Archives des articles tagués Numérique

Le ministère de la Culture marocain a annoncé le lancement d’une bibliothèque de livres numériques au service des ressortissants du Maroc.

 

Écrit par Elizabeth Sutton 

328 480 ebooks sont désormais à portée de clics des lecteurs marocains. Ces livres numériques sont à la disposition du public en passant par les bibliothèques du pays.

Une bibliothèque multilingue

Cette gigantesque bibliothèque met à disposition 141.500 livres en français, 58.400 en anglais, plus de 20.600 titres en arabe et 8000 dans d’autres langues étrangères.

Ce nouveau service est à la fois un coup de pouce aux maisons d’édition en langue arabe et pour lecteurs de tous les âges.

Le contenu est varié afin de satisfaire toutes les envies. L’autre objectif est d’étoffer le catalogue des bibliothèques publiques pour fournir des contenus à environ 9.979 comptes au profit des lecteurs. Enfin, le ministère espère faire grandir le goût à la lecture en permettant de télécharger des livres gratuitement et obtenir des informations de manière instantanée et avec un minimum d’effort.

Pour accéder à cette bibliothèque, il suffit de contacter les bibliothèques publiques des différentes régions du Royaume.

 

[Source : http://www.idboox.com]

Capture d’écran présentant les alphabets de la langue Ewe, prise sur de la chaîne  YouTube de Sena Gameli [1]

Écrit par Jean Sovon

Au Togo, la promotion des langues nationales hormis le français relève surtout d’initiatives personnelles en ligne, même si le gouvernement tente de promouvoir leur enseignement.

Alors que le français demeure la langue officielle du Togo, 53 langues [2] locales y sont parlées. Elles appartiennent principalement à deux groupes: les langues gour [3] parlées au nord, et les langues kwa parlées au sud. Les deux groupes sont rattachés à la famille linguistique nigéro-congolaise [4]. Parmi toutes ces langues, on distingue l’éwé [5], le kabyè [6], le tem [7], le moba [8], le peul. [9]Deux de ces langues sont reconnues comme langues nationales du pays [10] depuis 1975: l’éwé, qui domine au sud du pays, et le kabyè, pratiqué surtout au nord.

La reconnaissance de ces deux langues contribue théoriquement à leur insertion dans le système éducatif du pays, car elles sont non seulement parlées mais aussi écrites. Elles occupent toutefois une fonction relative car elles sont reléguées au rang de matières facultatives dans le système éducatif, et ce à partir du cours secondaire.

De plus, elles ne sont pas enseignées sur l’ensemble du territoire, et ne sont pas utilisées pour enseigner d’autres disciplines. En effet, malgré des déclarations d’intention fréquentes, comme ce symposium sur l’introduction du bilinguisme dans l’enseignement [11] tenu en juillet 2022 au cours duquel les autorités togolaises manifestent leur volonté d’introduire l’enseignement en langue éwé dans la région Maritime au sud du pays, et en Kabyè dans la région de la Kara au nord du pays, les enfants togolais ont rarement la possibilité de suivre des cours de langues nationales autres que le français.

Une mosaïque linguistique qui complique l’enseignement des langues

La situation n’est pas la même si on compare l’éwé et le kabyè. Le sud est plus homogène linguistiquement parlant, et la grande majorité des habitants parle l’éwé à la maison et dans la rue. Au nord, le kabyè ne domine pas le paysage linguistique de façon aussi marquée du fait de la réticence d’autres ethnies de cette partie du territoire à l’apprendre au détriment de leurs langues locales.

Dans une parution, le site icilome [11] pose les clefs du débat:

(…)Le kabyè et l’éwé étaient enseignés comme deuxième voire troisième langue, respectivement au nord et au sud du pays. Sans aucune réussite notable. Si l’éwé constitue la lingua franca dont l’enseignement était accepté sans conteste par la majorité des citoyens au sud, l’enseignement du kabyè l’était moins au nord, qui a un paysage sociolinguistique beaucoup plus varié(…)

Dans un post sur sa page Facebook, la plateforme Veille Citoyenne Togo [12], une organisation de la société civile togolaise, revient sur cette volonté des autorités en ce qui concerne l’enseignement de ces deux langues:

L’enseignement des langues nationales à l’école.
La réforme de l’enseignement au Togo en 1975 a introduit l’enseignement du kabyè et l’éwe dans les écoles publiques sur toute l’étendue du territoire national. L’enseignement de ces 2 langues était dans le but de renforcer l’unité nationale.
47 ans après, il est important d’apporter des améliorations à cette réforme parce que l’unité nationale ne saurait se faire avec 2 langues nationales.
Au Togo, il existe plus de 50 langues locales, mais chaque région a une langue dominante.
Il serait donc nécessaire, et dans le souci de l’unité nationale d’enseigner la langue dominante d’une région dans toutes les écoles publiques de ladite région.
En effet, le moba, qui est la langue dominante dans la région des savanes, doit être enseigné uniquement à tous les élèves inscrits dans les écoles publiques et privées dans cette région.
Le tem, qui est la langue dominante dans la région Centrale, doit être enseigné aux élèves de toutes les écoles publiques et privées dans cette région.
Par ces 2 exemples concrets, l’éwe et le kabyè doivent être respectivement enseignés dans la région Maritime et dans la région de la Kara.
Au Ghana, ce système a été adopté pour préserver l’unité nationale du pays.
Par ailleurs, dans le souci de l’unité nationale, il faut introduire une réforme qui modifie la loi qui fait de l’éwe et du kabyè les 2 langues nationales. Il faut élargir cette liste à 5 langues nationales correspondant aux 5 régions du Togo.
Le moba, le tem et l’ouatchi doivent être ajoutés à la liste des langues nationales au Togo.
À la télévision nationale et dans les médias publics, le journal en langue nationale doit se faire dans les 5 langues nationales cités ci-dessus.

Les commentaires sous ce post démontrent à suffisance la divergence des uns et des autres par rapport à la position des autorités.

