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Escrito por Omar Aramayo

1. En los años 20 en Lima los dirigentes quechuas y aymaras de Puno y de gran parte de la sierra del Perú, pero especialmente aymaras de Puno, acudieron a Lima a quejarse de los inmensos abusos que sufrían por parte de los gamonales, especialmente de la expansión de sus haciendas a expensas de las tierras comunales, el asesinato de sus dirigentes, el incendio de sus cabañas, la violación de las mujeres; en fin, cosas de nunca acabar, por eso el indigenismo se inició en Puno, con grande narradores como Mateo Jaika, Emilio Romero, y Gamaliel Churata.

2. Estos mensajeros, cuyo género de expresión eran los memoriales, fueron acogidos en Lima por Mariátegui, Dora Mayer y Pedro Zulen (V. Kapsoli). En Puno sus abogados fueron Francisco Chuquiwanca Ayulo y Manuel A. Quiroga, principalmente. Y un animador José Antonio Encinas.

3. En el segundo gobierno de Alan García, el 5 de junio de 2009, las comunidades amazónicas se levantaron en reclamo de sus derechos comunales, transgredidos por la minera Afrodita, y afectados por el TLC. García, con el inmenso bagaje cultural, alumno de la Sorbona, calificó a los rebeldes como ciudadanos de segunda clase, para nunca olvidar. Los campesinos fueron masacrados en el camino, murieron 33 campesinos y policías, y desapareció del mayor Felipe Bazán. La policía tenía la orden de detener de cualquier forma el avance de los comuneros por la carretera marginal.

4. Aparte de estos antecedentes, no existe en la historia del Perú republicano en estos 200 años un movimiento étnico ni popular de la envergadura del movimiento aymara del mes de enero de este año. Por la cantidad de participantes, más o menos diez mil personas en Lima, que van y vienen, y la paralización de toda la región Puno, un millón de habitantes, con repercusiones en todo el sur del país.

5. Ningún político, opinólogo, antropólogo, sociólogo, ha escrito o dicho nada para clasificar a este movimiento que no tiene doctrina política que pueda ser reclamada por un partido político; que tiene una organización horizontal, celular, respaldada por las autoridades de la comunidad, los tenientes gobernadores, hombre o mujer. No han dicho nada pero seguramente que ya lo harán, a partir de estas ideas.

6. Hombres y mujeres en igualdad de condiciones han demostrado una organización propia de la etnia aymara, sin duda supervivencia de las viejas culturas de la región del Lago. En el mundo aymara hay un orden matriarcal bastante reservado.

7. Los ministros y otras autoridades tutelares no tienen ninguna formación intercultural para entender este proceso. No se han preparado en las universidades, no han asistido a cursos, y sus asesores cojean de la misma pata. De modo que la incomunicación es mayúscula, becketiana. Somos peruanos, pero peruanos diferentes. Desgraciadamente nunca se comprendieron esas diferencias.

8. Este caso también ha revelado el profundo racismo de las pequeñas clases medias limeñas, y más todavía de la derecha cínica. Cuando uno escucha los discursos de los ministros y ministras es para acogerse a un síncope cardiaco en vez de seguir escuchándolos, son ignorantes y soberbios. Ministros y ministras fantasmas salidos de la neblina. No hay nada más soberbio que la ignorancia. Y la señora que usa el poder, sin duda, es una persona imprudente, sin tacto, sin luz alguna, sin futuro.

 

[Fuente: http://www.lahaine.org]

Pour l’historien, « l’aspect le plus précieux de la démocratie libérale n’est pas le règne de la majorité, mais la limitation du pouvoir des dirigeants pour protéger les droits »

L’historien Yuval Noah Harari dans un entretien avec la Deuxième chaîne, le 4 mars 2022. (Capture d’écran d’une vidéo)

L’historien Yuval Noah Harari a déclaré, jeudi, que la démocratie israélienne était menacée par le plan controversé de réforme judiciaire qui est actuellement en cours d’examen par le gouvernement.

« La démocratie est menacée en Israël et dans d’autres pays. Dans une démocratie, ce n’est pas le vainqueur qui remporte tout. Si tel est le cas, alors ce n’est plus une démocratie », a-t-il écrit sur Twitter. Il est la dernière personnalité de haut-rang à condamner le plan.

« L’aspect le plus précieux de la démocratie libérale n’est pas le règne de la majorité, mais la limitation du pouvoir des dirigeants pour protéger les droits des citoyens », a ajouté l’auteur de livres bestsellers.

Dans une version légèrement différente du tweet, écrite en hébreu cette fois, Harari a écrit que « dans une démocratie, the winner doesn’t take it all (pour paraphraser ABBA). »

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi soir dans tout le pays pour dénoncer le projet gouvernemental dont certaines composantes doivent être présentées en première lecture au Parlement dans la journée de lundi. Un projet de législation doit être approuvé lors de trois lectures pour devenir loi et la coalition a indiqué qu’elle cherchait à mener une campagne éclair à la Knesset visant à faire adopter son projet de réforme d’ici le mois d’avril.

Par ailleurs, les organisateurs du mouvement de protestation ont appelé à une grève nationale lundi pour coïncider avec les premiers votes des députés sur les projets de loi, ce qui constitue une nouvelle escalade dans les manifestations contre les propositions controversées. Il y aura également un rassemblement de masse devant la Knesset à Jérusalem lundi à midi, ainsi que des manifestations simultanées dans d’autres villes.

Des soldats de réserve israéliens, des anciens combattants et des activistes rassemblés devant la Cour suprême pour protester contre la réforme du système judiciaire prévue par le gouvernement, à Jérusalem, le 10 février 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le projet de refonte du ministre de la Justice Yariv Levin, qui est soutenu par Netanyahu, prévoit de restreindre de manière importante la capacité de la Haute-cour à invalider des lois et des décisions gouvernementales avec l’adoption d’une clause dite « dérogatoire » qui permettrait au Parlement de surseoir aux décisions de la Cour suprême avec un vote à la majorité simple de 61 députés. Ces propositions prévoient aussi de donner au gouvernement le contrôle total de la sélection des juges ; de faire disparaître la notion juridique du « caractère raisonnable » du code pénal israélien, une notion sur laquelle s’appuient les magistrats pour juger une législation ou une décision prise par la coalition et elles prévoient également que les ministres seront autorisés à nommer leurs propres conseillers juridiques au lieu de devoir faire appel à ceux qui opèrent sous les auspices du ministère de la Justice. Le plan a suscité des critiques intenses et des avertissements de la part des plus éminents experts, ainsi que des manifestations massives et des pétitions publiques lancées par des officiels variés, des professionnels et des entreprises privées, qui ont tous averti que ces réformes porteront atteinte à la démocratie et à l’économie.

Ces réformes gouvernementales ont été critiquées avec force par la présidente de la Cour suprême Esther Hayut et la procureure-générale Gali Baharav-Miara.

L’ancien procureur-général Avichai Mandelblit a pour sa part estimé dans un entretien diffusé jeudi que cette refonte radicale des systèmes juridique et judiciaire constituerait « un changement de régime » qui « éliminera complètement l’indépendance du système judiciaire ».

Mandelblit a aussi accusé le Premier ministre Benjamin Netanyahu de prôner cette réforme afin de mettre un point final à son procès pour corruption, et il a insisté sur le fait qu’il avait eu raison de mettre en examen le Premier ministre malgré l’instabilité politique qui en avait résulté.

Netanyahu est actuellement traduit devant les juges dans trois affaires de corruption. Il doit répondre de fraude et d’abus de confiance dans deux dossiers et de corruption, fraude et abus de confiance dans le troisième. Il ne cesse de clamer son innocence et déclare que les charges ont été fabriquées de toutes pièces dans le cadre d’un « coup d’État politique » mené par la police et par le parquet.

Des étudiants et des enseignants manifestant contre le projet de remaniement judiciaire du gouvernement, à Tel Aviv, le 5 février 2022. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Le plan a aussi entraîné des critiques sévères dans le secteur des affaires israélien, mais aussi à l’étranger – avec des professionnels des technologies, des gestionnaires de fonds et des institutions financières qui ont averti qu’il pourrait entraîner une fuite des cerveaux, le retrait des fonds placés au sein de l’État juif et une baisse des investissements internationaux. D’anciens gouverneurs de la Banque d’Israël ont aussi mis en garde contre ses conséquences néfastes.

La coalition de la ligne dure de Netanyahu a accordé la priorité à ce remaniement spectaculaire du système judiciaire qui accorderait au gouvernement le contrôle sur ce dernier. Les critiques affirment qu’en plus d’autres législations prévues, ces réformes radicales auront un impact sur la nature démocratique du pays en bouleversant son système de contre-pouvoirs, accordant presque tous les pouvoirs à l’exécutif et laissant sans protection les droits individuels et ceux des minorités.

Netanyahu a rejeté ces critiques d’un revers de la main.

 

[Source : http://www.timesofisrael.com]

 

 

El novelista japonés Kenzaburo Ōe, Premio Nobel de Literatura 1994 y referente social en su país por su pacifismo, falleció el pasado 3 de marzo a los 88 años, informó este lunes la editorial Kodansha.

El novelista Kenzaburo Ōe, autor de Un asunto personal y Notas de Hiroshima, captado en marzo de 2012.

Escrito por Reyes Martínez Torrijos

El sello que publicó 21 de las obras, incluido su texto postrero In Late Style (A última hora), difundió que el deceso del escritor ocurrió “debido a su avanzada edad” y que el funeral ya se realizó.

En su discurso al recibir el máximo galardón de las letras mundiales en 1994, Kenzaburo Ōe expresó su aspiración a continuar la tradición heredada de los escritores de posguerra cuyos esfuerzos se encaminaron a “compensar las atrocidades inhumanas cometidas por las fuerzas militares japonesas en los países asiáticos”.

Ahí sostuvo también que su intención fue “salvar las profundas diferencias que existían no solo entre los países desarrollados de Occidente y Japón, sino también con los países africanos y de América Latina. Solo así pensaban que podrían buscar con cierta humildad la reconciliación con el resto del mundo”.

El Nobel de Literatura le fue concedido en reconocimiento a que “con fuerza poética crea un mundo imaginado, donde la vida y el mito se condensan para formar un cuadro desconcertante del predicamento humano actual”.

El autor de La presa fue descendiente de una prominente familia de samuráis. Nació en 1935 en la isla de Shikoku y estudió literatura en la Universidad de Tokio hasta 1958. Publicó novelas, relatos cortos y ensayos, en las que se halla la influencia de autores occidentales, como Dante, Rabelais, Balzac, Poe, Yeats, Eliot, Auden y Sartre.

La derrota de su país con el lanzamiento de las bombas atómicas en 1945 marcó al joven Kenzaburo Ōe, quien posteriormente describió sus escritos como una forma de exorcizar demonios.

En los años 60 se convirtió en padre de un hijo con daño cerebral, que originó su libro Un asunto personal (1964). Durante la recepción del Nobel de Literatura, el narrador recordó que las primeras palabras que su hijo Hikari Ōe pronunció fueron: “Son rascones de agua”, refiriéndose al canto de esas aves que escuchó en una grabación.

“Las voces de los pájaros le despertaban la música de Bach y Mozart, y acabó componiendo sus obras. Las pequeñas piezas que creó al principio estaban llenas de fresco esplendor y deleite. Parecían el rocío brillando sobre las hojas de hierba. La palabra inocencia se compone de ‘in’ no y ‘nocere’ herir, es decir, ‘no herir’. La música de Hikari era, en este sentido, una efusión natural de la propia inocencia del compositor”, mencionó entonces.

En una de sus principales novelas, El grito silencioso (1967), aparentemente narra una revuelta fracasada, pero aborda “las relaciones de las personas entre sí en un mundo confuso en el que conocimientos, pasiones, sueños, ambiciones y actitudes se funden unos con otros”, interpretó la Academia sueca al otorgarle su distinción.

En Notas de Hiroshima (1965) reunió testimonios de víctimas del 6 de agosto de 1945, y en Notas de Okinawa (1970) se centra en el destino del archipiélago periférico de Japón, que fue devuelto por Estados Unidos hasta 1972. Como resultado, fue acusado de difamación por recordar en este ensayo que muchos civiles fueron empujados al suicidio por los militares japoneses durante la batalla de Okinawa en 1945. El escritor ganó el juicio.

Ōe vivió por unos meses en México en la década de los años 70, como profesor visitante en El Colegio de México, destacó la embajada de nuestro país en Japón en su cuenta de Twitter.

El autor fue cofundador de una organización civil defensora del mantenimiento del artículo 9 de la Constitución aprobada tras el final de la guerra, que defiende el carácter pacifista de Japón, y que el gobierno de su país intentó modificar.

En la tribuna que le brindó el Premio Nobel, recordó que “borrar de la Constitución el principio de la paz eterna no será más que un acto de traición contra los pueblos de Asia y las víctimas de las bombas atómicas de Hiroshima y Nagasaki. No me resulta difícil, como escritor, imaginar cuál sería el resultado de esa traición”.

Concluyó entonces: “Deseo que mi tarea de novelista permita tanto a quienes se expresan con palabras como a sus lectores recuperarse de sus sufrimientos y de los sufrimientos de su tiempo, y curar sus almas de las heridas.“

“He dicho que estoy dividido entre los polos opuestos de la ambigüedad característica de los japoneses. Me he esforzado por curarme y restaurarme de esos dolores y heridas por medio de la literatura. También me he esforzado en rezar por la curación y recuperación de mis compatriotas japoneses.”

En sus últimos años, Kenzaburo Ōe encabezaba un movimiento que exige un abandono del uso de la energía nuclear tras el accidente en la central de Fukushima, a consecuencia del terremoto y el tsunami que azotaron al país el 11 de marzo de 2011.

 

[Foto: AFP – fuente: http://www.jornada.com.mx]

La patria peruana, en este momento está atravesando una crisis política terrible, ya lo decía hace cien años el gran escritor Manuel González Prada, que «el Perú es un organismo enfermo”.

Escrito por Wolfgang R. Vicent Vielma

Esa situación continua con el oprobio de los sectores derechistas y fascistas, cuya último crimen fue la destitución de su presidente constitucional, el maestro del campo, Pedro Castillo. Ante ese desmán, el pueblo peruano ha salido a las calles a exigir, con justicia, la libertad del maestro y la disolución de todos los estamentos políticos del Perú, principalmente del Congreso Nacional, llamado a elecciones y la convocatoria a una Asamblea Constituyente. En las noticias de todos los días, solo se ve la fuerte represión que golpea a los peruanos, con muertos, heridos, bombardeos y lanzamiento de gases tóxicos contra los manifestantes desde helicópteros del gobierno de facto. Deseamos que el pueblo peruano conquiste sus justos derechos y reclamos, y que los responsables de tanta atrocidad paguen con cárcel y sean destituidos de sus cargos y que el Perú alcance el bienestar y la justicia.

Perú, América y el mundo tienen una referencia muy importante dentro del campo de las letras, se trata César Abraham Vallejo, peruano ejemplar que manejó espléndidamente todos los géneros literarios: poesía, narrativa (novelas y cuentos), teatro y ensayo. En el periodismo, elaboró numerosísimas crónicas y artículos. Nace el 15 de marzo de 1892 en Santiago de Chuco, al norte de Perú, departamento de La Libertad, es el menor de once hermanos que tuvo el matrimonio de Francisco de Paula Vallejo Benites y María de los Santos Mendoza, humilde familia, muy católica. Vallejo cursa sus estudios de primaria en el pueblo donde nació, y la secundaria en Huamachuco y Santiago de Chuco. En su más tierna edad comienza a escribir sus primeros poemas. Sus estudios universitarios los inicia en 1910 en la Facultad de Letras de la Universidad de La Libertad, en la ciudad de Trujillo, los cuales interrumpe, y al año siguiente se matricula en la Facultad de Ciencias de la Universidad de San Marcos, en Lima, estudios que también interrumpe por razones económicas.

Se desempeñó como preceptor de los hijos de un rico hacendado de Acobamba (Pasco) y como ayudante de cajero en una hacienda. Posteriormente ingresa a la Facultad de Filosofía y Letras de la Universidad de La Libertad, se sostiene trabajando como maestro. Uno de sus alumnos fue el novelista Ciro Alegría. Allí permanece hasta 1817, pero al año siguiente se inscribe en la Facultad de Letras de la Universidad de San Marcos. Se graduó con su tesis El romanticismo en la poesía castellana. En esos años publica poemas en revistas, establece vínculos con los poetas José María Eguren y Abraham Valdelomar; con Haya de la Torre, el fundador del APRA, líder socialdemócrata; con Manuel González Prada y con José Carlos Mariátegui.

En 1919 se publica su primer libro, Los heraldos negros. De acuerdo con el profesor Navarrete Orta, “Allí están las señales inequívocas del extraordinario poeta que fue César Vallejo. En este momento inicial hay un enlace con la tradición romántico-modernista… Vallejo-el poeta está inmerso en un universo fuertemente condicionado por factores dominantes de orden personal… la temática de Los heraldos negros se concentra en lo erótico-amoroso, en la familia, en la conflictividad existencial y religiosa y, en menor grado, aunque por eso no menos importante, en la naturaleza y las costumbres de la comunidad andina y en asuntos sociales trascendentes.” Antes de la publicación de esa obra, entre los años 1911 y 1918, Vallejo ya había escrito 24 poemas juveniles, 21 de ellos publicados en los medios peruanos: Cultura Infantil y La Semana; en La Reforma y La Industria, diarios de Trujillo. Vallejo finalmente rompería con la tradición modernista.

