longtemps pour que l’on ne le pleure pas… Intransigeants internautes…

Le Guardian rapporte que Noelia, rouge de confusion a tenté de dissiper un malentendu, en prétextant qu’elle n’avait pas bien lu le prompteur, avait raté « un point, une virgule, des crochets », bref, qu’elle savait parfaitement qu’on ne parlait pas du Barde, mais d’un patient anglais.

Celui de Michael Ondaatje, bien entendu…

[Source : http://www.actualitte.com]