Le digital au secours de l’enseignement de l’éwé

Un élément essentiel est en train de changer la donne : l’usage répandu des smartphones et l’accès à l’internet. Ainsi, la digitalisation de l’enseignement et de la pratique des langues locales devient une réalité.

Cette vidéo de TV5Monde [14] montre comment le smartphone est introduit comme support pédagogique grâce à une application développée au Togo et introduite dans certaines écoles :

Dans le contexte togolais, on peut citer l’exemple de Roger Mawulolo Lasmothey [15], un Togolais vivant au Sénégal, blogueur et passionné de cette langue. Il est l’initiateur de cours en ligne en langue éwe.

Sur son compte Facebook [16], il donne des indications pour apprendre cette langue, comme le montre cette capture d’écran :

Sur son compte Twitter, il explique le terme indépendance dans cette langue locale :

Ces initiatives lui ont valu des nominations à des prix nationaux, comme la cinquième édition de Togo Top Impact [23], un évènement qui récompense les acteurs togolais qui ont impact grâce à leur engagement.

Une autre initiative est l’enseignement de la langue éwé, initié par Sena Gameli sur son compte YouTube [30]. Sena est un jeune togolais qui est né et a grandi en France mais qui veut rester proche de ses racines africaines.

Ici, une vidéo de ses leçons sur sa chaîne YouTube :

Il a ainsi permis à plusieurs personnes d’avoir des notions de bases tant à l’oral qu’à l’écrit. Des commentaires sous cette vidéo témoignent de son apport à l’apprentissage de cette langue auprès des Togolais de la diaspora. Selon des estimations de 2016, la diaspora togolaise [31] compte 1,5 à 2 millions de personnes dont 80% réside dans des pays africains comme le Ghana, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, et en Europe, principalement en Allemagne, France, Italie et Belgique.

Ces initiatives linguistiques en ligne démontrent un véritable appétit pour l’apprentissage et la pratique en ligne. La balle est désormais dans le camp du gouvernement qui devrait accélérer les moyens pour un enseignement moderne et efficace en ces langues.

Article publié sur Global Voices en Français: https://fr.globalvoices.org

URL de l’article : https://fr.globalvoices.org/2023/05/05/278779/

URLs dans ce post :

[1] YouTube de Sena Gameli: https://www.youtube.com/watch?v=qvDWzybR3dY

[2] 53 langues: https://fr.wikipedia.org/wiki/Togo#Langues

[3] les langues gour: https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_gour

[4] nigéro-congolaise: https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_nig%C3%A9ro-congolaises

[5] éwé: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89w%C3%A9_(langue)

[6] kabyè: https://fr.wikipedia.org/wiki/Kabiy%C3%A8_(langue)

[7] tem: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tem_(langue)

[8] moba: https://fr.wikipedia.org/wiki/Moba_(langue)

[9] peul. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Peul

[10] sont reconnues comme langues nationales du pays: https://assemblee-nationale.tg/wp-content/uploads/2021/05/constitution-consolidee-derniere-version.pdf

[11] symposium sur l’introduction du bilinguisme dans l’enseignement: https://icilome.com/2022/07/togo-enseignement-dans-les-langues-maternelles-kabye-au-nord-ewe-au-sud/

[12] plateforme Veille Citoyenne Togo: https://www.facebook.com/TogoVeille/posts/971372454261751/?paipv=0&eav=AfbcOOUcLdsIYvYa0vndcbR_cNU7PLIl4Bv_OmQAIHckhRGes_v-Br6qsTZ7tEERkFU&_rdr

[13] #VeilleCitoyenneTogo: https://www.facebook.com/hashtag/veillecitoyennetogo?__eep__=6&__cft__%5B0%5D=AZWz5GxYGDrmHsjs3dEZmZvQwp3d51fN2Nw9_JwLPI0bZ8o4lo_sZFew8yVZneIYzG5PeBw6jf65-b27CJR8CAren1xPC7ASNYn-SkaNv1kRLZEZtUz6Rh6ok8QZ9GV0buA&__tn__=*NK-R

[14] TV5Monde: https://www.youtube.com/watch?v=Yk0AjKB-vN8

[15] Roger Mawulolo Lasmothey: https://twitter.com/RogerLAS

[16] Facebook: https://m.facebook.com/mawulolo.las?eav=AfYIO40pdeZ4_7VNdt1QADMLB3-U7jD4utHhxCnkVwuw2LYxzEhJfMEhwnFyFKe0gm4&paipv=0

[17] https://t.co/yzZD0GDlNg: https://t.co/yzZD0GDlNg

[18] #ewe: https://twitter.com/hashtag/ewe?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw

[19] #tɔɖiamawulolo: https://twitter.com/hashtag/t%C9%94%C9%96iamawulolo?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw

[20] #Blog228: https://twitter.com/hashtag/Blog228?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw

[21] pic.twitter.com/R9McECXzcj: https://t.co/R9McECXzcj

[22] April 27, 2023: https://twitter.com/Blog228/status/1651548924178575361?ref_src=twsrc%5Etfw

[23] Togo Top Impact: https://twitter.com/TogoTopImpact?s=20

[24] @DidierKissode: https://twitter.com/DidierKissode?ref_src=twsrc%5Etfw

[25] #TgTwittos: https://twitter.com/hashtag/TgTwittos?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw

[26] @TogoTopImpact: https://twitter.com/TogoTopImpact?ref_src=twsrc%5Etfw

[27] #Togo: https://twitter.com/hashtag/Togo?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw

[28] pic.twitter.com/yNduZ0DWH1: https://t.co/yNduZ0DWH1

[29] January 18, 2023: https://twitter.com/leTogoRT/status/1615648703070572553?ref_src=twsrc%5Etfw

[30] Sena Gameli sur son compte YouTube: https://www.youtube.com/@Mawuakpe

[31] diaspora togolaise: https://publications.iom.int/fr/books/migration-au-togo-profil-national-2015

En quelques décennies d’existence, Blaise Pascal aura marqué la réflexion scientifique et philosophique de l’Europe entière. Savant et inventeur de génie, il crée la première calculatrice de l’histoire, la pascaline, mais se révèle aussi mystique et polémiste dans ses écrits. Le domaine public permet de les redécouvrir gratuitement, au format numérique, à commencer par les célèbres Pensées.