César Vallejo es considerado como uno de los más grandes cultores y creadores dentro del campo de la poesía vanguardista latinoamericana del siglo XX. Toda una revolución en la manera de escribir, su impacto fue total. Es uno de los más importantes poetas del Perú.

Los heraldos negros

Hay golpes en la vida, tan fuertes… Yo no sé!

Golpes como el odio de Dios; como si ante ellos,

la resaca de todo lo sufrido

se empozara en el alma… Yo no sé!

Son pocos; pero son… Abren zanjas oscuras

en el rostro más fiero y en el lomo más fuerte.

Serán tal vez los potros de bárbaros átilas;

o los heraldos negros que nos manda la Muerte.

Son las caídas hondas de los Cristos del alma,

de alguna fe adorable que el destino blasfema.

Esos golpes sangrientos son las crepitaciones

De algún pan que en la puerta del horno se nos quema.

Y el hombre… pobre… pobre! Vuelve los ojos, como

cuando por sobre el hombro nos llama una palmada;

vuelve los ojos locos, y todo lo vivido

se empoza, como charco de culpa, en la mirada.

Hay golpes en la vida, tan fuertes… Yo no sé!

 

A mi hermano Miguel

Hermano, hoy estoy en el poyo de la casa,
donde nos haces una falta sin fondo!
Me acuerdo que jugábamos esta hora, y que mamá
nos acariciaba: «Pero hijos…»

Ahora yo me escondo,
como antes, todas estas oraciones
vespertinas, y espero que tú no des conmigo.
Por la sala, el zaguán, los corredores.
Después, te ocultas tú, y yo no doy contigo.
Me acuerdo que nos hacíamos llorar,
hermano, en aquel juego.

Miguel, tú te escondiste
una noche de agosto, al alborear;
pero, en vez de ocultarte riendo, estabas triste…
Y tu gemelo corazón de esas tardes
extintas se ha aburrido de no encontrarte. Y ya
cae sombra en el alma.

Oye, hermano, no tardes
en salir, ¿Bueno? Puede inquietarse mamá.

Entre los años 1919 y 1921, en los que padeció cárcel bajo el cargo de “ser el instigador intelectual de un amotinamiento político en Santiago de Chuco“, escribe Vallejo los poemas de Trilce, que se publicaron en 1922. Consta de 79 poemas que se identifican por números romanos. Señala el profesor Navarrete Orta que “Esos poemas surgieron todos en el marco de una sucesión de crisis, que parecen haberse amalgamado en una sola, en la que el elemento definitorio es la ausencia. Muere su madre, se liquidan definitivamente al menos dos de sus amores más intensos y siente que lo fustiga la injusticia con la soledad y el vacío de la cárcel”.

Trilce, poema XXIX

Zumba el tedio enfrascado

bajo el momento improducido y caña.

Pasa una paralela a

ingrata línea quebrada de felicidad.

Me extraña cada firmeza, frente a esa agua

que se aleja, que ríe acero, caña.

Hilo retemplado, hilo, hilo binómico

¿por dónde romperás nudo de guerra?

Acoraza este ecuador, Luna.

 

Trilce, poema XXXIII

Si lloviera esta noche, retiraríame de aquí a mil años.

Mejor a cien no más.

Como si nada hubiese ocurrido, haría la cuenta de que vengo todavía.

O sin madre, sin amada, sin porfía de agacharme a aguaitar al fondo, a puro pulso,

esta noche así, estaría escarmenando la fibra védica, la lana védica de mi fin final,

hilo del diantre, traza de haber tenido por las narices a dos badajos inacordes de tiempo en una misma campana.

Haga la cuenta de mi vida o haga la cuenta de no haber aún nacido no alcanzaré a librarme.

No será lo que aún no haya venido, sino lo que ha llegado y ya se ha ido, sino lo que ha llegado y ya se ha ido.

Vallejo viaja a Europa en 1923, se desempeña como periodista y traductor. En su estancia europea, conoce a los escritores Pablo Neruda, Vicente Huidobro, Juan Larrea, Tristan Tzara, Federico García Lorca, Rafael Alberti, Gerardo Diego y Miguel de Unamuno. Realiza varios viajes a Madrid y a la Unión de Soviética y empieza a estudiar seriamente el marxismo. En 1924, se entera de la muerte de su padre. En ese mismo año, sufre Vallejo de una hemorragia intestinal y es hospitalizado. Tuvo una buena recuperación.

Vallejo forma parte de un núcleo del Partido Comunista Peruano, que había fundado Mariátegui. Son de estos años la frase: “Voy sintiéndome revolucionario y revolucionario por experiencia vivida más que por ideas aprendidas”.

Publica varios libros sobre arte y literatura y sobre sus viajes a Rusia.

En 1927 conoce a Georgette Vallejo, cuando ella tenía 18 años, y se casan en 1934.

Con la irrupción de la guerra civil española, en 1936, funda junto a Pablo Neruda, el Comité Iberoamericano para la Defensa de la República Española. Vallejo enferma y muere de paludismo, el 15 de abril de 1937, un viernes santo, en París, llovía. En este punto evocamos su poema Piedra negra sobre piedra blanca:

 

Piedra negra sobre piedra blanca

Me moriré en París con aguacero,
un día del cual tengo ya el recuerdo.
Me moriré en París –y no me corro–
tal vez un jueves, como es hoy de otoño.

Jueves será, porque hoy, jueves, que proso

estos versos, los húmeros me he puesto

a la mala y, jamás como hoy, me he vuelto,

con todo mi camino a verme solo.

 

César Vallejo ha muerto, le pegaban

todos sin que él les haga nada;

le dan duro con un palo y duro

 

también con una soga; son testigos

los días jueves y los huesos húmeros,

la soledad, la lluvia, los caminos…

 

La estancia de catorce años de Vallejo en Europa, desde su llegada a Francia en 1923 hasta su fallecimiento en 1937, se desarrolló en una época crucial para la historia mundial: Mussolini toma el poder en Italia, Primo de Rivera en España, Hitler intenta la toma del poder en Alemania en donde se presenta el nazismo, se desarrolla la guerra civil española y pronto se inicia la Segunda Guerra Mundial. En la literatura estaba en boga el surrealismo, destacan Joyce, Kafka, Brecht, Proust, Faulkner, Pasternak. Dentro de este contexto se desarrolla el trabajo creador de Vallejo, se edita la Colección Archivos, que con el título de “Los Poemas de París” que incluye los Poemas humanos de ediciones anteriores y recoge toda la creación poética de Vallejo de estos últimos años. En Los poemas de París, casi desaparece lo erótico-amoroso, solo dos poemas para Georgette Phillippart; la familia sigue presente en su obra, Vallejo cambia de lo estrictamente personal a lo colectivo, a lo social, a lo político. De allí, España, aparta de mi este cáliz, ´Salutación angélica´, ´Gleba´´, ´Telúrica y magnética´, ´Los mineros salieron de la mina´, ´La rueda del hambriento´, entre otros.

De acuerdo con Navarrete Orta, la creación de Vallejo en esta etapa final de su vida “… encarnan,… la solidaridad con el ser sufriente, con el trabajador, con el proletario; la identificación y solidaridad con el pueblo español y con el pueblo mundial, que luchan por un ideal de redención universal y, específicamente, con los combatientes de la República, que enfrentan valerosamente, con hombría de bien, a la bestia parda del franquismo, versión española de las fuerzas regresivas del fascismo. Vallejo evoluciona, pues, en lo estético-ideológico, desde un humanitarismo social de muy filtradas raíces cristianas hacia un humanismo socialista, pluralista y crítico, y desde una práctica poética romántico-simbolista, sintetizada por el postmodernismo latinoamericano, hacia una nueva poética personal signada por la autenticidad y la realización estética de trascendentes valores humanistas.

España, aparta de mi este cáliz, poema XV

Niños del mundo, si cae España –digo, es un decir- si cae del cielo abajo de su antebrazo, que asen, en cabestro, dos láminas terrestres; niños ¡que edad la de las sienes cóncavas! ¡que temprano en el sol lo que os decía! ¡que pronto en vuestro pecho el ruido anciano! ¡que viejo vuestro 2 en el cuaderno!

¡Niños del mundo, está la madre España con su vientre a cuestas; está nuestra maestra con sus férulas, está madre y maestra, cruz y madera, porque os dio la altura, vértigo y división y suma, niños; está con ella padres procesales!

Si cae, -digo, es un decir- si cae España, de la tierra para abajo, niños, ¡cómo vais a cesar de crecer! ¡Cómo va a castigar el año al mes! ¡cómo van a quedarse en diez los dientes, en palote el diptongo, la medalla en llanto! ¡Cómo va el corderillo a continuar atado por la pata al gran tintero! ¡Cómo vais a bajar las gradas del alfabeto hasta las letras en que nació la pena!

Niños, hijos de los guerreros, entre tanto. Bajad la voz, que España está ahora mismo repartiendo, la energía entre el reino animal, las florecillas, los cometas y los hombres. ¡Bajad la voz que está en su rigor, que es grande, sin saber qué hacer, y está en su mano la calavera, aquella de la trenza, la calavera, aquella de la vida!

¡Bajad la voz os digo; bajad la voz, el canto de las sílabas, el llanto de la materia y el rumor menor de las pirámides, y aún el de las sienes que andan con dos piedras! Bajad el aliento, y si el antebrazo baja, si las férulas suenan, si es la noche, si el cielo cabe en dos limbos terrestres, si hay ruido en el sonido de las puertas, si tardo, si no veis a nadie, si os asustan, los lápices sin punta, si la madre España cae –digo, es un decir- salid, niños del mundo, id a buscarla!…

Bibliografía

Navarrete Orta, Luis. (s/f). Trinchera de ideas: Pensadores y poetas de Nuestra América. Caracas, Casa de Nuestra América José Martí.

Vallejo, César. (2019). España, aparta de mi este caliz. Lima: Gato Viejo Producción Editorial.

Vallejo, César. (1989). Obra Poética Completa. Bogotá: Editorial La Oveja Negra.

 

[Fuente: http://www.rebelion.org]

Cualquiera que sea el lado del debate en el que caigan, pocos de mis compatriotas israelíes discuten que el país está experimentando su peor crisis social.  

Con solo 75 años, el Estado ha luchado por su existencia desde su nacimiento, rodeado de enemigos, algunos de los cuales se han convertido en amigos a lo largo de los años.

Sin embargo, estuvo claro desde el principio que Israel finalmente enfrentaría desafíos masivos debido a las tribus muy diferentes, a menudo profundamente contradictorias, que componen el país.

Los sionistas seculares de izquierda que fundaron el Estado de forma lenta pero segura se convirtieron en una minoría, políticamente hablando, a lo largo de los años. La elección de Menachem Begin en 1977 fue la primera señal real de que Israel había cambiado significativamente.

La elección de Menachem Begin en 1977

Begin podría haber sido un derechista incondicional que creía en el “Gran Israel”, pero nunca tuvo dudas sobre la importancia de un sistema judicial independiente que protegiera los derechos humanos y fuera independiente del gobierno de turno.

Aunque se puede cuestionar el éxito del Tribunal Superior al garantizar que los israelíes disfruten de los mismos derechos, nunca se puso en duda su importancia.

Hasta hoy.

Ciertos segmentos de la sociedad de Israel han despreciado durante mucho tiempo al Tribunal Superior, viéndolo como un obstáculo para las políticas que desean imponer.

Ha sido necesaria la coalición más derechista en 75 años para que la mayoría silenciosa se despierte y diga “ya basta”. Encuesta tras encuesta revela que la gran mayoría de los israelíes están en contra de la reforma judicial del gobierno.

Muchos israelíes seculares argumentarían que han sido “ freyerim ” (hebreo para tontos) durante décadas, permitiendo que los ultraortodoxos impongan leyes en todo el país (sin transporte público en Shabat, sin matrimonios civiles, el derecho a determinar quién es judío).

Manifestantes israelíes en Tel Aviv

Estos problemas y el equipaje que traen finalmente ha llegado al punto de ebullición.

Lo que estamos viendo ahora puede no ser una “primavera israelí”, pero puede describirse como un “despertar israelí”, impulsado por israelíes seculares, muchos de los cuales votan por partidos de derecha como Ysrael Beitenu y el Partido de Unidad Nacional, que se desesperan por la dirección de su país.

Un país sin un Tribunal Superior independiente, sin constitución, políticos de tercera categoría como el líder del partido Shas, Arieh Dery, que intenta aprobar leyes personalizadas que permitan a los colonos comportarse como quieran en Cisjordania sin consecuencias, y ministros que son abiertamente homofóbicos y racistas.

El hecho de que los soldados de élite en la reserva de las FDI hablen abiertamente de negarse a servir es quizás el mayor indicador de que algo anda mal.

Las FDI son la columna vertebral del país, una institución que nunca se enreda en política.

Policías israelíes entre manifestantes en Tel Aviv

Pero cuando los soldados deben arriesgar sus vidas por un gobierno con ministros incorregibles como Betzalel Smotrich que piden abiertamente a Israel que “aniquile” la ciudad palestina de Huwara, necesitan saber que el Tribunal Superior seguirá funcionando como guardián.

El exjefe del Mossad, Efraim Halevy, me dijo una vez que la mayor amenaza para Israel proviene del interior. Los hechos le han dado la razón.

[Fotos: Jotam Confino – fuente: http://www.jewishnews.co.uk – reproducido en http://www.diariojudio.com]

Lo que está sucediendo en las calles de México e Israel va más allá de rechazar reformas legales antidemocráticas, es una reacción a la inminente perdida de la libertad

Manifestantes portando la bandera de Israel protestan contra la reforma judicial del Gobierno de Benjamin Netanyahu, el pasado jueves en Jerusalén.

Escrito por  

Bibi, el primer ministro de Israel, y AMLO, el presidente de México, no podrían ser más diferentes como personas. Sin embargo, en estos tiempos su conducta política no podría ser más parecida. Ambos están intentando cambiar la política de su país de manera profunda y ambos lo están haciendo de una manera profundamente antidemocrática.

También cabe enfatizar que Benjamin Netanyahu (Bibi) y Andrés Manuel López Obrador (AMLO) lideran países muy distintos. El territorio de México es 94 veces más grande que el de Israel y su población es 14 veces mayor. El ingreso per cápita de Israel está hoy al mismo nivel que el de Francia o Alemania, mientras que México sufre de una crónica anemia económica. Desde la década de los setenta la economía de Israel ha venido creciendo aceleradamente y la de Mexico muy lentamente. Mientras que Bibi se jacta del bum en empresas de tecnología avanzada que ha ocurrido durante su mandato, AMLO está construyendo con dinero público un tren y una refinería de petróleo.

Para Bibi, es indispensable que el Gobierno responda ferozmente a los ataques de enemigos internos y externos como Hamás, Hezbollah o los militantes palestinos. En cambio, AMLO será recordado por enfrentar los carteles criminales que operan en México con una estrategia que él llamó “abrazos y no balazos”. (No, no funcionó).

La sorpresa es que, a pesar de sus muchas diferencias, Bibi y AMLO han adoptado exactamente la misma estrategia política: el ataque frontal a la democracia. Este ataque no es con tanques y soldados sino con abogados, periodistas y activistas políticos que apoyan al líder. Bibi está intentando imponer reformas al sistema judicial que diluyen las leyes e instituciones diseñadas para impedir que el primer ministro y sus aliados concentren el poder. Mientras Bibi ataca al poder judicial, AMLO arremete contra el sistema electoral. El presidente mexicano está atacando al Instituto Nacional Electoral, (INE) el ente público encargado de organizar las elecciones en México e impedir fraudes y trampas. El INE es reconocido mundialmente como un modelo a seguir por países cuya democracia es real y no simplemente una pieza más de la escenografía que usan los autócratas para parecer demócratas. Al igual que Donald Trump y Jair Bolsonaro, AMLO ha criticado continuamente al INE, calificándolo de “podrido”, “tramposo” y parcializado. Su más reciente intento consiste en reducirle drásticamente el presupuesto. Lorenzo Córdova, el presidente del instituto, le dijo a la periodista Anne Applebaum que las reformas obligarían a despedir al 85% del personal, lo cual limitaría severamente la capacidad del INE para operar. Pero el ataque no es solo al sistema electoral. AMLO también ha estado atacando a los medios de comunicación y a periodistas específicos que lo critican o que han revelado sus frecuentes mentiras. Un estudio de la consultora SPIN encontró que AMLO ha hecho 56.000 afirmaciones falsas o engañosas en las mañaneras, su programa matutino que es televisado a diario. Otro frente de ataque del presidente mexicano ha sido el poder judicial. Recientemente arremetió contra Norma Piña, la juez que preside la Corte Suprema y a quien AMLO acusó de promover dictámenes favorables a personas acusadas de cometer actos criminales.