 

Publié par Antoine Oury

Les titres ci-dessous sont disponibles en téléchargement gratuit aux formats Mobipocket, EPUB, PDF, Word et autres.

À lire: Un timbre Blaise Pascal : le roseau pensant sur les dents ?

Essais :

La Machine d’arithmétique, 1645, via Bouquineux

De l’Esprit géométrique et de l’Art de persuader, 1657, via Ebooks libres et gratuits

Pensées, 1669, via Ebooks libres et gratuits

Correspondance :

Les provinciales, 1656-1657, via Ebooks libres et gratuits

Retrouver des livres numériques à télécharger gratuitement

 

[Photographie : le masque mortuaire de Blaise Pascal (ActuaLitté, CC BY SA 2.0) – source : http://www.actualitte.com]

Gallica fête ses 25 ans et ses 10 millions de documents patrimoniaux ! La bibliothèque numérique de la BnF s’est enrichie au fil du temps et propose des trésors, le tout gratuitement.

 

Écrit par Elizabeth Sutton 

Ce dix millionième document, Papillons d’Emile-Allain Seguy, un ouvrage de 1925 contenant de magnifiques planches colorées, est à la disposition de tous.

Gallica est la plus importante bibliothèque francophone numérique au monde.
C’est un hommage à la culture proposant : livres, journaux et revues, mais aussi manuscrits, cartes et plans, estampes, photographies, partitions, vidéos, enregistrements sonores et objets. Ces données sont consultables librement et gratuitement sur le web.

10 millions et après ?

Gallica n’a eu de cesse de proposer des outils de plus en plus pertinents pour permettre de découvrir des documents. La bibliothèque numérique ne s’arrête pas là et a pas mal de projets dans sa besace.

Dès la fin de l’année 2023, Gallica documentera l’histoire des jeux vidéo. Elle intégrera des photographies des objets, mais aussi la possibilité de jouer à ces jeux.

Le développement de Gallica passe aussi par celui des outils permettant de mieux naviguer dans les collections numérisées. L’intelligence artificielle est une des innovations qui permettra d’offrir des services innovants de fouille d’images.
Dès 2024, ce projet ambitieux permettra de dénicher parmi les millions de documents en ligne sur Gallica les illustrations présentes dans les livres, la presse et les manuscrits. Un enjeu de découvrabilité essentiel pour les années à venir.

À plus long terme, la technologie de reconnaissance d’écriture manuscrite (HTR) rendra possible une exploration nouvelle des contenus. Du côté de Gallica intra-muros, qui permet d’accéder au sein de la Bibliothèque à des documents encore sous droits, c’est le tout nouveau dépôt légal numérique créé par la loi du 30 décembre 2021 qui alimentera progressivement la collection disponible dans les salles de recherche de la BnF. Un très grand nombre de documents nés numériques sera accessible à terme en salle de lecture. Découvrez Gallica

 

[Source : http://www.idboox.com]

Gigante estaria abusando do poder econômico para influenciar internautas sobre o PL das Fake News, recomendando conteúdo de sites extremistas

 

Escrito por Ana Gabriela Sales

Líder global do mercado de buscas na internet, o Google tem favorecido sites de extrema-direita, publicadores de fake news, negacionismo e revisionismo histórico, nas pesquisas de usuários por informações sobre o Projeto de Lei nº 2630/2020, chamado popularmente de PL das Fake News.

A informação é do relatório “A guerra das plataformas contra o PL 2630“, produzido pelo NetLab, o Laboratório de Estudos de Internet e Mídias Sociais da Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ).

De acordo com o estudo, a investida faz parte de uma ofensiva das empresas big techs – o Google, também responsável pelo Youtube, e a Meta, dona do Facebook, Instagram e WhasApp – contra o PL, que está na pauta da Câmara dos Deputados desta terça-feira (2).

A análise mostrou que, em meio à recomendação de fontes sobre o “PL 2630”, o Google tem redirecionado usuários para “sites nocivos”, “hiperpartidários” e que estão em campanha aberta contra o PL, uma vez que as respectivas sugestões desses portais aparecem logo na primeira página dos resultados de buscas anônima ou orgânica.

Segundo o levantamento, na busca anônima pelo termo “PL 2630”, o portal indicado é o Boletim da Liberdade, do ex-deputado federal Paulo Ganime (Novo/RJ), e que tem divulgado falas do deputado federal Kim Kataguiri (União/SP) que aludem a uma “censura generalizada” e à “perda da liberdade de expressão” caso o PL das fake news seja aprovado.

“Outra publicação indicada na primeira página do Google em busca anônima sobre o PL 2630 foi um texto da Revista Oeste, fonte considerada bolsonarista e acusada de disseminar desinformação”, ressaltou trecho do estudo. 

Já a fonte indicada como resultado da busca orgânica na primeira página do Google para o termo “PL 2630” foi o portal de desinformação Pleno News. “Além de falar em censura, o texto divulga apenas as posições de parlamentares da oposição, citando nominalmente a atuação do Partido Novo, da Bancada Evangélica e do Partido Liberal”.

Ainda, entre os principais resultados orgânicos na primeira página da busca do Google, há também impulsionamentos pagos pelo Brasil Paralelo, site da produtora audiovisual de extrema-direita acusada de disseminar desinformação.

Além disso, o relatório chama atenção que o YouTube tem sugerido na primeira página vídeos de transmissão ao vivo feitos contra o PL e que no Twitter usuários denunciaram que “o YouTube está pressionando criadores de conteúdo no painel interno da plataforma com um “alerta” de que a aprovação do PL2630 os irá prejudicar diretamente”.

Abuso de poder econômico e violação contra o direito à informação correta

Chamado de “PL da Censura” pela oposição, o PL 2630 visa impedir a disseminação de conteúdos falsos no ambiente digital, prevê punições para quem descumprir as regras, além de monitorar o impulsionamento de propaganda eleitoral e conteúdos políticos.

Segundo o relatório do NetLab, há “evidências de que o Google vem apresentando resultados de busca enviesados para usuários que pesquisam por termos relacionados ao projeto de lei”. Além disso, hoje na página inicial do buscador aparece a mensagem: “O PL das fake news pode aumentar a confusão sobre o que é verdade ou mentira no Brasil”.

De acordo com o NetLab, “estas diferentes estratégias sugerem que o Google se aproveita de sua posição de liderança no mercado de buscas para propagar suas ideias e influenciar negativamente a percepção dos usuários sobre o projeto de lei em prol de seus interesses comerciais, o que pode configurar abuso de poder econômico”.

Prestação de contas 

Após a repercussão do relatório, o Ministério Público Federal acionou o Google e a Meta sobre o caso e cobrou esclarecimentos em até 10 dias. Já o ministro da Justiça e Segurança Pública, Flávio Dino, afirmou que vai encaminhar uma denúncia de práticas abusivas cometidas por Big Techs à Secretaria Nacional do Consumidor.

 

[Fonte: http://www.jornalggn.com.b]

 

Du blanc, du monochrome, pas d’illustration : en France, les maisons d’édition de littérature privilégient sobriété et homogénéité loin d’une tradition anglosaxonne qui conçoit la couverture comme une proposition graphique unique. Derrière cette spécificité française, une histoire de goût et de coût

Écrit par Alexis Magnaval

Rouge sur blanc crème chez Flammarion ou Gallimard, bleu sur blanc aux Éditions de Minuit, jaune chez Grasset, bleu marine chez Stock… En matière d’édition de littérature, les codes couleur sont immuables et discrets ; l’illustration semble réservée à certains genres : le polar, la SF, le roman de gare, les best-sellers… En Angleterre ou aux États-Unis, l’effort graphique est ancré de plus longue date, avec parfois même une logique de couverture unique, conçue sur mesure pour chaque livre.

Un principe qui est longtemps resté une exception en France, à l’instar du travail de Pierre Faucheux, qui a conçu les couvertures des livres de poche. “Aux yeux des lecteurs et lectrices américains et anglais, nos couvertures de romans apparaissent très pauvres”, explique Clémence Imbert, agrégée de lettres modernes et docteur en esthétique, sciences et technologies des arts. Quand ils entrent dans une librairie et qu’on leur montre notre dernier prix littéraire, ils tombent des nues. Ils ont l’impression qu’on leur propose un roman publié à compte d’auteur”. L’édition à compte d’auteur, c’est lorsqu’un auteur paye lui-même les frais d’impression, pour éviter le processus de sélection par une maison d’édition classique. Avec, généralement, des couvertures neutres.

Le blanc ça fait sérieux ?

Dans Les Couvertures de livres (Actes Sud/L’Imprimerie nationale), Clémence Imbert décortique la conception et l’histoire de celles-ci. Selon elle, derrière cette tradition française se cache une question de goût et de coût. L’emblématique “collection Blanche” de Gallimard voit le jour en 1911, avec un fond crème, un lettrage rouge et noir et deux légers filets. Un style qui inspirera bien d’autres maisons. Le design épuré est gage de sérieux, dans un pays où élégance et bon goût riment souvent avec sobriété. On fait confiance au texte pour ne pas tomber dans des compromissions mercantiles. Une sorte d’élitisme à la française qui distingue la “littérature blanche” d’autres styles considérés comme plus populaires, oubliables, voire jetables. Des styles pour lesquels on ajoute de la couleur pour “attirer le chaland”.

Une sobriété devenue une image de marque

Paradoxalement, ce minimalisme est devenu une image de marque. “Ces couvertures françaises, même si elles ont l’air simples, dépouillées, et par conséquent très peu vendeuses, correspondent pourtant à une stratégie : mettre en avant le nom de l’auteur et le titre que l’on fait ainsi briller en majesté”, analyse la professeure de littérature et d’histoire du graphisme. Le théoricien de la littérature Gérard Genette parle de “puissance symbolique de ce degré zéro, le blanc faisant office de signe par absence de signifiant”. Robert Massin, graphiste et typographe emblématique, disait lui que les couvertures blanches de chez Gallimard font un « trou dans la vitrine« . Par ailleurs, le blanc est plutôt un blanc crème. Parmi les premières couvertures blanches, il y a celle du Silence de la mer de Vercors, paru en 1942 d’une pureté totale : “Ce qui était étonnant déjà à l’époque, puisque le blanc jaunit, il vieillit mal » contextualise Clémence Imbert. « Mais ce choix s’explique par les pénuries de la guerre.” C’est une autre explication : les frais d’impression coûtent cher, surtout la quadrichromie. Ajoutons les frais pour rémunérer un graphiste ou un photographe et le montant des droits d’auteur à payer, et la facture s’alourdit pour l’éditeur.

Zulma, Gallmeister, etc. : les petits éditeurs cassent les codes

Depuis quelques temps déjà, le classicisme marque le pas et on trouve de la couleur sur les étagères des libraires. “Les couvertures blanches sont en train de céder du terrain, observe la professeure de littérature. D’abord, elles sont de plus en plus souvent habillées d’un bandeau ou d’une demi-jaquette sur lesquelles il va y avoir une image.” Les maisons d’édition qui se lancent ont intérêt à ce que leurs livres soient remarqués. “Ces jeunes maisons d’édition font souvent appel à des graphistes ou à des illustrateurs, en leur laissant carte blanche pour proposer des visuels inventifs”, explique Clémence Imbert. L’incarnation de cette tendance, c’est David Pearson, un illustrateur britannique, qui a collaboré avec Wes Anderson, sur le film The Grand Budapest Hotel comme consultant en typographie. Pearson officiait chez les Anglais de Penguin Books, puis a été débauché par la maison française Zulma. Celle-ci dit avoir triplé ses ventes en le recrutant et en créant un univers très singulier. Vu que les ventes en ligne se développent, la couleur permet enfin de mieux apparaître dans les petites vignettes qui quadrillent vos pages Internet. Elle est aussi un moyen de renforcer le sens matériel de l’objet livre pour se défendre de la menace de leurs alter egos numériques.