Tanto el Departamento de Estado de EEUU como periodistas, académicos, políticos y una amplia gama de organizaciones de la sociedad civil han declarado su firme oposición a las decisiones de AMLO y su manera de imponerlas. También se han activado decenas de miles de manifestantes que llenaron el Zócalo y las avenidas de Ciudad de México y las de otras ciudades para protestar contra AMLO.

Al mismo tiempo que esto sucedía en México, lo mismo ocurría en Israel. Más de 100.000 israelíes tomaron las calles de las principales ciudades en repudio a Bibi y su coalición de partidos y líderes radicales. Así, dos países que no podían ser más diferentes resultaron ser idénticos en su defensa de la democracia.

Isaac Herzog, el presidente de Israel, declaró que “ya no estamos en un debate político, sino al borde de un colapso constitucional y social”. Los veteranos de la unidad 8200, el grupo de élite de la inteligencia militar israelí, se han sumado a quienes han denunciado públicamente el intento de Bibi de concentrar el poder. En su carta pública dicen: “No vamos a ofrecernos como voluntarios en un país que cambió unilateralmente el contrato social básico con sus ciudadanos”.

Lo que está sucediendo en las calles de México e Israel va más allá de rechazar reformas legales antidemocráticas, la reducción del presupuesto de entes públicos como el INE o el ataque contra periodistas o jueces.

Es una reacción a la inminente pérdida de la libertad.

 

[Foto: AMMAR AWAD (REUTERS) – fuente: http://www.elpais.com]

Aquela reforma donariá al govèrn de drecha e d’extrèma drecha lo contraròtle total per nomenar los jutges, compreses los de la Cort Suprèma

L’estat d’Israèl visquèt dimècres passat una jornada de protèstas massissas contra la reforma del poder judiciari jos la devisa “Israèl serà pas una dictatura”. L’oposicion e los manifestants veson aquela reforma coma una temptativa del govèrn de contrarotlar la justícia.

La jornada li diguèron “Jorn de l’Interrupcion” e quitament se faguèt un sit web e una mapa que mostrava las diferentas mobilizacions: de manifestacions, de caumas d’estudiants e del trabalh, lo blocatge de rotas e d’escarnis davant los ostals de qualques deputats e ministres de la coalicion de govèrn.

La reforma del poder judiciari donariá al govèrn lo contraròtle total per nomenar los jutges, compreses los de la Cort suprèma, e limitariá fòrça la capacitat dels jutges per anullar de leis que manquèsson a la Constitucion.

Dins la dimenjada i aguèt ja de mobilizacions nombrosas e lo cap de l’oposicion, l’èx-primièr ministre Yair Lapid, diguèt que la reforma èra un assag de “desmontar la democracia, la societat e la cultura d’Israèl”, e que la majoritat ultradrechista dins lo parlament israelian aviá entamenat una deriva totalitària. “Creson que permetrem que la Knesset venga un parlament nòrd-corean ont tot çò que se farà serà aplaudir las autoritats”.

En Palestina aumentan encara mai las violéncias

Dempuèi la constitucion del nòu govèrn israelian, amb de ministres de l’extrèma drecha, las tensions an crescut d’un biais exagerat.

Un exemple es çò que se ten dempuèi la setmana passada dins la vila palestiniana de Nablus, en Cisjordania. Lo dimècres precedent, 22 de febrièr, l’armada israeliana i tuèt onze personas, dont un enfant. En revenge, una ataca palestiniana tuèt l’endeman dos colons israelians. En seguida, de centenats de colons irrompèron amb de cotèls, de bastons, de pèiras e d’armas de fuòc dins las vilas d’Huwara, Burin, Zatara, Odala e Asira Al Qabaliyya, dins la banlèga de Nablus; lo bilanç es d’una persona mòrta, 300 nafradas, 75 ostals completament cremats ansin coma mai una centena de veituras.

[Imatge: EFE/EPA/Abir Sultan – sorsa: http://www.jornalet.com]

Ce 9 février, l’auteur péruvien, Mario Vargas Llosa, était reçu en « séance solennelle » sous la Coupole. Il reprend le fauteuil du philosophe disparu en 2019, Michel Serres (18), a qui il a rendu un éloge comme le veut la tradition. Le discours du nouvel immortel s’est tenu sur deux jambes : une évocation de sa passion pour la littérature française et ses écrivains, et une charge politique contre les pays totalitaires dans lesquels il place la Russie de Poutine.

Publié par Hocine Bouhadjera

Le soir précédent, le Prix Nobel de littérature 2010 a reçu son épée de membre de l’Académie française lors d’une cérémonie chez Gallimard, son éditeur hexagonal. Le romancier péruviano-espagnol de 86 ans, déjà membre de l’Académie péruvienne de la langue depuis 1977, et de l’Académie royale espagnole depuis 1994, a été élu en novembre 2021.

Flaubert, le plus grand

Il est le premier à devenir un immortel sans n’avoir jamais écrit de livre en français, outre d’avoir dépassé de dix ans la limite d’âge, fixée à 75 ans dans les statuts. Des passe-droits qui révèlent le grand désir de quasi tous les académiciens à l’accueillir sous la Coupole : 18 voix pour lui, une seule pour un rival, un blanc, deux nuls. L’Académie n’avait plus hébergé de lauréat du Prix Nobel depuis François Mauriac, membre entre 1933 et 1970. Sa renommée mondiale a certainement aussi joué dans ce plébiscite.

Dans son discours, rédigé avec l’aide du traducteur français du romancier, Albert Bensoussan, l’auteur de La Fête au Bouc débute par ses mots : « Au temps de mon enfance, la culture française était souveraine dans toute l’Amérique latine ainsi qu’au Pérou. “Souveraine”, cela veut dire que les artistes et les intellectuels la tenaient pour la plus originale et consistante. »

Il confesse même : « En apprenant le français et en lisant les auteurs français sans relâche, j’aspirais secrètement à être un écrivain français ». Selon celui qui s’installa à Paris dès 1959, à seulement 23 ans, Flaubert est « peut-être le plus important du XIXe siècle européen, ou du moins français, autrement dit mondial. »

Et d’ajouter : « Je l’ai lu et relu maintes fois, avec une infinie gratitude, et je peux dire que c’est à cause de lui, ou plutôt grâce à lui, que vous me recevez aujourd’hui ici, ce dont je vous suis, de toute évidence, très reconnaissant. (…) Personne n’a conçu la littérature avec autant de rigueur et de dévouement. »

Il évoque ensuite Victor Hugo comme immense français, non pour sa poésie « qui nous paraît maintenant quelque peu rhétorique, mais pour Les Misérables, un roman que j’ai lu adolescent et que j’ai relu en partie plusieurs fois ». Il a expliqué également avoir véritablement découvert la littérature latino-américaine en France, entre Borges, Cortázar, Uslar Pietri, Onetti, Octavio Paz et, plus tard, Gabriel García Márquez : « C’est donc en France — quel paradoxe ! – que j’ai commencé à me sentir un écrivain péruvien et latino-américain. »

Faire oublier ses positions droitières ?

C’est enfin en France qu’il a été « sauvé du stalinisme», après avoir milité un an au parti communiste péruvien, par l’entremise des existentialistes français — « surtout l’équipe des Temps Modernes, Maurice Merleau-Ponty, Jean-Paul Sartre, Albert Camus et Simone de Beauvoir ».

Outre d’évoquer ses inspirations littéraires de francophile, il a également convoqué l’actualité brûlante, profitant de l’occasion pour dénoncer les agissements récents, et plus anciens, de la Russie : « Cette caricature que les pays totalitaires nous vendent comme romans, mais qui n’existent qu’après avoir traversé la censure qui les mutile, afin d’étayer les institutions fantasmagoriques de semblables singeries de démocratie, dont nous donne l’exemple la Russie de Vladimir Poutine. »

Et de continuer : « Dans le cadre des horribles guerres et tueries de ces temps barbares, la littérature — appelée Molière — a distendu la vie en la berçant de rêves qui se confondaient avec les exploits. » Il en est d’ailleurs certain : «Le roman sauvera la démocratie ou s’abîmera avec elle et disparaîtra ».

Des membres de l’Académie comme Andreï Makine ou la secrétaire perpétuelle elle-même, Hélène Carrère d’Encausse, grande connaisseuse de l’Union soviétique, ont certes condamné « l’opération spéciale » russe. Leurs positions, avec d’autres, jugées trop «russophiles », ont tout de même été mises en cause, notamment par le magazine l’Obs. Malgré les différentes affaires qui ont écorné son message, l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos a par ailleurs été invité par l’écrivain, reçu par Xavier Darcos et Hélène Carrère d’Encausse.

Installé depuis 2020 aux Émirats arabes unis, l’ancien monarque a vu sa popularité s’effondrer dans son pays après une série de scandales. En cause : une plainte pour harcèlement d’une ancienne maîtresse, Corinna Larsen, des révélations sur son train de vie fastueux, et une chasse à l’éléphant au Botswana…

En France, une tribune contre Llosa

Mario Vargas Llosa est controversé en Amérique latine pour ses positions droitières, dans une région où de très nombreux gouvernements sont de gauche. En France aussi, une tribune publiée en décembre 2021 dans Libération, signée par un collectif d’universitaires, dénonçait les positionnements politiques de l’auteur des Temps sauvages. Il lui était reproché en particulier son soutien à José Antonio Kast, candidat de la droite, défait à la présidentielle chilienne.

Les soutiens systématiques du Prix Nobel 2010 aux candidats de droite en Amérique latine sont avérés, et l’écrivain ne s’en cache pas : que ce soit en faveur de Keiko Fujimori, au Pérou, finalement perdante face au socialiste Pedro Castillo, ou encore du président colombien Iván Duque, qu’il a soutenu dans sa politique de répressions des mouvements sociaux dans son pays, qui ont fait au moins 70 morts.

Pour les signataires, « les prises de position extrémistes de Mario Vargas Llosa sont bien connues et suscitent depuis longtemps un fort rejet », et sa nomination «ternit l’image de la France en Amérique latine ».

La tribune n’oubliait pas également de rappeler l’évasion fiscale présumée de l’écrivain, révélée par les Panama, puis les Pandora Papers. En outre, les chercheurs signataires de la tribune ont accusé la Fundación Internacional para la Libertad (FIL), dont l’écrivain est président, de travailler en faveur de la « consolidation des réseaux de la droite et de l’extrême droite hispano-américaine ». Des polémiques qui semblent à présent bien lointaines.

L’Académie, institution chargée depuis 1635 de défendre la langue française et de rédiger un dictionnaire, compte 40 fauteuils.

Cinq sièges restent à pourvoir, après l’élection du professeur au Collège de France, Antoine Compagnon, et les échecs des dernières élections, faute de majorité absolue pour un candidat. Elles avaient vu s’affronter Frédéric Beigbeder et Benoit Duteurtre.

[Photo : Académie française (YouTube) – source : http://www.actualitte.com]

La lluita per la independència s’ha donat de diferents maneres, una ha estat l’art.

Escrit per Ariel Marconi

Com ja vam comentar a ‘Racó Català’, molts catalans van participar i van liderar les lluites independentistes de les colònies espanyoles a Amèrica, alguns també van participar dels nous governs de les incipients nacions.

La llavor de la independència de les colònies americanes va ser plantada a l’últim dels virregnats creats a Amèrica per Espanya, i el primer d’ells a independitzar-se, el Virregnat del Riu de la Plata.

Blas Parera Moret, més conegut com a Blas Parera, fill de Ramon Parera i Bernarda Moret, tots dos catalans, va néixer el 3 de febrer de 1765 a Mataró. Alguns autors comenten que pot haver nascut a Múrcia, i després va tornar amb els seus pares a Mataró, on va viure tota la seva infantesa i joventut. De nen va formar part de la Capella de Música del Col·legi de Santa Anna on va estudiar. En la seva joventut va compondre marxes militars, tonades i algunes cançons.

Va emigrar a Amèrica el 1793, aparentment per un desaire amorós, i quatre anys més tard el 1797, es va radicar a la Ciutat de Buenos Aires, va viure en una casa situada a la cantonada dels actuals carrers Belgrano i Chacabuco, va buscar feina com a músic i va aconseguir incorporar-se com a organista de la Catedral Metropolitana, el 1802 va ser músic a l’església de San Francisco, de Montevideo, i mesos més tard, va tornar a Buenos Aires on va treballar com a professor al Col·legi de Nens Expòsits i també de forma particular, ensenyant diversos instruments . També va ser organista a les esglésies de Sant Nicolau, Sant Ignasi i La Mercè.

Durant la primera invasió anglesa a la Ciutat de Buenos Aires, així com molts altres catalans es va oferir com a voluntari i va combatre l’invasor. Aquesta va ser l’única vegada que va participar en una lluita armada.

Es va casar el 14 d’octubre de 1809, a l’església de Sant Nicolau de Bari, amb una de les seves alumnes, Facunda del Rey, una òrfena que vivia a la Llar dels Nens Expòsits.

Un dia, finalitzada la seva tasca a la catedral, Blas Parera va trobar una cartera en un dels bancs, dins d’ella diverses targetes a nom el seu amo, un advocat, el Dr. Vicente López i Planes, i la seva adreça. Personalment, va portar la cartera al seu amo amb qui va entaular ràpidament una amistat.

Passats uns anys, més precisament el 25 de maig de 1812, Vicente López i Planes, que també era poeta, va escriure la lletra del que avui és l’himne nacional argentí, i va convocar el compositor català per compondre la música, l’obra va ser batejada com « Marxa Patriòtica de les Províncies Unides ».

El novembre del mateix any, el Primer Triumvirat, que havia reemplaçat la Junta Gran, va autoritzar l’obra de Vicente López i Planes i Blas Parera com a « Marxa Patriòtica Oficial ».

Durant l’efervescència d’aquells anys revolucionaris, juntament amb altres autors, Blas Parera va crear diverses músiques de to independentista i revolucionari, sense la independència haver-se declarat encara. Va compondre entre altres un Himne Patriòtic, amb lletra de Cayetano José Rodríguez, i un altre himne denominat « 25 de maig » o « Himne de la Llibertat », per a l’òpera de Luis Ambrosio Morante, va ser en aquesta obra que Vicente López i Planes es va inspirar per compondre la lletra del futur Himne Nacional.

Pel decret de l’11 de maig de 1813, la lletra i música de Vicente López i Planes i Blas Parera van ser aprovades com a Himne Nacional Argentí, i es tocava en tots els actes oficials. La versió original va tenir una durada de vint minuts, fins que es van suprimir algunes estrofes a principis del segle XX. Va ser el primer himne patri de la primera colònia americana a independitzar-se d’Espanya, i des d’aleshores fins avui el llegat de Blas Parera es reprodueix no només a Argentina sinó a tots els països del món on alguna delegació representi el país.

Per celebrar el tercer aniversari de la Revolució de Maig, el dia 25 de maig de 1813 a la plaça de la Victòria, actual plaça de Maig de Buenos Aires, els alumnes de l’escola de Rufino Sánchez la van cantar per primera vegada en públic.

Blas Parera va retornar a Europa el 1818, va viure uns anys a Barcelona fins que es va instal·lar definitivament a Mataró.

Espanya mai no el va perdonar haver participat en el procés independentista del Virregnat del Riu de la Plata, ni que compongués l’himne d’un país que se n’havia independitzat. Quan va desembarcar a Cadis, les autoritats espanyoles van ordenar que se’l vigilés: « es vigili la seva conducta i estiguin a l’aguait de les seves operacions ».

A Mataró va ocupar un càrrec d’interventor del Correu. Va morir el 7 de gener de 1840 i va ser sepultat al Cementiri dels Caputxins.

 

[Font: http://www.racocatala.cat]

El sacerdote jesuita catalán llegó a Bolivia con 17 años. En abril de 2016 fue condecorado con el Cóndor de los Andes. Este viernes 20 de enero falleció a los 88 años.

El jesuita Xavier Albó, falleció a los 88 años.

Escrito por ROBERTO MEDINA

Xavir Albó Corrons llegó a Cochabamba el 9 de junio el 1952, con 17 años recién cumplidos, y de inmediato se enamoró de las “dos Bolivias”, una urbana y la otra rural, aunque luego se inclinaría por la indígena.

Ese conocimiento de las “dos Bolivias”, parafraseándolo, le hizo “volver a nacer para siempre”.

“Las transformaciones como la reforma agraria, la nacionalización de las minas y el voto universal me hicieron nacer otra vez en Bolivia, porque era distinto a lo que pasaba en España”, señaló durante una entrevista con el periodista José Luis Exeni.

Entonces, en abril, ocurrió en Bolivia un movimiento revolucionario y Albó pudo ver cómo los obreros y campesinos recorrían el país con sus fusiles al hombro.

De acuerdo con la activista Gloria Ardaya, quien convivió con él y otros jesuitas en la comunidad de Los Piadosos, fue en ese instante en que Albó “se enamoró de ese pueblo rebelde y levantisco”.

El sacerdote jesuita, más conocido como el “P’ajla” (calvo) nació en Garriga (Cataluña, España) el 4 de noviembre de 1934, pero, como había dicho en varias ocasiones, “era catalán de nacimiento y boliviano por decisión”.

Misionero

Albó llegó a Bolivia con el padre José Gramunt, y poco después otros jesuitas que dejaron su legado en la historia de Bolivia, como Luis Espinal, Josep Barnadas, José Prats, Pedro Negre y Luis Alegre, entre otros.