 

Apple et Google ont partagé leurs inquiétudes concernant des contenus à teneur pornographique accessible via Amazon et son service d’abonnement Kindle Unlimited. Les utilisateurs mineurs auraient ainsi accès à des photos sexuellement explicites ainsi qu’à des textes érotiques. Les deux géants appellent Amazon à renforcer sa modération de contenu. 

Écrit par Fasseur Barbara

Deux familles ont contacté l’agence de presse britannique Reuters. Leurs fils, des préadolescents, avaient pu télécharger du contenu explicite via le service d’abonnement de contenus numériques Kindle Unlimited d’Amazon. Ils ont profité de photographies haute en couleur sur l’application iPhone de Kindle.

Mais nul besoin d’abonnement pour se procurer le matériel incriminé : des titres comme « Real Erotica : Amateur Naked Girls » ou encore « 75 hot Fully nude photos of a young blonde » serait également disponibles via la boutique en ligne Kindle d’Amazon afin d’en profiter sur les versions mobiles de l’application.

Si dans un premier temps les parents ont été attirés par le service d’abonnement facturé 10 $ par mois, ils ont rapidement déchanté. Pensant offrir à leur progéniture un accès illimité à des séries de livres adaptées à leur âge – qui serait autrement plus coûteux à l’achat unitaire, ils avaient choisi cette formule, plus fournie que l’abonnement Kids + d’Amazon.

En roue libre ?

Les titres mis en cause sont principalement autopubliés par le biais de la branche Kindle Direct Publishing d’Amazon. Ce service permet à tout un chacun d’autopublier ses livres quasi instantanément via Amazon, et de désigner le contenu comme disponible au service Kindle Unlimited. Service qui ne permet aucun contrôle parental…

Bien que les termes d’utilisation stipulent qu’Amazon peut refuser la vente de contenu « offensant ou inapproprié » ou encore de matériel « contenant de la pornographie ». Nombres d’ebooks erotiques peuvent être vus en noir et blanc sur les appareils Kindle et en couleur sur les applications mobiles éponymes.

Un vent de liberté…

Pour toute réponse, Amazon a déclaré : « Nous nous engageons à fournir une expérience d’achat et de lecture sûre à nos clients et à leur famille. Nous prenons des questions comme celle-ci au sérieux. Nous examinons toutes les informations disponibles et prenons des mesures au fur et à mesure de nos découvertes. »

Apple de son côté a déclaré : « Nous avons partagé ces préoccupations avec le développeur et travaillons avec lui pour garantir que son application est conforme à nos directives. » Enfin Google a également fait part d’un communiqué dans lequel l’entreprise souligne « Google Play n’autorise pas les applications contenant ou faisant la promotion de contenu sexuel et nous avons pris contact avec le développeur à ce sujet. »

La société créée par Jeff Bezos aurait des garde-fous bien plus stricts pour son service Amazon Kids +, mais il est conçu et commercialisé pour les enfants âgés de 3 à 12 ans, laissant Kindle Unlimited comme seule option de service d’abonnement pour les clients à la recherche de contenu destiné aux 13 à 17 ans…

[Photo : Kathryn Cartwright (CC BY-SA 2.0) – source : http://www.actualitte.com]

Il ne lui manque que l’odeur du bon pain chaud ! L’exposition Paris, capitale de la gastronomie, du Moyen-Âge à nos jours vient d’ouvrir ses portes à La Conciergerie !

Écrit par Elizabeth Sutton 

Jusqu’au 16 juillet pénétrez dans l’enceinte du somptueux Palais de la Cité. Chargé d’histoire, il va vous en raconter une absolument incroyable, celle de la gastronomie parisienne ! Réservez votre entrée ici

Le Centre des Monuments Nationaux a réuni des œuvres d’art, manuscrits, enluminures, menus originaux, mais aussi une sélection d’arts de la table, tableaux, créations culinaires, vidéos et photographies pour un voyage à travers les siècles qui ouvre l’appétit.

Une scénographie et des raretés à déguster avec les yeux

Le décor est planté, les équipes ont soigné le parcours. La scénographie est fabuleuse, on traverse les siècles de façon étonnante et surprenante.

L’exposition explore le rôle de Paris, capitale politique dans le rayonnement de la gastronomie française.

On débute le parcours à la découverte du premier banquet médiéval du 6 janvier 1378.

On fait ensuite un bon dans le temps avec le festin offert par Catherine de Médicis en 1549. Le périple se poursuit avec le repas offert à Louis XIV par la ville de Paris.

Puis, on est transporté dans le mémorable dîner au Louvre lors de la première visite de la reine Elizabeth en France. L’exposition fait même un focus sur le plus grand repas de chef d’États jamais organisé lors de la COP21 en 2015.

Le ventre Paris

Entre ces moments de bombance, on découvre aussi la gastronomie en Île-de-France, les spécialités culinaires, la création du premier restaurant, les bistrots, les bouillons, les pâtisseries…

On s’arrête un long moment pour admirer la reconstitution d’un salon privé dans un célèbre restaurant parisien.


Paris, capitale de la gastronomie n’omet pas non plus de nous faire découvrir le Ventre de Paris, à savoir les halles. On part alors à la rencontre des maraîchers, bouchers… et de celles et ceux qui contribuent jusqu’à aujourd’hui, avec Rungis, à alimenter le cœur nourricier de Paris et sa région.

Des curiosités gourmandes

Tout le parcours est ponctué de focus sur des tableaux qui reflètent parfaitement la gastronomie à travers les âges.

L’argenterie et ses multiples couverts qui ont chacun leur utilité, la porcelaine, les livres de recettes qui ont traversé les siècles…

Coup de chapeau au buffet et au lustre réalisé par Poilâne fait entièrement de pain. Le célèbre boulanger l’a imaginé à la demande du sémillant Salvador Dali !