Eligió la región cochabambina de Cliza para instalarse y uno de sus principales propósitos fue aprender quechua, un idioma “imprescindible” para su misión evangelizadora.

El mundo indígena lo encandiló, por ello, junto con otros dos jesuitas, Luis Alegre y Francisco Javier Santiago, fundó el Centro de Investigación y Promoción del Campesinado (CIPCA).

“Xavier es un trabajador compulsivo. Vive para trabajar al servicio de indígenas y campesinos”, recordaba Ardaya, de acuerdo a un testimonio recogido en 2019.

Albó se mudó a la ciudad de La Paz, a una residencia de los jesuitas y un hecho marcaría su vida para siempre.

Política

A pesar de que no participaba de la política, como lo hacía Espinal, se considera que inició su protagonismo político en la huelga de hambre de 1978 junto a “Lucho”, y se inmiscuyó más con el asesinato del jesuita, el 21 de marzo de 1980.

“La huelga de las mujeres fue una experiencia que marcó de la manera más bella mi vida, porque, como decía Lucho, cuando uno ya ha ofrecido hasta su vida, puede hablar de las cosas”, rememoraba Albó.

Aquella huelga fue iniciada por mujeres mineras, encabezadas a la cabeza de Domitila Chungara, contra el dictador Hugo Banzer Suárez. La protesta aceleró la caída de quien después fue elegido en urnas.

Ese episodio provocó un gran dolor a Albó, por ello se fue a Qurpa, cerca de Tiwanaku, y, posteriormente, a Jesús de Machaca.

Como decía, la mitad de su corazón se quedó en Jesús de Machaca y la otra, en Cliza.

El Cristo de Espinal

Entre el 8 y 10 de julio de 2015, el papa Francisco visitó Bolivia y Albó recordó esa llegada como una de las experiencias más gratificantes en su vida, sobre todo por el regalo que le hizo llegar.

Durante la visita del Sumo Pontífice a Palacio de Gobierno, el presidente Evo Morales le obsequió el “Cristo de Espinal”.

“Esta imagen es de Jesús con la hoz y el martillo, y yo hice esa réplica que el presidente le entregó al papa”, recordó años después.

Asamblea Constituyente

La Asamblea Constituyente empezó el 6 de agosto de 2006 en Sucre y tenía como propósito redactar una nueva Constitución.

Aprobó la nueva Constitución Política del Estado el 10 de diciembre de 2007. El proyecto pasó a consideración de referéndum y fue aprobado. El 7 de febrero de 2009 entró en vigencia, con la firma de Morales.

Albó participó de manera activa del proceso constituyente, es así que se fue a vivir a Sucre.

“Fue una asamblea de campesinos y obreros, no de puro constituyentes, y cada uno defendía ‘su cosa’”, rememoró en la entrevista con Exeni.

Democracia

Siempre estuvo del lado de los sectores más oprimidos y humildes, es por ello que defendió las causas justas sin temor a ponerse de lado de una u otra persona, siempre y cuando, en su visión, sea lo “políticamente correcto” con la participación “de todos”.

“La peor de las democracias es mejor que la mejor de las dictaduras”, parafraseó a Espinal.

El curioso incorregible

El 8 de diciembre de 2017 fue presentado el libro autobiográfico de Albó titulado ‘Un curioso incorregible’, elaborado junto con Carmen Beatriz Ruiz.

El material bibliográfico comprende anécdotas, incidentes y eventos de la vida del sacerdote, investigador y antropólogo.

En palabras de Fernando Galindo, del PROEIB Andes, y Gabriela Canedo, del Centro Cuarto Intermedio, en aquella ocasión, esa memoria ayudaba a comprender y entender la pasión de Albó por Bolivia.

La contribución de Albó en la investigación de los pueblos indígenas posibilitó una mayor comprensión de Bolivia con una mirada desde el campo. Y el hombre se adentró tanto en la temática, que a veces hablaba en quechua o aymara a sus interlocutores

De acuerdo con Canedo, Albó “fue parte de la historia de nuestro país y vivió paso a paso la construcción de este país donde los indígenas tienen ahora mayor protagonismo”.

Cóndor de los Andes

En abril de 2016, Albó fue condecorado con el Cóndor de los Andes, la máxima distinción que confiere el Estado boliviano.

Fue ese su aporte a la historia de los pueblos y las lenguas (también quechua y guaraní) lo que le permitieron recibir el máximo reconocimiento.

En aquella ocasión pidió ampliar la trilogía andina de valores del pueblo boliviano. A los principios ama suwa (no seas ladrón), ama llulla (no seas mentiroso) y ama qhilla (no seas flojo), añadió: ama llunk’u (no seas servil o adulón) y ama ch’inya (no te calles).

A pesar de tener muchas coincidencias con el entonces presidente Evo Morales, durante ese acto le observó su intención de insistir con la reelección, en claro desconocimiento del resultado del referendo constitucional del 21 de febrero de ese año.

Sin pelos en la lengua, como era forma de ser, le dijo que debería reconocer que perdió en el referendo y le planteó “descansar” para luego volver.

A pesar de ello, dejó en claro que seguiría siendo “librepensante”, comprometido con el “proceso de cambio”.

Columnista

Otra de las facetas a destacar de Albó es la palabra escrita.

Durante una década escribió más de 200 artículos y el periódico La Razón tuvo el privilegio de contar con su colaboración en columnas de opinión.

“¿Y ahora qué?”, “Francisco y el crucifijo de Luis Espinal”, “21F: ¿empate catastrófico?”, “Desastres, cuencas y el MAS” y “Dos finados de fin de año”; son los títulos de algunos de las columnas escritas por Albó para este medio de comunicación.

Muerte

Este viernes 20 de enero, a los 88 años, el “P’ajla” dejó este mundo terrenal, pero su legado en territorio boliviano pervivirá para siempre.

La Compañía de Jesús en Bolivia confirmó el fallecimiento del sacerdote jesuita, debido a un accidente cerebrovascular (ACV) hemorrágico.

“La Compañía de Jesús en Bolivia desea comunicar que el P. Xavier Albó, se ha partido a la casa del Dios Padre/Madre y recibe de él abrazo amoroso”, señala el comunicado difundido en la página de Facebook Jesuitas Bolivia.

A los pocos minutos de su deceso, las redes sociales se vieron inundadas de mensajes de tristeza y condolencia por la irreparable pérdida.

“Fue el claro ejemplo de que la revolución y la religión pueden ir de la mano. Nuestro sentido pésame a su familia y seres queridos”, escribió el presidente Luis Arce en su cuenta de Twitter.

 

[Fuente: http://www.la-razon.com]

Bis repetita? Deux ans et deux jours après l’irruption d’émeutiers trumpistes au Capitole, les bâtiments de la présidence brésilienne ont été envahis par des soutiens de Jair Bolsonaro. Deux farces et tellement de discrédit.

Écrit par Christian Salmon — édité par Thomas Messias

«L’objectif du Parlement et de l’exécutif est de produire de la joie», avait déclaré Jair Bolsonaro lors de la cérémonie célébrant ses 100 jours à la tête du Brésil. Ses partisans n’ont pas attendu le centième jour du troisième mandat de Lula pour créer la consternation en saccageant le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême. Une semaine a suffi pour que les images de l’investiture du nouveau président, retransmises par les télévisions du monde entier, cèdent la place à des scènes d’insurrection et de pillage sur la place des Trois Pouvoirs à Brasilia.

Elle avait pourtant bien commencé, cette transition entre un Bolsonaro qui avait préféré s’éclipser à Orlando aux États-Unis et un Lula réélu après être passé par la case prison, fantôme politique qu’on avait un peu trop vite enterré. Passage de témoin entre un absent et un revenant, éclipse entre la disparition de l’un et la réapparition de l’autre. Faute de la recevoir des mains de Bolsonaro, l’écharpe présidentielle avait été remise à Lula par Aline Souza, une employée noire de 33 ans, «au nom du peuple brésilien».

Le nouveau chef de l’État avait monté la rampe du palais de Planalto, avec à son bras le chef indigène Raoni Metuktire, incarnation de la lutte pour l’Amazonie. L’accompagnaient également huit représentants du peuple brésilien, comme autant de symboles de sa diversité. Tout autour, au sein d’une foule métissée, se pressaient hommes, femmes et enfants, de tous les âges, de toutes les conditions et de toutes les minorités ethniques et sexuelles. Une révolution au palais présidentiel, qui n’avait vu défiler sous le règne de Bolsonaro qu’un aréopage de mâles blancs imbus de préjugés à l’encontre des communautés noires et indigènes.

Et voilà que déferlaient sur les écrans plusieurs milliers de militants bolsonaristes surexcités, tenue jaune et verte de supporters de foot, acheminés par autocar, progressant en cortèges encadrés par des policiers et se déversant sur la place des Trois Pouvoirs avant d’envahir les bâtiments officiels, brisant les vitres et détruisant tout sur leur passage. L’hémicycle du congrès servit d’exutoire à la colère de la foule hérissée de drapeaux du Brésil, qui chantait à tue-tête l’hymne national et se livrait à des exactions puériles, glissant sur les toboggans des tribunes et allant jusqu’à déféquer sur les bureaux des députés.

Deux farces

Tout au long de la soirée du 8 janvier, les chaînes d’info en continu qui retransmettaient en boucle ces images diffusées par les réseaux sociaux se faisaient l’écho des mêmes questions. Était-ce un putsch? Une explosion de rage? Une tentative de coup d’État? Qu’allait faire l’armée? Les émeutiers avaient-ils prémédité leur coup? En attendant, les quelques effectifs de police présents sur les lieux restaient les bras croisés ou prenaient des selfies aux côtés des manifestants, alimentant les pires scénarios de complicité au sein même de l’appareil d’État.

En écho à la phrase tant de fois citée de Marx, on vit dans ces émeutes une répétition de l’invasion du Capitole survenue deux ans et deux jours plus tôt, à cette différence près que la première fois avait les traits d’une farce et la seconde ceux d’une farce aussi. Car la farce est la forme esthétique du discrédit; elle promeut l’inversion du haut et du bas, du bien et du mal, du sérieux et du grossier, du noble et du vulgaire.

Ils surfent sur le discrédit des populations à l’égard du politique, instiguent le mécontentement, le sentiment d’être volé.

Dans le Brasilia de janvier 2023 comme dans le Washington de janvier 2021, on s’attendait depuis des mois à ce que des troubles surviennent au lendemain des élections –et peut-être même des émeutes. Il n’avait pas manqué de Cassandre de gauche pour alerter sur les dangers d’un chaos post-électoral voire d’un coup d’État fomenté par les supporters de Bolsonaro, ce dernier n’ayant pas reconnu sa défaite. Mais les évènements avaient pris un autre cours que celui des coups d’État militaires traditionnels –un cours trumpiste si l’on peut dire. Car le diable ne s’habille pas toujours de la même façon. Il faut apprendre à le reconnaître sous ses nouveaux habits.

Les émeutes de la place des Trois Pouvoirs ont ceci de commun avec celles du Capitole qu’elles visaient moins à prendre le pouvoir –comme dans les coups d’État militaires classiques– qu’à le discréditer. Même foule en colère. Même mode opératoire. Même violence contre la représentation démocratique. Le ministre de la Justice Flavio Dino le reconnut le lendemain en affirmant que son pays avait vécu «un Capitole brésilien». La facilité avec laquelle les manifestants ont pu pénétrer au cœur des institutions avait valeur d’exemple. Elle montrait la fragilité du pouvoir, comme si ce dernier avait perdu ses mécanismes de défense immunitaire.

À Brasilia les bâtiments étaient déserts, dimanche oblige; les émeutiers ont mis en scène ce vide du pouvoir. Ils visaient un autre pouvoir, celui de l’image, moins un putsch qu’un krach symbolique au cours duquel les valeurs démocratiques ont été subitement dévaluées et ridiculisées. Aux lendemains des émeutes, le correspondant du Monde décrivait cette image saisissante: à l’entrée du Planalto, les portraits des trente-neuf présidents du Brésil ont été déchirés et brisés au sol – à l’exception d’un seul, celui de Jair Bolsonaro.

Éclipse et contrepoint

«Vous avez tous vu ce que j’ai vu, avait déclaré Joe Biden au lendemain des émeutes du 6 janvier 2021, les scènes de chaos au Capitole ne reflètent pas la véritable Amérique, ne représentent pas qui nous sommes.» Ces images portaient atteinte non seulement aux institutions démocratiques, mais elles profanaient aussi un certain ordre symbolique, l’image que les démocraties ont d’elles-mêmes.

Elles en profanaient les rites et les habitus dans une scène de carnaval endiablé, burlesque, mené par des clowns aux déguisements d’animaux. Et l’impact de ces images était tout aussi destructeur qu’un coup d’État militaire. Elles jetaient le discrédit sur les institutions et les procédures qui président à la transition démocratique et légitiment les élections, les processus de vérification et de recomptage, la certification du candidat élu.

Les images en témoigneront longtemps, éclipsant celles officielles de l’investiture de Joe Biden ou de Lula da Silva.

Les organisateurs des émeutes du Capitole s’appuient sur le peuple du soupçon. Ils surfent sur le discrédit des populations à l’égard de la parole et du personnel politique. Ils instiguent le mécontentement, le sentiment d’être volé. «Stop the steal» est le slogan des émeutiers trumpistes«Nous voulons le code source» l’exigence affichée des pro-Bolsonaro. Corruption est leur cri de guerre.

Les images en témoigneront longtemps, éclipsant celles officielles de l’investiture de Joe Biden ou de Lula da Silva, ou leur servant de contrepoint, côte à côte comme crédit et discrédit. Elles ne reflétaient peut-être pas la «véritable Amérique» ou le «vrai Brésil», mais elles en sont la face obscure soudain révélée au grand jour.

Le jour de la prise de fonction de Bolsonaro en 2016, Filipe Martins, un de ses proches, avait tweeté«Le nouvel ordre est là. Tout est à nous. Deus vult.» «Deus vult» («Dieu le veut»), c’est la formule latine de la première croisade. Lors du deuxième tour de l’élection présidentielle, il avait été plus explicite: «La nouvelle croisade est décrétée.»

 

[Photo : Sergio Lima / AFP – source : http://www.slate.fr]

Fatos indicam: fascistas tentaram no Brasil um Capitólio aperfeiçoado, mas faltou-lhes mobilização. Apoio empresarial e militar precisa ser cortado. Mas para dissipar a ameaça falta uma democracia vibrante, que se estenda às maiorias e as acolha.

Escrito por Boaventura de Sousa Santos

Ocorreu em Brasília no dia 8 deste mês, uma semana depois da tomada de posse do presidente Lula, um acontecimento que só tomou de surpresa quem não quis ou não se pôde informar sobre os seus preparativos amplamente difundidos nas redes sociais. A ocupação violenta dos edifícios dos poderes legislativo, executivo e judiciário e dos espaços circundantes, bem como a depredação de bens públicos existentes nestes edifícios por parte de manifestantes de extrema-direita, configuram actos de terrorismo planeados e minuciosamente organizados pelos seus cabecilhas. Trata-se, pois, de um acontecimento que põe seriamente em causa a sobrevivência da democracia brasileira e que, pelo modo como ocorreu, pode amanhã ameaçar outras democracias no continente e no mundo. Convém, pois, analisá-lo à luz da importância que tem. As características e as lições principais são as seguintes:

  1. O movimento de extrema-direita é global e as suas ações a nível nacional beneficiam das experiências antidemocráticas estrangeiras e muitas vezes agem em aliança com elas. É notória a articulação da extrema-direita brasileira com a extrema-direita norte-americana. O conhecido porta-voz desta, Steve Bannon, é amigo pessoal da família Bolsonaro e tem sido uma figura tutelar da extrema-direita brasileira desde 2013. Além das alianças, as experiências de um país servem de referência a outro país e constituem uma aprendizagem. A invasão da Praça dos Três Poderes em Brasília é um copia “melhorada” da invasão do Capitólio em Washington em 6 de janeiro de 2020, aprendeu com esta e tentou fazer melhor. Foi organizada com mais detalhes, procurou trazer muito mais gente a Brasília, e utilizou várias estratégias para que a segurança pública democrática se sentisse tranquilizada de que nada anormal aconteceria. Os cabecilhas tinham por objetivo ocupar Brasília com pelo menos um milhão de pessoas, criar o caos e permanecer o tempo necessário para permitir a intervenção militar que pusesse fim às instituições democráticas.
  2. Pretende-se fazer acreditar que se trata de movimentos espontâneos. Pelo contrário, são organizados e com capilaridade profunda na sociedade. No caso brasileiro, a invasão de Brasília foi organizada a partir de diferentes cidades e regiões do país, e em cada uma delas havia líderes identificados com número de telefone para poderem ser contactados pelos aderentes. A participação podia ter várias formas. Quem não pudesse viajar para Brasília tinha missões a cumprir nos seus locais, bloqueando a circulação de combustíveis e do abastecimento dos supermercados. O objetivo era criar o caos pela carência de produtos essenciais. Alguns se lembrarão das greves de caminhoneiros dos combustíveis que precipitaram a queda de Salvador Allende e o fim da democracia chilena em setembro de 1973. Por sua vez o caos em Brasília tinha objetivos precisos. Foi invadida a sala de estratégia do Gabinete de Segurança Institucional, situada no porão do Palácio do Planalto, de onde foram furtados documentos sigilosos e armamento ultratecnológico, o que demonstra que havia treinamento e espionagem. Também foram encontradas cinco granadas no Supremo Tribunal Federal e Congresso Nacional.
  3. Em países democráticos, a estratégia da extrema-direita assenta em dois pilares: (1) Investir fortemente nas redes sociais para ganhar as eleições com o objetivo de, se as ganhar, não usar o poder democraticamente nem sair do poder democraticamente. Foi assim com Donald Trump e com Jair Bolsonaro enquanto presidentes. (2) No caso de não ganhar, começar desde cedo a questionar a validade das eleições e declarar que não aceita outro resultado senão a sua vitória. O programa mínimo é perder por pequena margem para tornar mais crível a ideia da fraude eleitoral. Foi assim nas últimas eleições nos EUA e no Brasil.
  4. Para ter êxito, este ataque frontal à democracia necessita de ter o apoio de aliados estratégicos, quer nacionais, quer estrangeiros. No caso dos apoios nacionais, os aliados são forças antidemocráticas, tanto civis como militares, instaladas no aparato do governo e da administração pública que, por ação ou por omissão, facilitam as ações dos revoltosos. No caso brasileiro, é particularmente clamorosa a conivência, passividade e se não mesmo cumplicidade das forças de segurança do Distrito Federal de Brasília e dos seus dirigentes. Com a agravante de que esta região administrativa, por ser a sede do poder político, recebe receitas federais avultadíssimas com o específico propósito de defender as instituições. No caso brasileiro, é também escandaloso que as Forças Armadas se tenham mantido em silêncio, sobretudo quando era conhecido o propósito dos organizadores de criar o caos para provocar a sua intervenção. Por outro lado, as Forças Armadas toleraram que se instalassem acampamentos de manifestantes em frente aos quartéis, uma área de segurança militar, e aí permanecessem durante dois meses. Foi assim que a ideia do golpe prosperou nas redes sociais. Neste caso, o contraste com os EUA é gritante. Quando foi da invasão do Capitólio, os chefes militares norte-americanos fizeram questão de vincar a sua defesa da democracia. Neste sentido, a nomeação do novo ministro da DefesaJosé Múcio Monteiro, que parece apostado num bom e reverencial relacionamento com os militares, não augura nada de bom. É um ministro problemático depois de tudo o que se passou. O Brasil está pagando um preço alto por não ter punido os crimes e os criminosos da ditadura militar (1964-1985), sendo certo que alguns crimes nem sequer prescreveram. Foi isso que permitiu ao ex-presidente Bolsonaro elogiar a ditadura, prestar honras aos torturadores militares e nomear militares, alguns fortemente comprometidos com a ditadura, para cargos importantes de um governo civil e democrático. Só assim se explica que se fale hoje de perigo de golpe militar no Brasil, mas não no Chile ou na Argentina. Como se sabe, nestes dois países os responsáveis pelos crimes da ditadura militar foram julgados e punidos.

  5. Para além dos aliados nacionais, são cruciais os aliados estrangeiros. Tragicamente, no continente latino-americano, os EUA têm sido tradicionalmente o grande aliado de ditadores, quando não mesmo o instigador dos golpes contra a democracia. Acontece que, desta vez, os EUA estiveram do lado da democracia e isso fez toda a diferença no caso do Brasil. Estou convencido de que se os EUA tivessem dado os habituais sinais de encorajamento aos candidatos a ditadores, estaríamos hoje perante um golpe consumado. Infelizmente, e à luz de uma história de mais de cem anos, esta posição dos EUA não se deve a um repentino zelo da defesa internacionalista da democracia. A posição dos EUA foi estritamente determinada por razões internas. Apoiar o bolsonarismo de extrema-direita no Brasil era dar força à extrema-direita trumpista norte-americana que continua a acreditar que a eleição de Joe Biden foi o resultado de fraude eleitoral e que Donald Trump será o próximo presidente dos EUA. Aliás prevejo que manter uma forte extrema-direita no Brasil seja importante para os desígnios da extrema-direita norte-americana nas eleições de 2024. É de prever que se pretenda criar uma situação de ingovernabilidade que dificulte ao máximo a atuação do presidente Lula nos próximos anos. Para que isso não aconteça é necessário que os golpistas e depredadores sejam duramente punidos. E não só eles, mas também os seus mandantes e financiadores.

  6. Para garantir a sustentabilidade da extrema-direita é necessário ter uma base social, dispor de financiadores-organizadores e de uma ideologia suficientemente forte para criar uma realidade paralela. No caso do Brasil, a base social é ampla, dado o caráter excludente da democracia brasileira que faz com que largos setores da sociedade se sintam abandonados pelos políticos democráticos. O Brasil é uma sociedade com grande desigualdade socioeconómica agravada pela discriminação racial e sexual. O sistema democrático potencia tudo isso ao ponto de o Congresso brasileiro ser mais uma caricatura cruel do que uma representação fiel do povo brasileiro. Se não for objeto de profunda reforma política, irá tornar-se totalmente disfuncional. Nestas condições, há um amplo campo de recrutamento para mobilizações de extrema-direita. Obviamente que a grande maioria que delas participa não é fascista. Apenas quer viver com dignidade e desacreditou que isso seja possível em democracia.

Os financiadores-organizadores parecem ser, no caso do brasileiro, setores do baixo capital industrial, agrário, armamentista e de serviços que foram beneficiados pela (des) governação bolsonarista ou com cuja ideologia mais se identificam. No que respeita à ideologia, ela parece assentar em três pilares principais. Em primeiro lugar, a reciclagem da velha ideologia fascista, ou seja, a leitura reacionária dos valores de DeusPátria e Família, a que juntam agora a Liberdade. Trata-se sobretudo de defender incondicionalmente a propriedade privada para com isso (1) poder invadir e ocupar a propriedade pública ou comunitária (territórios indígenas), (2) defender eficazmente a propriedade, o que implica armar as classes proprietárias, (3) ter legitimidade para rejeitar qualquer política ambiental e (4) rejeitar os direitos reprodutivos e das sexualidades, em particular o direito ao aborto e os direitos da população LGBTIQ+.

Em segundo lugar, a ideologia implica a necessidade de criar inimigos a destruir. Os inimigos têm várias escalas, mas a mais global (e abstrata) é o comunismo. Quarenta anos depois de, pelo menos no hemisfério ocidental, terem desaparecido os regimes e os partidos que defendam a implantação de sociedades comunistas, este continua a ser o fantasma contraditoriamente mais abstrato e mais real. Para entender isso é preciso entrar em linha de conta com o terceiro pilar da ideologia de extrema-direita: a criação incessante e capilarizada no tecido social de uma realidade paralela, imune à confrontação com a realidade real, levada a cabo pelas redes sociais e pelas religiões reacionárias (igrejas evangélicas neopentecostais e católicas antipapa Francisco) que com facilidade ligam comunismo e aborto e assim instigam o medo abissal nas populações indefesas, tudo facilitado por estas há muito terem perdido a esperança de ter uma vida digna.

A tentativa de golpe no Brasil é um aviso à navegação. Os democratas brasileiros, latino-americanos, norte-americanos e, afinal, de todo o mundo devem levar muito a sério este aviso. Se o não fizerem, amanhã os fascistas não se limitarão a bater à porta. Certamente a arrombarão sem cerimónia para entrar.

 

[Fonte: http://www.ihu.unisinos.br]

Les partisans de l’ancien président brésilien qui ont envahi dimanche les lieux de pouvoir à Brasília ont aussi saccagé le patrimoine culturel et historique du pays. Une expertise sera menée prochainement pour «évaluer les besoins de restauration», a fait savoir l’Institut du Patrimoine historique artistique national (Iphan).

« Les Mulâtres » a été estimé à 8 millions de réais (environ 1,4 millions d’euros). Ueslei Marcelino/REUTERS

La horde de bolsonaristes qui a semé le chaos à Brasília n’a pas seulement menacé la démocratie brésilienne. Elle a aussi sévèrement abîmé son patrimoine culturel et historique. Les émeutiers ont envahi, dimanche, le palais présidentiel du Planalto, le Tribunal suprême et le siège du Congrès : trois hauts lieux du pouvoir politiques brésiliens qui sont aussi trois bâtiments conçus par Oscar Niemeyer, considérés comme des trésors de l’architecture moderne. Leurs vitres ont été brisées ; les mobiliers rares et œuvres d’art qu’ils renferment ont été sérieusement détériorés.

L’Institut du Patrimoine historique artistique national (Iphan) a «profondément déploré les dégâts occasionnés». Une expertise sera menée prochainement pour «évaluer les besoins de restauration». Mobiliers historiques, objets d’art signés par de grands artistes modernistes brésiliens ou offerts par des pays étrangers : ces œuvres ont une valeur inestimable.

Devant le Tribunal suprême et face au Palais présidentiel, une femme de granit de 3 mètres de haut, les yeux bandés et une épée à la main, trône sur la place des Trois-Pouvoirs. La Justice a été sculptée par le Brésilien Alfredo Ceschiatti en 1961. Elle fait partie de la triste liste des œuvres endommagées par les émeutiers. Sous sa poitrine est maintenant tagué «Perdeu mané» («Tu as perdu, pauvre con»). Comme pour sanctionner Luís Roberto Barroso, le juge du Tribunal suprême à l’origine de cette phrase, qu’il avait assénée à un bolsonariste l’interpellant sur la fiabilité des urnes électroniques en novembre. Le militant en question contestait la défaite de Jair Bolsonaro face à Luiz Inacio Lula da Silva au second tour de la présidentielle, le 30 octobre.

« La Justice » a été sculptée par Alfredo Ceschiatti en 1961. (André Borges/EPA-EFE)

Pour trouver d’autres œuvres altérées, il faut pousser la porte du palais présidentiel. Au troisième étage, une pendule fabriquée par l’horloger de Louis XIV, Balthazar Martinot, a été retrouvée par terre. Son coffre est très abîmé et son cadran a cédé sa place à un trou béant. Seules deux pendules de ce type avaient été fabriquées par l’horloger du roi : la seconde est en ce moment même exposée au château de Versailles. La restauration de celle de Brasília sera «très difficile», a prévenu Rogerio Carvalho, responsable du patrimoine des palais présidentiels.

Un tableau éventré dans un salon du Parlement brésilien, lundi. (Carl de Souza/AFP)

Au même étage, un tableau estimé à 8 millions de réais (environ 1,4 million d’euros) a été perforé. Les Mulâtres, peint en 1962 par l’un des maîtres du modernisme brésilien, Di Cavalcanti, représente quatre femmes dans un décor végétal. Les émeutiers l’ont troué à sept reprises.

« Les Mulâtres » a été peint en 1962 par Di Cavalcanti. (Carl de Souza/AFP)

Les bolsonaristes ont aussi renversé une table pour bloquer les forces de l’ordre avant de l’utiliser comme barricade. Le mobilier, conçu par Oscar Niemeyer et sa fille Anna Maria, n’était autre que «la table de travail de Juscelino Kubitschek», président du pays entre 1956 et 1961. Et surtout l’homme politique ayant initié la construction de la capitale brésilienne assiégée dimanche, bâtie ex nihilo au milieu de la savane et inaugurée en 1960. Comme un symbole du pouvoir politique que les émeutiers ont aussi essayé de faire vaciller.

 

[Source : http://www.liberation.fr]

Se justifican en nombre de dios, son activos en las redes sociales y actúan organizados.

Escrito por Gustavo Veiga

La turba de neofascistas que invadió las sedes de los tres poderes constitucionales en Brasil tiene un ADN común. Es golpista, justifica sus acciones en el nombre de dios y se muestra hiperactiva en las redes sociales. Cuenta con respaldo financiero de cierto empresariado, el apoyo velado o expreso del expresidente Bolsonaro, la connivencia de distintas fuerzas policiales y, además, está armada.

Para tomar el Congreso, el Supremo Tribunal Federal (STF) y el Planalto no hizo falta que mostrara todo su arsenal bélico. A los depredadores de la democracia les bastaron palos, piedras y picos, más su propio instinto criminal para destrozar todo lo que encontraron a su paso en Brasilia. Una de sus víctimas fue un cuadro del célebre pintor carioca Di Cavalcanti, cortado a cuchillazos. Los que atacaron el corazón de las instituciones en el Distrito Federal no estaban solos. Fueron alentados por exfuncionarios, comunicadores e influencers 2.0 a lo largo de la extensa geografía de este gigante convulsionado.

Anderson Torres, exministro de Justicia y Seguridad Pública del ultraderechista mandato cumplido, es uno de los personajes que ahora quedó en la mira de la Justicia. Se encuentra en EEUU como Bolsonaro. Pero son muchos más. Hubo quienes proclamaron sus mensajes desestabilizadores en los últimos días. Como si se tratara de una obra ensayada tras bastidores.

José Carlos Bernardi, un nazi devenido periodista, exintegrante del canal ultraderechista Jovem Pan, se filmó diciendo que había “terminado la paciencia” durante el ataque al Congreso. Es el mismo que en noviembre de 2021 revivió la teoría sobre la Solución Final en una entrevista que le concedió a un medio europeo: “Si matamos a millones de judíos y nos apropiamos de su poder económico, Brasil se hará rico.

Solo atacando a los judíos llegaremos allí. Eso es lo que pasó con Alemania después de la guerra”. Lo dijo cuando gobernaba Bolsonaro, pidió disculpas después, pero siguió su campaña para atacar a Lula a más no poder. Se presentó sin éxito como precandidato a senador por el PTB de San Pablo y su último acto fue respaldar en un video la invasión de Brasilia.

La turba no actuó sola. Estaba organizándose desde el 5 de enero para convocar a la toma de la capital.

Los bolsonaristas, hábiles agitadores en las redes sociales, venían comunicándose entre ellos por whatsapp. Este domingo 8 festejaban lo que veían por los principales canales de TV. “Vamos Brasil!!!” “Caaargaaa”, “No salgan de allá hasta que se caiga todo”, todas eran celebraciones del destrozo, de un golpe de Estado en marcha al que también siguieron con simpatía y complicidad las fuerzas policiales en algunas ciudades del país. Principalmente en Brasilia.

En una de las imágenes que se tornó viral, se ve cómo un policía del Distrito Federal saca fotos con un celular rodeado de golpistas con camisetas verdeamarelas. Le apunta al lugar donde ocurrían los hechos desde un sector elevado, donde otros uniformados lo acompañaban y como si formara parte de una estudiantina camino a un picnic dominical. No fue el único hecho con presencia policial. En otro video donde no llega a percibirse el lugar, de la ventanilla de un patrullero sale una bandera brasileña de porte mediano y sus ocupantes son aclamados por la turba bolsonarista en su orgasmo desestabilizador.

Los mensajes que no fueron detectados por los servicios de inteligencia –o al menos minimizados – circularon en código, bajo convocatorias falsas. Se usó la expresión “fiesta de Selma”, acaso por una escatológica comparación con la marcha de 1965 que convocó Martin Luther King en aquella ciudad de Alabama por los derechos civiles. Este dato surge de la empresa de análisis de datos Palver, que monitorea a 17 mil grupos de whatsapp.

Uno de los chats más activos difundió en los días previos al ataque, una especie de manual del buen invasor a los poderes del Estado. Casi una réplica a escala de lo que aconteció en Washington el 6 de enero de 2021, a casi dos años de su remake en Brasilia. En los mensajes se guiaba al golpista-promedio en estado de Nirvana con la recomendación de que “jamás empiecen la invasión sin una multitud que invada los tres poderes al mismo tiempo, o sea, solamente empiecen la invasión cuando hubiera patriotas suficientes para invadir todo”. Una especie de reestreno de la Guerra de los simios –con perdón de los primates– dispuestos a hacer de las suyas en la residencia presidencial, el despacho del juez Alexandre de Moraes o las bancas de los senadores y diputados que habían recibido a Lula por tercera vez en la historia en el recinto el 1° de enero.

En el manual de los golpistas que se autoproclaman “patriotas”, también se decía sobre cómo llevar adelante la incursión: “Esta acción tiene que ser una acción con normas. ¡Nadie entra ni sale! O sea, quien estuviera adentro no podrá salir, no importa si es aliado o no, nadie saldrá después de la toma de los tres poderes”. La turba organizada no estaba convocada solo para ir hacia la capital.

“Quienes no puedan ir a Brasilia deben ir a las alcaldías, ayuntamientos, sedes de los gobernadores de cada estado y deben entrar todos juntos. No entren en grupos pequeños para no ser atacados por la seguridad o policías (mercenarios) cuando ingresen a estos lugares. Asegúrense de que haya suficiente gente para invadir todos los espacios”, se sugería en otra parte de los mensajes.

Para redondear una jornada tan dramática como violenta pero con un ingrediente bizarro, los bolsonaristas pro-golpe de Estado se quedaron cantando tras el ataque en Brasilia: “El pueblo unido, jamás será vencido…”. Una tergiversación en flagrancia del clásico de Quilapayún y Sergio Ortega, casi cincuenta años después, pero con el verdadero pueblo democrático como víctima.