Un voyage immersif et numérique

Entrez dans les cuisines de la Conciergerie. Histovery, société française spécialisé dans la réalité augmentée, vous invite à découvrir les cuisines ainsi qu’un banquet du Moyen-Âge.


Les équipes du musée vous fournissent une tablette et là commence un voyage sympathique en réalité augmentée !

Paris, capitale de la gastronomie est une exposition riche dans tous les sens du terme, après cette visite vous n’aurez qu’une envie : vous engouffrer dans un délicieux restaurant, typiquement parisien bien sûr !

 

[Source : http://www.idboox.com]

Juan Javier Salazar, Perú, país del mañana, 2005, serigrafía sobre tela, 102 x 174.5 cm. Museo de Arte de Lima. Comité de Adquisiciones de Arte Contemporáneo 2007. Donación Oswaldo Sandoval

El Museo de Arte de Lima – MALI y la Fundación Telefónica Movistar presentan Historias. Arte y Cultura del Perú, plataforma digital que ofrece al público contenidos originales sobre artistas, obras y temas relacionados a la historia del arte en el Perú, explorando nuevos formatos de presentación más accesibles, interactivos y relevantes para los usuarios.

Este proyecto es el resultado de una rigurosa investigación académica de un equipo multidisciplinario conformado por historiadores, arqueólogos, fotógrafos, curadores, numismáticos, entre otros, que han compaginado en esta plataforma valiosa información educativa (videos, textos, imágenes, gráficas) acerca de la historia del arte y cultura del Perú.

En esta plataforma digital se pueden encontrar biografías de artistas, personalidades y creadores (se puede filtrar la búsqueda según su actividad u orden alfabético) e información e imágenes sobre sus obras más destacadas.

«La pandemia nos hizo ver las posibilidades inexploradas del mundo digital. Historias es la respuesta a ese reto, que nos impulsa a buscar nuevas formas de ampliar el acceso al arte en el Perú. Queda todavía mucho por hacer. Esperamos que más personas e instituciones se sumen a este esfuerzo, para poder explotar todo el potencial de esta nueva plataforma», señala Natalia Majluf, historiadora e investigadora de arte y líder del proyecto.

Historias. Arte y cultura del Perú ofrece una colección digital de obras que, para facilitar la búsqueda del usuario, se encuentran divididas según las épocas a las que pertenece (prehispánico, colonial, republicana, moderna y contemporánea) y clasificadas según sus características, tipos o materiales utilizados para su creación (cerámica, textil, dibujo, grabado, metales, escultura, collage, instalación, etc.)

Historias. Arte y Cultura del Perú. Nueva plataforma digital del MALI

La sección Historias de la plataforma se organiza en base a breves relatos sobre temas tan diversos como la caricatura a inicios del siglo XX, las tapadas de Lima, el comercio entre templos durante el Horizonte Temprano, los instrumentos musicales, la mitología y la iconografía de culturas peruanas, la imagen “queer” de Lima en el siglo XIX, la importancia del Spondylus o “mullu” en el antiguo Perú, entre otras.

Historias. Arte y cultura del Perú presenta también una sección que facilita las búsquedas  a través de un mapa interactivo de las culturas prehispánicas del Perú, con contenidos lúdicos y dinámicos acerca de sus periodos de desarrollo y lugares de influencia.

«El Museo de Arte de Lima tiene una relación de larga data con Fundación Telefónica Movistar para el desarrollo de múltiples proyectos con un gran énfasis en el arte, la educación y la tecnología. A grandes proyectos expositivos sobre artistas locales de renombre como Tilsa Tsuchiya, Mario Urteaga o Fernando Bryce se suman proyectos de intervención en el espacio público como Centro Abierto y proyectos que incorporan nuevas tecnologías. Ahora “Historias. Arte y Cultura en el Perú” constituye un nuevo capítulo en esta alianza cuya misión es contribuir con la difusión y el acceso del arte para todos los peruanos y peruanas», resaltó Sharon Lerner, directora del Museo de Arte de Lima.

Sergio Zevallos, Andróginos, 1998-2000, grafito, pastel y témpera sobre papel, 160 x 115 cm. Museo de Arte de Lima. Comité de Adquisiciones de Arte Contemporáneo 2013. Donación del autor

Datos sobre Historias. Arte y cultura del Perú

  • 6000 obras de arte
  • 900 biografías de artistas
  • 600 textos explicativos de obras
  • 40 entradas sobre culturas precolombinas
  • Textos sobre conceptos relacionados al arte
  • Información sobre exposiciones virtuales basadas en de veinte años de exposiciones en el MALI.

El desarrollo y realización de esta plataforma educativa digital ha sido posible gracias a la permanente colaboración entre Fundación Telefónica Movistar y el MALI, una alianza que, a lo largo de más de veinte años, ha hecho posible la presentación de importantes exposiciones y programas educativos al servicio del público en general.

 

[Fuente: http://www.artishockrevista.com]

«A cidade e os seus muros incertos», de 600 páxinas, chega tras a publicación no 2017 de «A morte do comendador»

Murakami, durante a súa visita a Santiago no 2009 para recoller o premio San Clemente.

Seguidores do escritor Haruki Murakami congregáronse este xoves en librerías de todo Xapón para comprar a última obra do coñecido autor, The City and its Uncertain Walls (A cidade e os seus muros incertos), a primeira novela longa que publica en seis anos. Unha librería no céntrico barrio tokiota de Shinjuku abriu pasada a medianoite para que os centenares de afeccionados alí congregados puidesen comprar o libro, entre aplausos e berros de emoción, mentres que outras tendas da cidade prepararon postos na entrada para facilitar as vendas.

«É a primeira novela longa despois de seis anos. Eu que son afeccionado de Murakami agardábao persoalmente e confío que moitos outros seguidores tamén, polo que agardamos unha boa venda hoxe», explicoulle a Efe o responsable da sección de libros xaponeses da cadea de librerías Maruzen, Kengo Tomoda.