 

[Fuente: http://www.pagina12.com.ar]

Los jóvenes contraculturales de la Cataluña de los 70 revitalizaron el movimiento libertario en los estertores del franquismo y trataron de ensamblar el ‘underground’ y la tradición anarquista. Una exposición recuerda su legado

Cartel promocional de la exposición Underground y contracultura en la Cataluña de los 70.

Escrito por César G. Calero

Una multitud desfiló por las calles de Barcelona a finales de noviembre de 1936 para despedir a Buenaventura Durruti, el carismático dirigente anarquista caído en Madrid. El corto verano del anarquismo daba paso a la triste realidad de una contienda que se antojaba larga. La posguerra enterraría el sueño de una nueva sociedad. Pero el surco libertario, aquel que habían comenzado a labrar un puñado de obreros y artesanos a finales del siglo XIX bajo el influjo de Bakunin y Fanelli, no desapareció. La utopía ácrata recobró vida en el tardofranquismo y prendió su mecha de nuevo en Cataluña al calor de los nuevos tiempos. Vientos de cambio que llegaban de California, de Londres, de Ámsterdam, del Mayo francés. Los jóvenes contestatarios devoraban el California Trip de María José Ragué y el Durruti de Julio C. Acerete mientras fumaban marihuana o emprendían un viaje lisérgico. La banda sonora también había cambiado. En los bares del Barrio Chino, Las Ramblas o el Born no sonaban los acordes de Hijos del Pueblo sino la distorsión del Purple Haze de Jimmy Hendrix o la psicodelia envolvente del Epitaph de King Crimson. La CNT y el underground, aunque con cierto recelo, se daban la mano. Federica Montseny regresaba a una Barcelona abarrotada de banderas rojinegras en Montjuic, la misma ciudad por donde Ocaña paseaba su inconformismo radical. Nacía el teatro independiente de Comediants, la música layetana de Pau Riba, Jaume Sisa y Gato Pérez, el cómic sacrílego de Nazario y Pepichek, el periodismo contracultural de Ajoblanco que se atrevía con todo: feminismo, ecologismo, antimilitarismo, homosexualidad, antipsiquiatría… Eran los años 70 y Barcelona se iluminaba de nuevo.

La exposición “Underground y contracultura en la Cataluña de los 70”, comisariada por Pepe Ribas, fundador de la revista Ajoblanco y autor de Los 70 a destajo, refleja de manera muy ilustrativa esa efervescencia cultural, social y política que experimentó Cataluña en la década del 70. La muestra, en la que Ribas ha contado con la colaboración de Canti Casanovas (creador de la web sense nom) y el arquitecto y diseñador Dani Freixes, puede verse en CentroCentro (Ayuntamiento de Madrid) hasta el 12 de febrero tras su presentación hace un año en el Palau Robert de Barcelona.

Fue un tiempo acelerado en el que miles de jóvenes desafiaron los últimos vestigios de la dictadura

Aquella revolución cultural que había comenzado tímidamente a finales de los años sesenta eclosionó a mediados de los setenta y se difuminó antes de que concluyera esa década. Fue un tiempo acelerado en el que miles de jóvenes desafiaron los últimos vestigios de la dictadura y se propusieron cambiar los modos de vida franquistas. El rock se coló por la rendija del aperturismo económico y el incipiente turismo. Y junto a la música anglosajona llegaron también las influencias del esoterismo oriental, el LSD y los libros de autores foráneos que publicaba la editorial Kairós (Aldous Huxley, Jack Kerouac, Erich Fromm, Paul Goodman, Murray Bookchin, Alan Watts…). Esa editorial, fundada por el filósofo Salvador Pániker, sacó a la luz California Trip, de María José Ragué, una obra capital en los inicios de la contracultura catalana. Durante su estancia en la cuna del movimiento hippy norteamericano, Ragué recogió testimonios como el del poeta Allen Ginsberg, figura señera de la generación beat: “Nuestra percepción, nuestros sentidos, están bloqueados. Estamos condicionados por un círculo de ‘dinero-máquina-coche-banco-tv-familia-oficina-avión’ que no nos deja ver el circuito de la existencia”.

Los jóvenes contraculturales transforman en esos años todas las disciplinas artísticas. El rock psicodélico y progresivo se mezcla con el folclore nacional. Pau Riba, el primer hippy catalán, publica Dioptría en 1970. Jaume Sisa, la Companyia Elèctrica Dharma y Gato Pérez experimentan con diferentes ritmos en el templo musical de la contracultura: la sala Zeleste. En bares como el London, el Ascensor y el Cafè de l’Òpera se citan estudiantes, macarras y libertarios. Toda transgresión es bienvenida. Aparece un poeta en cada esquina de Las Ramblas y del Barrio Chino (el Raval actual). Pau Maragall, más conocido como Pau Malvido, hace un recuento de su generación en Nosotros, los malditos. Nace la Asamblea de Actores y Directores que organiza el Festival Grec en el verano del 76 y, en noviembre de ese año, la Asociación de Trabajadores del Espectáculo (ADTE), de tendencia anarquista, lleva a escena el Don Juan Tenorio de El Born en el mercado abandonado del barrio. “Aparecían en escena quince Doña Inés y nueve Don Juan, actuando desde diferentes puntos y bajo la dirección de varias personas”, destacaba la crónica del diario El País. Las influencias del Living Theatre de Julian Beck se pasan por la batidora mediterránea de los pasacalles y la fiesta pagana. El cómic rompe todos los esquemas de lo políticamente correcto con publicaciones como El Rrollo Enmascarado. Las autoridades franquistas se llevan las manos a la cabeza con La Divina Piraña, de Nazario Luque, o Pauperrimus comix, de Pepichek (pseudónimo de Josep Farriol).

Toda esa explosión creativa tiene que lidiar con la España de los tricornios y las sotanas. La represión estatal no frena a una generación que apuesta decididamente por la libertad

La censura cae sobre estos autores que hacen bandera de la irreverencia. Toda esa explosión creativa tiene que lidiar con la España de los tricornios y las sotanas. Pero la represión estatal no frena a una generación que apuesta decididamente por la libertad. Músicos y dibujantes, letraheridos y pasotas, se juntan en comunas y pisos donde todo se comparte. Pau Riba (fallecido en marzo de 2022) ya había fundado en 1968 una comuna en el Tibidabo junto a su pareja, Mercè Pastor. Cuando fueron desalojados de allí se instalan en Formentera. Riba dirá entonces: “Huí del cementerio de un lugar burgués y cristiano para inventarme una nueva forma de vida”.

Las revistas alternativas son en esos años fuente de comunicación y debate de esa nueva forma de vida. Star, dirigido por Juanjo Fernández, o el Ajoblanco de Ribas, Toni Puig y Fernando Mir, se constituyen en una suerte de redes sociales de papel y tinta. Ambas publicaciones sufrirán la censura de una dictadura agonizante. El primer número de Ajoblanco sale a la calle en octubre de 1974. En el momento de su máximo esplendor la revista vende cien mil ejemplares. Con sus monográficos sobre feminismo, ecología o antipsiquiatría genera una gigantesca comunidad de lectores y se erige como puente de confluencia entre el viejo anarquismo y los nuevos movimientos sociales hasta su cierre en 1980. La revista se reeditaría entre 1987 y 1999 y tendría una fugaz resurrección en 2017.

Fuera del sistema

“La contracultura –explica Ribas– implica vivir fuera del sistema. En aquella época esto solo se podía hacer en Barcelona porque había barrios en los que la policía no entraba. Hubo una ruptura con la moral franquista pero también con la moral victoriana europea. Y con el marxismo. Los grupos marxistas-leninistas, trotskistas o maoístas trataban mal a los homosexuales porque decían que eran gente débil que podía cantar la Traviata ante la policía. Y a las mujeres las usaban de secretarias. Nosotros, los contraculturales, no éramos machistas. El trato era de tú a tú en las comunas. La identidad sexual no estaba clara, había mucha gente bisexual. Se trataba de vivir al margen del sistema”.

La militancia se llevaba mejor si, como recuerda Ribas, uno salía de casa después de haber escuchado algo de rock. O se dejaba caer por un concierto, como los que ofreció King Crimson en el Palacio de Deportes de Granollers en noviembre de 1973 (durante dos jornadas). Hubo sus más y sus menos con la policía. Pero lo importante era flipar un rato mientras sonaban In the Court of the Crimson King y otros himnos de la banda de Robert Fripp. La ceremonia de los conciertos de rock no había hecho más que empezar. Cataluña tendrá pronto su particular Woodstock con el primer Canet Rock celebrado en julio de 1975 (con Pau Riba, Sisa, María del Mar Bonet y la Orquesta Platería, entre otros artistas).

En los años 70 proliferan también en Cataluña las comunas, rurales o urbanas, en las que los sentimientos colectivos priman sobre los impulsos individuales. Canti Casanovas tenía poco más de 20 años cuando alquiló una casa cerca de Igualada a la que se fueron a vivir varios amigos durante cinco años: “Teníamos reuniones para saber cómo debíamos plantar las lechugas y qué tipo de huerto nos interesaba más”. Casanovas había visitado una de las comunas del sur de Francia que había creado el filósofo y poeta Lanza del Vasto, un discípulo de Gandhi de origen italiano: “Tanto en las comunas como en los pisos de talleres de dibujantes se compartía todo, había dinero en común, nos conformábamos con comer arroz integral y salsa de soja”. El fenómeno de los neorrurales que prende a partir de los años 80 y llega hasta nuestros días debe mucho a esas primeras experiencias de vida compartida en el campo.

La contracultura catalana de los 70 ha sido silenciada a lo largo de los años, pero aquellos jóvenes rompieron tabúes y dogmas y se atrevieron a reivindicar derechos civiles de los que hoy disfrutamos

La contracultura catalana de los 70 ha sido silenciada a lo largo de los años como si nunca hubiera existido, pero aquellos jóvenes rompieron tabúes y dogmas y se atrevieron a reivindicar derechos civiles de los que hoy disfrutamos: la libertad sexual, los derechos de los homosexuales, el feminismo, el ecologismo, el antimilitarismo… Algunos se dejaron la vida en ello. Otros acabaron marginados por el sistema o absorbidos por las instituciones. Esa juventud rupturista exploraba nuevas formas de acción y protesta, alejadas del dogmatismo de las organizaciones marxistas. La vieja acracia exiliada o reprimida en las cárceles se encontraba con los jóvenes melenudos atraídos tanto por la pulsión libertaria como por el rock psicodélico. Pese a las diferencias generacionales y a algunas reticencias, la CNT y los movimientos sociales emergentes estaban condenados a entenderse: eran parte de la misma lucha antipactista. El sindicato anarcosindicalista mostró su pujanza en el mitin del 2 de julio de 1977. Unas 250.000 personas se congregan ese día en Montjuic, mucha más gente que en cualquier otro acto de masas de la izquierda. El surco sigue abriéndose. A finales de ese mes de julio llega el momento dorado de aquel renacimiento libertario. Los anarquistas toman Barcelona durante las Jornadas Libertarias organizadas por el Sindicato del Espectáculo de la CNT con la colaboración de Ajoblanco y otros colectivos.

Barcelona rojinegra

Entre el 22 y el 25 de julio Barcelona es una fiesta revolucionaria en la que no faltan los debates y las reivindicaciones políticas y sociales. Hubo música y baile en el Parque Güell, marchas a la cárcel Modelo para reclamar la libertad de los presos políticos y sesudos debates en el Saló Diana. Allí, ante la mirada de los cenetistas más veteranos, un joven Jordi Alemany, de la revista ecologista Alfalfa (financiada por Ajoblanco), criticó los sectarismos que impedían la unidad de acción: “Nadie tiene la exclusividad de un tipo de lucha”, proclamó. La cultura de masas obligaba a una reinvención del movimiento libertario que fuera capaz de superar los esquemas y estrategias tradicionales del anarcosindicalismo basados en las relaciones laborales y la producción. Las actividades de las jornadas quedaban consignadas diariamente en Barcelona Libertaria, cuaderno de bitácora que distribuía 40.000 ejemplares. En el número dos podía leerse: “De lo que se trata es de abrir las puertas al Comunismo Libertario, proyecto de futuro que se forja en nuestras manos (…) El anarquismo es la afirmación de un individuo y de una sociedad solidaria, sin clases ni patronos ni poderes”. Y se informaba del motín de 400 presos en la cárcel Modelo. Unos 40 reclusos lograron ocupar la cúpula del edificio. Era el primer motín –señalaba el diario– en que por primera vez los llamados presos comunes y presos políticos luchaban unidos ante la injusticia y la represión. Las reivindicaciones políticas se mezclaban esos días con las ganas de diversión y de liberación sin límites. El artista-activista Pepe Ocaña y Nazario lo entendieron muy bien cuando se subieron un día al escenario en el que tocaba un grupo de rock. Acompañados de un amigo y con su atrevidísimo look travesti, improvisaron una performance que entusiasmó a la entregada parroquia. Ocaña entonó un pasodoble y luego exclamó: “No soy gitana pura, soy gitana libertaria, por eso pido la amnistía para todas las mariquitas”.

“Creo que las Jornadas Libertarias, en las que participó medio millón de personas, fueron prematuras –asegura Ribas–. Se tenía que haber esperado más tiempo porque asustamos a los poderes; vieron que la acracia había resucitado y que no iba a pactar. Esto era muy peligroso en aquella situación, sobre todo para la socialdemocracia. Se creó un relato que no tiene nada que ver con lo que sucedió. Esta exposición, de alguna forma, pone de manifiesto lo que pasó, porque la gente se emocionaba y se reencontraba a sí misma (…) El encuentro de la cultura underground con el mundo de la CNT fue muy rápido, explosivo. El tiempo transcurrió demasiado deprisa. Los cuadros del sindicato estaban saliendo de la cárcel (aquellos que tenían 35 o 40 años) o habían estado en el exilio durante 40 años. Los exiliados eran mayores y se habían ido de España de una determinada manera y volvían a un país completamente distinto y que no comprendían. En muy poco tiempo –1977– la CNT alcanzó los ciento y pico mil militantes. Una locura. Por otro lado, la gente joven estaba inmersa en un proceso muy acelerado de cambio de costumbres, de huida de la casa y de la influencia del paterfamilias. Mi conclusión es que no hubo tiempo suficiente para que el movimiento libertario se articulara con la CNT tradicional”.

La decadencia

El fervor libertario del verano del 77 duraría poco. Seis meses después, en enero de 1978, el “caso Scala” reventaría las costuras de la renacida CNT. Se responsabilizó al sindicato por el incendio de la sala de fiestas y la muerte de cuatro trabajadores al término de una manifestación contra los Pactos de la Moncloa. Años después se sabría que todo fue orquestado por los aparatos policiales de un Estado que veía con extrema preocupación el auge del movimiento libertario. El acoso y derribo a la CNT coincidió con la aprobación de esos pactos entre los partidos políticos tradicionales. El régimen del 78 iba tomando forma y acabaría imponiendo su relato de la Transición.

En las barriadas más desfavorecidas de Barcelona irrumpía el punk, un movimiento nihilista pero no contestatario que atrapó a una juventud sin trabajo y sin futuro en un contexto de crisis económica. Ribas subraya que ese periodo coincide con la debacle del movimiento libertario: “Los partidos de extrema izquierda que no entraron en el Parlamento en el 77 se introdujeron en los movimientos sociales libertarios y comenzaron los enfrentamientos y las pugnas. Algunos de los que habían coordinado esos movimientos acabaron integrándose en las áreas de Juventud y Cultura de los nuevos ayuntamientos. Empezaba la cultura de la subvención”. En aquella época vertiginosa asoma también como actor destacado el nacionalismo. Casanovas siempre ha abogado por una mayor defensa del catalán, su lengua materna, pero rechaza la manera en que el pujolismo impuso el catalanismo como una cultura basada en símbolos nacionales: la sardana y los castells, Tàpies y Miró: “Yo quería dar una visión más amplia al crear la web sense nom (dedicada al periodo contracultural de los 70). El nacionalismo lo entiendo como opuesto a la contracultura, es la unidad en torno a elementos como la lengua o la bandera”.

Los jóvenes contraculturales no solo pretendían erradicar los modos de vida franquistas. Buscaban una transformación social de arriba abajo

El nuevo escenario sociopolítico y la crisis económica de finales de los 70 aceleran la decadencia de la contracultura catalana. El capitalismo inaugura una nueva fase especulativa, la carestía de la vida golpea a las familias más vulnerables y los barrios marginales se descomponen con el desembarco de la heroína, una droga de efectos devastadores que sustituye a ese “sacramento” de la espiritualidad que había sido el LSD. La era del nosotros y la solidaridad se apaga y surge la cultura del yo y la sublimación del dinero.

Los jóvenes contraculturales no solo pretendían erradicar los modos de vida franquistas. Su aliento iba más lejos. Buscaban una transformación social de arriba abajo. O, para ser exactos, de abajo arriba. “Queríamos una revolución cultural y nos quedamos a la mitad –reconoce Ribas–. Se impuso la cultura del mercado, el mundo de la estética, y se anuló el mundo de la ética y el pensamiento. Hoy hay poca libertad mental, estamos adocenados, muy instrumentalizados. Pero nos queda lo que hicimos. De todo aquello quedan las libertades civiles, el antimilitarismo, la laicidad, el feminismo… La huella está ahí y creo que en los márgenes de la sociedad todavía hay contracultura”.