A novela, de máis de 600 páxinas, chega tras a publicación en 2017 de Killing Commendatore (A morte do comendador), e a primeira que se publica simultaneamente en papel e en formato electrónico. Tomoda explicou que á hora da apertura xa había un pequeno grupo congregado ás portas da tenda para comprar o libro, algo que lle alegra xa que hoxe en día considera que é «difícil» poder vender novelas, ademais da crecente competencia cos formatos dixitais.

O xeitoso autor xaponés xa publicara unha historia cun título similar nunha revista literaria en 1980 que chamou The City, and its Uncertain Walls —engade unha coma— e que considerou un fracaso xa que estaba «a medio enfornar», polo que nunca tivo maior percorrido ata agora, segundo explicou en entrevistas a medios locais. Este novo libro completa esa historia orixinal dividíndoa en tres partes: a primeira, que está contada en primeira persoa e na que un narrador chega a unha cidade de altos muros onde o seu eu adolescente habíalle devandito que podería atopar ao seu verdadeiro eu. Na segunda parte, o protagonista regresa ao mundo real e convértese no director da biblioteca dun pequeno pobo na prefectura de Fukushima (nordeste do Xapón), onde vive unha misteriosa experiencia.

300.000 exemplares

«Haruki Murakami é famoso no mundo e hoxe como sabía que ía saír unha nova novela, vin comprala. Cada vez que sae algo seu nas librerías, pono todo así, polo que ten moita fama», afirma Yukihiro Honsei, hispanoxaponés e residente en Chiba (leste de Tokio ), despois de comprar o novo libro. A editorial que publica o libro no Xapón, Shinchosha, confirmou que esta primeira edición no país asiático conta con 300.000 exemplares, unha cifra bastante superior ao habitual para outras novelas, e sae á venda a un prezo de 2.970 iens (uns 21 euros) en tapa dura. Aínda descoñece cando chegará ao resto do mundo.

Nacido en Kioto (oeste do Xapón), Murakami, de 74 anos, debutou na literatura en 1979 coa novela Escoita a canción do vento e é coñecido por obras como Norwegian wood-Tokio bluesKafka na beira ou as máis recentes 1Q84 e Homes sen mulleres. As súas obras foron traducidas a máis de 50 idiomas e a súa traxectoria foi recoñecida con numerosos premios, entre eles o Hans Christian Andersen, o Franz Kafka ou Arcebispo San Clemente de Santiago de Compostela. 

 

[Imaxe: Sandra Alonso – fonte: http://www.lavozdegalicia.es]

El navegador inclou la llengua en les indicacions de veu del GPS

Google Maps, el navegador GPS més utilitzat pels usuaris, ja ofereix les indicacions de veu en català, segons han assenyalat diversos usuaris a les xarxes socials i coordinadores i entitats com l’Aliança per la presència digital del català i Plataforma per la Llengua.

“Tot i ser encara incipient, és una gran notícia perquè molts usuaris que tenien el telèfon configurat en altres idiomes per disposar de veu a Maps, ara el poden configurar en català”, ha comentat l’Aliança en una piulada a Twitter.

Fins ara, els usuaris de Google Maps havien de tenir configurada l’aplicació en altres idiomes si volien que el navegador els donés indicacions de veu. Si es tenia configurada en català, només s’emetien senyals acústics quan el conductor havia de fer alguna maniobra com ara sortir de l’autopista i indicacions com ara girar estaven escrites en aquesta llengua. Fa temps, per poder tenir indicacions de veu amb el Google Maps calia tenir tot el mòbil configurat en un idioma que estigués inclòs en el menú de les indicacions de veu. Aquest fet feia que alguns usuaris renuciessin a tenir el dispositiu configurat en la seva llengua.

La incorporació del català a Google Maps arriba dos dies després que l’aplicació de vídeos curts TikTok hagi inclòs el català en la seva interfície.

 

[Font: http://www.diaridelallengua.cat]

El jurado reconoció al autor de «El interior» y «Larga distancia» como un «periodista total»  y «uno de los mayores exponentes de la mejor crónica latinoamericana».

El periodista y escritor argentino Martín Caparrós fue uno de los galardonados de la 40º edición de los Premios Ortega y Gasset de Periodismo, que reconoce los mejores trabajos publicados originalmente en español el año anterior, junto a la salvadoreña Julia Gavarrete y los españoles Xavier Aldekoa y Santi Palaciosde los medios El Faro, La Vanguardia y 5W respectivamente.

Autor de libros de crónica narrativa emblemáticos como « Larga distancia » (1992), que cambió el modo de pensar las relaciones entre periodismo y literatura, y « La volundad » (2006), retrato profundo de los jóvenes revolucionarios de los 70 coproducido con Eduardo Anguita, Caparrós fue distinguido con el premio a la trayectoria por un jurado que lo reconoció como un “periodista total » y « uno de los mayores exponentes de la mejor crónica latinoamericana”.

En casi cinco décadas de trayectoria, este autor nacido en Buenos Aires el 29 de mayo de 1957 trabajó en radio, televisión y prensa escrita, publicando crónicas, reportajes y ficciones en medios como Clarín, The New York Times, Internazionale y El país.

Creado en 1984 en memoria del filósofo José Ortega y Gasset, este premio resalta la defensa de las libertades, la independencia, el rigor y la honestidad como virtudes esenciales del periodismo, con dotaciones de 15.000 euros para cada ganador.

El jurado este año estuvo integrado por las escritoras y periodistas Lucía Lijtmaer, Elvira Lindo, Isabel Calderón, Pepa Bueno, directora de El país; Luis Gómez y Pedro Zuazua, también con cargos directivos en ese diario; el biólogo Miguel Delibes de Castro y la defensora del lector Soledad Alcaide, informaron los organizadores a la prensa internacional.