 

[Fuente: http://www.ctxt.es]

A Mesa pola Normalización Lingüística convoca o 13 de decembro de 1987 a primeira grande manifestación pola lingua. Participan todas as forzas políticas, sindicatos, ANPAS, movemento veciñal, etc.

Como acontecera coa Lei de Normalización Lingüística, o Goberno español pretendía impedir que o uso do galego se estendese no ensino recorrendo o decreto que o regula e estuda facer o mesmo coa lingua nos concellos ou na xustiza. O pobo galego reaxiu unido a favor do seu idioma.

35 anos despois seguimos resistindo os ataques ao noso idioma. Denunciándoos en todos os ámbitos. Impulsando novas accións e reclamando que se cumpran os mínimos conquistados para que a lingua galega estea en todo e para todo.

Mobilizacións, campañas, propostas e iniciativas populares para a galeguización do ensino, comercio, dos concellos, da xustiza, da administración, do audiovisual. Defensa e asesoramento a quen sofre discriminación polo uso do galego, denuncias en foros internacionais e parabéns e recoñecemento a quen se esforza día a día para que o galego exista.

[Fonte: http://www.amesa.gal]

La tiranía de las etiquetas

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Escrito por Ricardo Dudda

La corrección política es varias cosas: una actitud moralizante que busca corregir desigualdades mediante símbolos o reglas de comportamiento, una intervención sobre el lenguaje, y también lo que sus críticos afirman: una nueva ortodoxia. Pero la corrección política no existe como la plantean las guerras culturales de la derecha y menos aún como un nuevo totalitarismo global. Más que corrección política, existen correcciones políticas, espacios donde hay un discurso hegemónico incontestable.

En 1969, la activista feminista estadounidense Carol Hanisch escribió un ensayo cuyo título se convirtió en un eslogan de los años 70: «Lo personal es político». Originalmente lo concibió como un comentario interno para la sección feminista de la Southern Conference Educational Fund, donde trabajaba construyendo un movimiento feminista en el sur de Estados Unidos. No tenía intención de que trascendiera ese contexto. Pero un año después se incluyó en Notes from the Second Year: Women’s Liberation [Notas del segundo año: liberación de las mujeres], un libro sobre los movimientos feministas de finales de los años 60, y su título se hizo enormemente popular. Pronto se convirtió en uno de los estandartes del feminismo y de las políticas de la identidad posteriores.

El texto era originalmente una respuesta a las críticas que había recibido el grupo feminista de Hanisch desde otros movimientos radicales, especialmente los marxistas. Lo acusaban de organizar eventos de «terapia personal» para hablar de sus cosas privadas, en lugar de planear u organizar un plan político. «Nos menospreciaban –escribía Hanisch en 2006– por traer nuestros ‘problemas personales’ al debate público, especialmente esos ‘problemas del cuerpo’ como el sexo, la apariencia y el aborto1». La pelea era entre quienes hacían terapia y quienes hacían política, y Hanisch pensaba que había que combinar los dos enfoques.

Hay muchos aspectos personales que son políticos. A menudo son derechos fundamentales, que no dependen del interés general o del ciclo político: libertad sexual, libertad de culto, libertad de expresión, derecho a la intimidad… Para un homosexual en Irán, lo personal es muy político. La política es siempre radicalmente personal en las dictaduras y los Estados totalitarios. Pero también puede serlo en democracias. Para una mujer que desea tener un hijo, lo personal puede a menudo ser político: una decisión individual tiene muchos enfoques políticos (la brecha salarial, en buena medida, la causan la maternidad y la falta de medidas de conciliación, por ejemplo).

Pero si el origen de la frase era emancipador y buscaba corregir flagrantes desigualdades de género en Occidente visibilizando a individuos y prácticas históricamente invisibles, hoy ha perdido buena parte de su efecto. A menudo decir hoy que lo personal es político es una excusa para la moralización o el narcisismo político. Como explica Mark Lilla en El regreso liberal, hemos pasado de pensar que lo personal es político a que lo político es solo lo personal:

La Nueva Izquierda interpretó originalmente el eslogan Lo personal es político más o menos de una manera marxista para referirse a que todo lo que parece personal es de hecho político, que no hay esferas de la vida exentas de la lucha por el poder. Pero la frase podría también interpretarse desde su sentido opuesto: pensamos que la acción política es de hecho nada más que actividad personal, una expresión de mí y de cómo me defino a mí mismo.2

Lilla piensa que la política se ha vuelto autoindulgente y narcisista. Se ha convertido en un lugar en el que proyectar nuestras neurosis individuales, un escaparate identitario. Decir que todo es político se ha convertido en una manera de patrullar la vida privada. Nada escapa a la política. No hay diferencia entre la virtud privada y la pública.

En este contexto se produce el debate de la corrección política: lo personal y lo político, lo público y lo privado están entrelazados. Valoramos actitudes morales privadas desde una lógica política o partidista. Somos activistas políticos cotidianos, del día a día. Patrullamos el espacio público, pero también los espacios privados, pidiendo rendición de cuentas.

La corrección política es un concepto ideologizado y manoseado, que se ha convertido en un hombre de paja y un significante vacío en el que introducir innumerables fobias. Es también una crítica general a todo lo que sea mínimamente de izquierda. Pero parte de un diagnóstico real de la política contemporánea, que se está deslizando hacia una especie de moralismo público. Como dice el filósofo Félix Ovejero, se ha producido «un desplazamiento de la discusión de principios y propuestas a una discusión sobre el trato con los principios y las propuestas»3. Hay partes de la izquierda contemporánea que dan excesiva importancia a la pureza moral, a la autenticidad, a la integridad y a los comportamientos individuales, en detrimento de la crítica estructural o la acción política real. ¿Significa esto que la corrección política es exclusivamente un fenómeno de izquierda? Más o menos. La corrección política es transversal y tiene que ver con el dogmatismo y la libertad de expresión. Pero uno de sus fundamentos es la idea de que lo personal es político, una tesis que hoy es casi exclusivamente de izquierda.

La tiranía de las etiquetas

La corrección política es varias cosas: es una actitud moralizante que busca corregir desigualdades mediante símbolos o reglas de comportamiento, es una intervención sobre el lenguaje, a veces demasiado ingenua, que tiene que ver con los eufemismos y los neologismos, pero es también lo que sus críticos afirman: una ortodoxia o una serie de valores que se han convertido en un dogma incuestionable.

El lingüista Geoffrey Hughes, autor de Political Correctness: A History of Semantics and Culture [Corrección política. Una historia de semántica y cultura], hace un detallado análisis del concepto, generalmente desde su oposición a él. Hughes distingue entre su sentido lingüístico y su sentido político o activista: «lingüísticamente es una forma de eufemismo basado en varias agendas sociales, mientras que políticamente puede verse como un nuevo tipo de ortodoxia, un término que tiene sus raíces en la ética y la religión»4. Para Hughes, lo más preocupante de la corrección política es que «inculca un sentido de obligación o conformidad en áreas que deberían ser (o son) cuestiones de elección». En cierto modo, es la extensión de la frase «no puedes decir eso» a entornos donde debería ser posible decir «eso», o al menos donde debería ser posible el debate.

La corrección política como ortodoxia funciona así: uno alcanza determinado poder siendo políticamente incorrecto, rompiendo con una hegemonía, y entonces se vuelve políticamente correcto para preservar ese poder, establece barreras de entrada, patrulla las fronteras de la parcela que ha obtenido para mantener su pureza, castiga las desviaciones. Es un poder simbólico, de control de la opinión pública. Quien tiene la hegemonía cultural es quien marca la agenda. Como escribió George Orwell en 1945,

En un momento dado aparece una ortodoxia, un cuerpo de ideas que nadie discute que toda persona de bien aceptará sin rechistar. Decir esto, eso o lo otro en realidad no está prohibido, pero es «impropio» exactamente como en plena época victoriana era «impropio» hablar de pantalones en presencia de damas. Quienquiera que cuestione la ortodoxia predominante es silenciado con una eficacia más que sorprendente.5

Ocurrió con el movimiento feminista #MeToo. Rompió con lo establecido, abrió posibilidades enormes a las mujeres para denunciar acoso sexual y criticó un tipo de injusticia estructural. Al mismo tiempo, creó una nueva ortodoxia. El cuestionamiento de algunos de sus principios se leyó como una enmienda a la totalidad. La crítica a algunos de sus excesos se convirtió en algo socialmente inaceptable. El movimiento buscaba reparar una justicia histórica y consideró que los daños colaterales eran un mal menor.

Sin embargo, a menudo la corrección política se dibuja como algo global, una teoría general, una especie de clima represor e inquisitorial que lo impregna todo. Esto no es exacto. Más que corrección política, existen correcciones políticas, espacios donde hay un discurso hegemónico incontestable. Salirse de ese discurso resultaría políticamente incorrecto. En algunos entornos en redes sociales, en el activismo de izquierda, en la mayoría de los medios mainstream, el #MeToo creó una nueva corrección política; sin embargo, esta no llegó por ejemplo al gobierno de eeuu bajo Donald Trump, alguien que ha hablado de «agarrar [a mujeres] por el coño». Lo que es incontestable en unos entornos es común en otros. El #MeToo consiguió que mujeres famosas de Hollywood se rebelaran contra el machismo de la industria del cine, pero el movimiento no consiguió trascender los entornos de las elites culturales. La corrección política se considera a menudo un capricho de las elites de izquierdas. En eeuu, sus mayores defensores son las «elites cognitivas», por usar el término de Charles Murray. Según un estudio de la organización More in Common, que estudia el tribalismo y la polarización actuales, los activistas progresistas a favor de la corrección política son blancos, con una renta entre media y alta, tienen estudios de posgrado y viven en ciudades. No coinciden con la mayoría de la población. 80% de los estadounidenses, según el estudio, considera que la corrección política es un gran problema. Entre los jóvenes de entre 24 y 29 años, el porcentaje es de 74%.

Como dice el politólogo Yascha Mounk, una pregunta obvia es qué entienden los encuestados por corrección política.

En las entrevistas extensas y los focus groups, los participantes dejaron claro que lo que les preocupaba era su capacidad para expresarse en el día a día: les asusta que una falta de familiaridad con un tema, o una elección de palabra precipitada, tenga como consecuencia una sanción social seria. Pero como la pregunta de la encuesta no define lo que es la corrección política, no podemos saber con exactitud lo que ese 80% de estadounidenses tiene en la mente.6

Muchos de los debates sobre la corrección política tienen que ver con su ambigüedad. Es un término «contestado» y hay un debate sobre su legitimidad. Para algunos, su sutileza y ambigüedad es prueba de su omnipresencia. La escritora Doris Lessing, Premio Nobel de Literatura en 2007, dice que «es inmediatamente evidente y vista en todos lados y, al mismo tiempo, invisible como un gas venenoso, ya que sus influencias están a menudo alejadas de su fuente y manifiestan una intolerancia general»7. Para otros, es simplemente una etiqueta que arroja la derecha a la izquierda (nadie se autodenomina «políticamente correcto») y realmente no existe, es simplemente un invento de la derecha. El debate a menudo es superficial, y se centra en la etiqueta y no tanto en lo que supuestamente señala. El uso del concepto mancha al emisor y lo coloca directamente junto a quienes abusan de él: Trump, la Alt-Right, la derecha hipersensible y a la vez matona, la caricatura de los señoros viejos heterosexuales que critican el relativismo de los jóvenes, las feministas y los gais. La corrección política como sinónimo de todo lo que no me gusta.

Pero algo de razón tiene la izquierda cuando dice que la corrección política, per se, no existe. Es un constructo, un término catch-all o atrapalotodo. Hay poca gente que lo use con criterio y rigor. Con su uso indiscriminado y poco riguroso, ha perdido su capacidad de evocar algo. En cierto modo, es un ejemplo de neolengua de derechas: se construyó como respuesta a la amenaza cultural que supusieron los años 70, con la revolución sexual y de costumbres. La periodista Moira Weigel dice que, en eeuu,

fue una invención útil para la derecha republicana porque ayudó a su movimiento a abrir una brecha entre la clase trabajadora y los demócratas que decían hablar en su nombre. «Corrección política» se convirtió en un término usado para machacar en la imaginación pública con la idea de que había una profunda división entre la «gente normal» y la «elite liberal».8

La etiqueta servía (y sirve) para todo: explica desde los padres que no pegan azotes a sus hijos hasta la prohibición de fumar en los bares o el matrimonio homosexual; desde los eufemismos hasta la discriminación positiva. Es también una etiqueta-blindaje: cuando la periodista estadounidense Megyn Kelly le dijo a Trump: «Has llamado a mujeres que no te gustan ‘cerdas gordas’, ‘perras’, ‘guarras’, y ‘animales repugnantes’», el presidente de eeuu le contestó: «Creo que el gran problema que tiene este país es ser demasiado políticamente correcto»9. Y asunto zanjado. ¿Qué hay que explicar, si la corrección política lo explica todo? Explica silencios pero también posicionamientos cuestionables, la arrogancia de las elites y el borreguismo de las masas. Y es, evidentemente, un tapón argumentativo estupendo.

Weigel afirma que «Trump y sus seguidores nunca definieron ‘corrección política’, o especificaron quién la estaba imponiendo. No hacía falta. La frase evoca fuerzas poderosas decididas a suprimir verdades inconvenientes a través del control del lenguaje». Y hace un análisis sobre el uso de la etiqueta para deslegitimar al adversario: «Decir que una declaración es políticamente correcta da a entender (…) que el emisor está actuando de mala fe. Tiene intenciones ocultas, y está escondiendo la verdad para promover una agenda o para mostrar una superioridad moral. Decir que alguien es ‘políticamente correcto’ lo desacredita doblemente. Primero, está equivocado. Segundo, y eso es aún peor, lo sabe»10.

El debate sobre la corrección política es un juego de vetos recíprocos. La derecha utiliza el concepto para agrupar o aglutinar en él todo lo que le molesta de la izquierda. Suele ser un hombre de paja que usa para economizar. La izquierda, por su parte, engloba a todos los críticos de la corrección política en un perfil único: el hombre blanco heterosexual que piensa que su mundo se está desmoronando. No es tanto un hombre de paja, pero sí a veces una caricatura. Existen esos personajes a los que critica la izquierda, y generalmente usan el concepto sin rigor. Pero también existen individuos legítimamente indignados, con ansiedad por cambios culturales y sociales, que tienen la sensación de que no se los escucha. Su manera de expresar esa ansiedad es criticando la corrección política, que consideran que es el consenso de los poderosos y elitistas. También hay entornos (en el activismo contemporáneo, en algunas universidades anglosajonas y especialmente en redes sociales) donde la corrección política no es un hombre de paja sino una ortodoxia real y a veces asfixiante. Que el concepto haya sido instrumentalizado y manipulado no significa que a menudo no señale situaciones reales.

La línea del partido

El concepto «corrección política» se comenzó a usar mayoritariamente en los años 80 para señalar y criticar actitudes en la izquierda que, para algunos, recordaban al pensamiento único soviético. La corrección política sería una manera de seguir la línea del Partido con mayúscula, de cumplir con la ortodoxia comunista. Como escribe Lessing, «la corrección política es la continuación natural de la línea del partido. Lo que estamos viendo de nuevo es un grupo de autoproclamados vigilantes imponiendo sus visiones a otros. Es una herencia del comunismo, pero no parecen verlo»11.

Los orígenes del concepto, y de dónde lo obtuvo la derecha para criticar a la izquierda, están en el comunismo y el marxismo-leninismo. En La mente cautiva, el poeta y ensayista polaco Czeslaw Milosz narra la historia de varios intelectuales polacos y su vida bajo el régimen soviético. Uno de ellos es el poeta y periodista ucraniano Tadeusz Borowski, que sobrevivió a Auschwitz y Dachau y en la posguerra mundial, tras la llegada al poder de los comunistas en Polonia, adoptó el marxismo y el estilo realista soviético con fervor. Borowski escribió sobre su experiencia en los campos de concentración pero lo hizo de manera «políticamente incorrecta» para la ortodoxia comunista. Su narración es austera y nihilista, y demasiado subjetiva. Milosz dice que su error fue que «describió el campo de concentración tal y como personalmente lo había visto, no como se suponía que tenía que haberlo visto»12, es decir, como el Partido deseaba. Si hubiera sido políticamente correcto habría narrado épicos ejemplos de solidaridad proletaria y hermandad entre militantes comunistas. En cambio, describió con crudeza la falta de humanidad y solidaridad que existía en los campos.

El buen comunista no era solo el que obedecía al Partido, sino el que lo consideraba incontestable e infalible, y el que no se permitía pensamientos impuros sobre él. La pertenencia al Partido era también la creencia en su espíritu o «verdad». Es lo que Lenin denominó partiinost’. Como afirma la psicóloga Christine Brophy, «en esta ideología era central la idea de que el conocimiento y la verdad son específicos de una clase, o una cuestión de perspectiva»13. La aplicación de esta forma de pensamiento, dice Brophy,

se creía que conducía a una verdad social y moralmente más elevada (pravda). Pravda es una verdad elevada al nivel de una idea sobre cómo debería ser el mundo; es la verdad «correcta». Por el contrario, el conocimiento objetivo y la realidad empírica (istina) se creía que formaban parte de una conspiración conservadora para mantener el poder y el control, y seguir explotando a la clase trabajadora.14

En Political Correctness: A History of Semantics and Culture, Geoffrey Hughes traza los orígenes del concepto hasta el maoísmo. Pero más allá de esta historia, como explica Moira Weigel,

uno de los primeros grupos en organizarse contra la «corrección política» fue un grupo de feministas que se autodenominaba Lesbian Sex Mafia. En 1982, organizaron un evento sobre sexo políticamente incorrecto en un teatro en el East Village de Nueva York: era una protesta contra otras feministas que habían condenado la pornografía y el bdsm. (…) La escritora y activista Mirtha Quintanales resumió el estado de ánimo cuando dijo a la audiencia: «Tenemos que dialogar sobre temas de sadomasoquismo, no sobre lo que es ‘políticamente correcto, políticamente incorrecto’».15

Cuando la izquierda dejó de utilizarlo, la derecha comenzó a usarlo para las guerras culturales de los años 80. La derecha buscaba colocar a la izquierda junto a una Unión Soviética cada vez más derrotada, a pesar de que la influencia del marxismo en la izquierda occidental era ya residual (salvo en las universidades). Surgió entonces una teoría que afirmaba que la corrección política era una combinación de marxismo cultural, puritanismo y un individualismo o narcisismo posmoderno. En un artículo titulado «Censorship» [Censura], Lessing dice:

Cuando las certidumbres del comunismo comenzaron a disolverse colapsaron con ellas ‒aunque lentamente en algunos países‒ los dogmas del Realismo Socialista; pero enseguida la Corrección Política cubrió ese vacío. (…) La sumisión al nuevo credo no podría haber ocurrido tan rápido y minuciosamente si las rigideces comunistas no hubieran permeado en las clases educadas de todo el mundo, ya que no era necesario haber sido comunista para absorber un imperativo de control y limitaciones: las mentes ya habían sido concienzudamente sometidas a la idea de que la indagación libre y las artes creativas deben estar sujetas a la autoridad más elevada de la política.16

Al mismo tiempo, Lessing le da excesiva importancia al marxismo en el moldeamiento de la corrección política contemporánea. Aunque su influencia es enorme en las universidades, donde más abunda la corrección política contemporánea, es un marxismo naíf y simbólico, más una reivindicación de autenticidad o una crítica melancólica a la modernidad que una doctrina coherente. La corrección política bebe del marxismo, pero no es un nuevo marxismo. No tiene una agenda universal ni una ideología totalizadora. Tiene más que ver con parches simbólicos, un nuevo puritanismo y una concepción muy estrecha del civismo y la justicia social. Aunque dice atacar un sistema injusto, realmente tiene más que ver con los comportamientos individuales que con una crítica estructural, al sistema o el capitalismo. La corrección política es más un pospuritanismo que un posmarxismo.

 

Nota: este artículo es un extracto del libro La verdad de la tribu. La corrección política y sus enemigos (Debate, Madrid, 2019).

 

 

[Fuente: http://www.nuso.org]

Charlamos con la autora ucraniana sobre la situación actual de su país y los antecedentes históricos de la invasión rusa, con motivo de la promoción en España de su novela ‘Una vidriera en Leópolis’

Zanna Sloniowska en la librería La Central de Callao

Escrito por Jaime Cedillo 

El idioma ha tenido un impacto definitivo en las causas de la guerra que se está librando en Ucrania. La escritora Zanna Sloniowska (Lviv, 1978) comenzó muy pronto a investigar sobre la historia de su país, un territorio hecho de identidades múltiples que conviven entre distintas lenguas. La ucraniana vive en Polonia, pero en 2015 publicó Una vidriera en Leópolis (hoy editada en España por Alianza), una novela enmarcada en las últimas cuatro décadas de su ciudad natal, la del título. Como se advierte en la nota preliminar, Leópolis (que significa Ciudad de los leones y hoy es conocida por Lviv) es el nombre que se emplea durante toda la narración, aunque cada pasaje remita a momentos determinados donde tuvo otras designaciones.

Sloniowska se encuentra en España con motivo de la promoción de su novela, que resultará muy oportuna para quien desee conocer los motivos del conflicto más relevante de la actualidad. La autora ucraniana radiografía la compleja sociedad de su país, un territorio oprimido durante el período soviético y marcado por la diversidad étnica en la actualidad. Precisamente la lengua es un catalizador del conflicto. Partiendo de la historia de una familia con cuatro generaciones de mujeres, Sloniowska confecciona un poderoso relato donde el contexto juega un papel crucial.

El funeral de la soprano Marianna, madre de la narradora, es el impulso de la historia, pues termina convertido en una manifestación política espontánea. Desde entonces, florecen a lo largo de las páginas símbolos como la banderala importancia de la ópera en Ucrania o el rol de la mujer en las revoluciones. La propia Sloniowska asumió con convicción su identidad ucraniana cuando se vio enarbolando la bandera en la Revolución Naranja de 2004 en Kiev, que representaba los anhelos europeos de la sociedad. Tras la revolución del Euromaidán, que termina con el presidente prorruso Víktor Yanukóvich por suspender el acuerdo de asociación para ingresar en la Unión Europea, intensifica esa relación de pertenencia. En plena guerra contra Vladimir Putin, lo mejor es que sea ella misma quien se exprese.

Pregunta. Cuando escribió su novela en 2015, ¿por qué decidió ambientarla en su ciudad natal?

Respuesta. Es una ciudad con una historia tan rica… Durante más de 600 años perteneció a Polonia. Para el pueblo polaco, Leópolis es un símbolo muy preciado que perdieron debido a la II Guerra Mundial. Cuando vives en Polonia, eres representante de este sueño perdido del país. Estaba cansada de eso, por lo que decidí escribir un libro en polaco que les mostrara una versión distinta de la ciudad.

P. La muerte de la madre tiene lugar en 1988. Usted tenía diez años en ese momento y, sin embargo, el retrato de la época es muy detallado. ¿Cómo recuerda aquellos años?

R. En los años 80 había un movimiento anticomunista de solidaridad polaca muy importante y muy conocido. Pero nadie sabe que en Ucrania también se estaba produciendo. Para una niña como yo, era toda una experiencia formativa. Yo vivía en el centro de la ciudad y podía ver las manifestaciones. Era una ciudad tranquila, silenciosa, bastante controlada, donde la voz estaba silenciada, y la ciudad empezaba a despertarse. Como niña, es una experiencia que te marca.

P. En la actualidad, ¿cómo forja un ucraniano su propia identidad, consciente de que pertenece a un territorio multiétnico y con un pasado tan convulso?

R. Depende del momento en que uno se plantea la identidad ucraniana en Leópolis. Lo que intento mostrar en la novela es que entre la Primera y la Segunda Guerra Mundial, tanto los ucranianos como los polacos consideraban que Leópolis era suya, porque era una capital del imperio austrohúngaro. Durante el periodo soviético, las distintas identidades nacionales fueron suprimidas. La rusa era la única permitida, pero los polacos y los ucranianos, y también los judíos, estaban ahí. Tras la caída de la Unión Soviética empiezan a brotar todas estas identidades.

« Durante el periodo soviético, las distintas identidades nacionales fueron suprimidas en Ucrania »

>Veías a gente que después de muchos años de verse reprimidos deseaban utilizar sus idiomas, practicar su religión, recuperar sus tradiciones. Después, la identidad ucraniana se fue reforzando en la historia moderna, con las revoluciones de 2004 y del Maidán en 2014. Pero esto no significa que acallen otras identidades presentes. Ahora vemos cómo se está dando forma a una identidad civil de la ciudadanía ucraniana. Aunque nuestras etnias sean distintas, la identidad del ciudadano ucraniano es más fuerte que nunca, sobre todo desde la invasión.

P. El arranque de la novela corresponde a un funeral de una soprano, personaje determinante. ¿Qué importancia tiene la ópera en Ucrania?

R. Vasyl Slipak fue un tenor ucraniano de la Ópera de París que fue asesinado por un francotirador en la guerra del Donbass. Yo me inspiré en su cortejo fúnebre para recrear la escena del funeral de Marianna, aunque no deja de ser un pasaje de ficción. El canto es muy importante. Ellos se llaman a sí mismos “una nación de cantantes”. Aquí sería como el flamenco. La ópera es la música del folclore ucraniano, la que escuchas durante toda tu vida e incluye todas las emociones del ucraniano. Cantan para expresar y cuentan sus historias cantándolas. Sabemos que hay gente con mucho talento. Por ejemplo, yo incluyo en la novela a Solomiya Krushelnytska, una de las más famosas cantantes ucranianas, que llegó a cantar en la Scala de Milán.

P. A propósito, ¿qué importancia tienen las figuras icónicas en Ucrania?

R. El pueblo ucraniano, sobre todo la zona occidental del país, es muy particular. Pertenecen a la iglesia ortodoxa, pero su dogma es católico. En 1946 esta iglesia quedó completamente eliminada por la Unión Soviética. Se les envió a los campos de prisioneros o directamente se les asesinó. Cuando los movimientos anticomunistas se rebelaron con fuerza, la gente quería recuperar de nuevo su religión, que era una parte fundamental de Ucrania. En general, es un país que cuenta con múltiples religiones: ortodoxos, católicos romanos, protestantes… Pero lo que yo retrato en mi novela es el ambiente de mi ciudad. En Leópolis el sentimiento nacional era muy fuerte, sobre todo para aquellas personas que habían visto reprimida su religión y no podían practicarla.

« La identidad del ciudadano ucraniano es más fuerte que nunca, sobre todo desde la invasión rusa »

P. Y en la actualidad, ¿cree que los intelectuales están manifestando sus opiniones sobre la guerra de manera contundente?

R. Sí. Espero que también estén prestando atención a esto desde aquí. Hay escritores que están haciendo giras en el extranjero para explicar qué está pasando en Ucrania ahora.

P. ¿Cuáles son las voces más relevantes en la actualidad?

R. Serhij Zhadán es muy especial. Es un poeta muy importante, pero también escribe prosa. Vive en Járkov [la parte más oriental de Ucrania, a muy pocos kilómetros de Rusia] y se negó a abandonar la ciudad, que es peligrosísima, para ayudar al ejército. Las generaciones más jóvenes conocen sus poemas de memoria. Además, habla inglés y alemán muy fluido, así que se dedica a visitar otros países y explica lo que está pasando [sus obras están dedicadas a la guerra que estamos viviendo desde 2014]. Recientemente ha estado en la Feria de Fráncfort recogiendo el Premio de la Paz de los libreros alemanes e impartió una charla sobre el tratamiento de la información en Ucrania.

P. Gracias al prólogo de su novela he sabido que los ucranianos han dejado de hablar ruso para hablar en su idioma original tras la invasión. Además de una señal de protesta, ¿qué simboliza este comportamiento?

R. Ha sido un proceso largo. La lengua ucraniana se ha visto reprimida siempre a lo largo de la historia, especialmente en los últimos trescientos años. Por ejemplo, la reina rusa Catalina II prohibió el uso del ucraniano. Si un escritor escribía en ucraniano, Stalin lo mandaba matar. Asesinó a unos 300 en un par de meses. En la Segunda Guerra Mundial no se podía utilizar el idioma ucraniano en la vida pública. Habían construido una idea de que el ucraniano era la lengua de los campesinos. Si querías estar en una esfera más académica, había que hablar en ruso. Tras la caída de la Unión Soviética, muchos empezaron a hablar en ucraniano, mientras que la invasión ha provocado que lo haga la totalidad de la población. Al menos lo utilizan en la vida pública.

« La ópera es la música del folclore ucraniano, incluye todas nuestras emociones. Aquí sería como el flamenco »

>>Sin embargo, hasta 2014 (Donbás) no empiezan a aparecer una serie de legislaciones que facilitan el proceso. De pronto se empieza a favorecer que se publiquen libros en ucraniano, porque antes toda la literatura que llegaba al país llegaba con traducciones al ruso. Tras la revolución del Euromaidán hay un apoyo político al libro en ucraniano y espero que no se detenga. Además, hay una mezcla entre la lengua rusa y la ucraniana. La llamamos surzhyk. Muchas personas que no tienen una alta formación utilizaban este idioma. Les daba un poco de vergüenza, era una lengua de andar por casa, para eso era mejor hablar ruso. Afortunadamente, los que han dejado de hablarlo se han pasado al ucraniano.

Portada de 'Una vidriera en Leópolis' (Alianza)

Portada de ‘Una vidriera en Leópolis’ (Alianza)

P. ¿Ha vuelto a releer la novela tras la invasión? ¿De qué modo entronca esta guerra con la historia que cuenta?

R. Todos los procesos narrados en la novela han llegado a su punto álgido y han quedado mucho más claros con lo que está sucediendo con la invasión. Si queremos ser optimistas respecto a la situación actual, esto va a facilitar un cambio muy radical que puede ser muy positivo para la identidad ucraniana y para la imagen del país. Espero que también lo sea para alumbrar la posibilidad de tener un desarrollo pacífico.

P. ¿Cómo cree que se resolverá esta cuestión? ¿Qué futuro tiene Ucrania cuando acabe la guerra?

R. Me encantaría conocer a un sabio capaz de responder a una pregunta como esta. Yo solo puedo contar mi sueño personal. Vengo de Leópolis y vivo en Cracovia (Polonia), que está a apenas 320 kilómetros. Ahora tenemos una autovía que conecta con la frontera ucraniana. Cuando llegas, ves también la frontera de la Unión Europea, pero esa no es fácil de cruzar. El mundo empieza de forma diferente una vez que cruzas esa frontera. Si uno se imagina la paz en Ucrania y ya no existe esa frontera, podríamos tener un tren de alta velocidad que conecte la ciudad donde vivo con la ciudad donde nací. Esa identidad polaca-ucraniana fluyendo una con la otra, con la capacidad de desarrollarse a partir de ejemplos de la Unión Europea, sería mi sueño. Vamos a ser optimistas.

P. Por último, dice que las estatuas de los dioses griegos en la plaza del Mercado están protegidas.

R. Es terrible. Es siempre lo mismo en cada guerra. Los rusos están robando piezas, cuadros… Sacan los libros de las bibliotecas, destrozando museos… Están atacando la identidad del país. El arte es una parte fundamental, del mismo modo que el lenguaje. Al fin y al cabo, es una estrategia. Putin ha dicho directamente que la nación ucraniana no existe.

P. La imagen me ha recordado, de algún modo, a las obras de arte que reciben ataques por parte de grupos ecologistas. ¿Qué opinión le merece?

R. No puedo sentirme identificada con este tipo de lucha. No lo plantearía de esta manera, no actuaría así.

[Foto: Alianza Editorial – fuente: http://www.elespanol.com]

A modificación proposta polo goberno español persegue a protesta social pacífica e suporía prisión e inhabilitación para as persoas que participen en protestas non violentas como as celebradas os pasados anos en edificios da Xunta, as primeiras manifestacións contra o decreto de plurilingüismo, en concentracións como as da Illa da Toxa ou mesmo por acusacións falsas realizadas pola delegación do goberno

A Mesa pola Normalización Lingüística advirte de que a reforma do código penal proposta polo goberno do Estado para cumprir co mandato europeo de retirar o delito de sedición implicaría penas de prisión e inhabilitación para as persoas que participen en accións pacíficas en defensa da nosa lingua. “A modificación proposta polo goberno español”, advirte o presidente da entidade en defensa da lingua, Marcos Maceira, “é un ataque á protesta social lexítima e pacífica, que será obxecto de persecución e que poderá levar consigo penas de prisión mesmo en ausencia de calquera tipo violencia”.

Así, os centos de persoas que participaron ao longo dos últimos anos nas protestas organizadas pola Mesa en edificios da Xunta, nas primeiras manifestacións contra o decreto de plurilingüismo, en concentracións como as da Illa da Toxa ou mesmo as que sufriron acusacións falsas realizadas pola delegación do goberno sufrirían penas de prisión e inhabilitación.

“A reforma do delito de sedición só dá inseguridade a calquera persoa que se manifeste”, critica Maceira, “e que poderá ser perseguida penalmente, se se considerar a existencia de calquera tipo de intimidación“. Penalízanse accións que están desde hai décadas no repertorio da mobilización social e que empregan todos os colectivos de Galiza: asociacións veciñais, cívicas, culturais de nais e pais, sindicais, políticas, cargos públicos… independentemente da súa ideoloxía ou reivindicación. Segundo o texto de reforma do Código penal, supón prisión e inhabilitación a participación en cortes de tráfico, a entrada en edificios públicos ou as manifestacións notificadas fóra de prazo, aínda que se desenvolvan pacificamente.

O presidente da Mesa lamenta que, “non contento con incumprir a promesa de derrogación da chamada Lei mordaza“, o goberno español “criminalice agora calquera tipo de protesta pacífica”. A Mesa chama á sociedade galega a mobilizarse polo dereito á protesta democrática.

 

[Fonte: http://www.amesa.gal]

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