Los otros premiados

El premio Ortega y Gasset en la categoría de mejor historia periodística recayó sobre Julia Gavarrete por su entrevista a una familia que huye de El Salvador ante el temor a que algunos de sus miembros fueran condenados por un delito del que ya habían sido absueltos, publicada en El faro, “un medio valiente, que hace un periodismo excelente en un entorno muy difícil”, destacó el jurado.

En la categoría de mejor cobertura multimedia el premio fue para Xavier Aldekoa por la producción multimedia « Río Congo », publicada en La Vanguardia y construida con reportajes hechos a lo largo de los 4.700 kilómetros que van del nacimiento de ese río, en el interior de África, hasta su desembocadura en el océano Atlántico, pasando por cuatro países -Zambia, República Democrática del Congo, República del Congo y Angola- y dando cuenta de la historia, idiosincracia y tensiones en ese continente.

“Cada pieza es en sí misma un contenido periodístico de valor y en su conjunto forman un relato de viajes transversal en el que se abordan temas tan diversos como el medio ambiente o la desigualdad”, se lee en el fallo.

En tanto que el premio a la mejor fotografía fue para Santi Palacios, por una imagen publicada por la revista 5W que muestra los cadáveres de algunos de los más de 400 civiles asesinados en la ciudad ucraniana de Bucha en abril último en el marco de la invación rusa, diseminados en una autopista.

La instantánea “captura el horror de lo cotidiano en medio de una guerra y transmite la desolación y crudeza de la contienda. Evidencia, además, la soledad que rodea a la muerte. Tiene numerosos detalles que aportan información sobre lo sucedido en Bucha. Es una gran foto que tiene un elevado componente informativo”, dijo el jurado.

 

[Fuente: http://www.telam.com.ar]

Escrito por RAMÓN NICOLÁS

Por razóns imputables ao autor desta recensión, son fiel seguidor da obra creativa de Fran Alonso desde que esta comezou a ser pública e case me atrevo a afirmar que, privilexiadamente, mesmo antes de que esta adquirise forma de libro. Botando a vista atrás, foime imposible non deixar de asociar, un tanto inconscientemente, este Poemas inmóbiles de movemento estático, impecablemente editado por Chan da Pólvora na súa colección Areal de Melide, con dous dos seus primeiros libros, igualmente dominados por unha rechamante cor amarela na súa cuberta, como foron o seu iniciático A lúa no probador (1992) e, sobre todo, Tortillas para os obreiros (1996). Sexa casualidade ou non o da cor amarela, e inclínome polo primeiro, o certo é que agroma de xeito inevitable un intento de interpretación diacrónica da súa obra que aquí é imposible de realizar, pero que suscitaría uns resultados sorprendentes. Non é a súa produción, ben o sei, unha metáfora da evolución da poesía galega dos últimos trinta anos, nin creo que o autor escribise nunca pensando nese extremo, mais si se desvela de xeito natural e non planificado un indicio dos cambios que nela se operaron, aínda que sexa só por abrazar unha constante procura de evolución, de insubmisión tamén, cifrada nun intento de adoptar o poder da palabra e a propia comunicación aos novos tempos.

Neste libro, non é difícil bater cunha perspectiva rizomática que beirea o desalento ou a frustración que pode xerar a existencia, xa recreada pola voz do autor desde hai tempo, pero que calla aquí cunha urdime alimentada desde un proceso de reflexión esixente e erixido desde o estrañamento, a dualidade ou o xogo como elementos caracterizadores da súa estética. Todo se ilumina cunha luz nova, oblicua, integradora e global respecto das posibilidades creadoras —no volume ofrécese unha versión dixital en videopoema— que nacen da procura de novas vías expresivas, algunhas á captura do que semella imposible de aprehender, outras apuntando ás manifestacións da experiencia e do pensamento no corpo. Sempre á busca, igualmente, dun mesmo e das luces e sombras que acotío nos acompañan.

 

[Foto: Miguel Villar – fonte: http://www.lavozdegalicia.es]

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis

Il était une fois l’histoire d’un chêne, vieux de 210 ans, devenu un pilier en son royaume. Ce film d’aventure spectaculaire rassemble un casting hors du commun : écureuils, balanins, geais, fourmis, mulots…. Tout ce petit monde vibrant, vrombissant et merveilleux scelle sa destinée autour de cet arbre majestueux qui les accueille, les nourrit, les protège de ses racines jusqu’à sa cime. Une ode poétique à la vie où la nature est seule à s’exprimer.

• Titre original : Le Chêne et ses habitants
• Support testé : Blu-ray
• Genre : documentaire
• Année : 2022
• Réalisation : Michel Seydoux, Laurent Charbonnier
• Casting : le chêne, le balanin, l’écureuil, le geai, la chouette hulotte
• Durée : 1 h 20 mn 32
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 et 2.0 musique et sons d’ambiance
• Bonus : Leaflet avec QR codes donnant accès au dossier pédagogique et au podcast – instants nature inédits (15 mn 51) – interview de Michel Seydoux et Laurent Charbonnier (13 mn 50) – clip de «Et tu restes » de Tim Dup (4 mn 24) et son Making of (4 mn 19) – bande annonce (1 mn 15)
• Éditeur : Gaumont

 

  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_01.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_02.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_03.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_04.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_05.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_06.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_07.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_08.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_09.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_10.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_11.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_12.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_13.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_14.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_15.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_16.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_17.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_18.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_19.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_20.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_21.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_22.jpg
  • Click to enlarge image Blu-ray_Le_Chene_et_ses_habitants_23.jpg

 

Commentaire artistique

Comme l’annonce clairement le dossier de presse, Le Chêne et ses habitants est un documentaire qui se savoure « uniquement sur grand écran ». Effectivement le choix d’un tournage numérique avec finalisation en 4K et mixage en Dolby Atmos plaide pour cette recommandation… mais on se demande pourquoi les cinéphiles bien équipées n’ont pas eu droit à une sortie sur Blu-ray UHD avec mixage Dolby Atmos (ou au moins 7.1) ? Le pari de cette production ambitieuse et écoresponsable, outre l’évidente sensibilisation écologique de son thème, était de faire partager au spectateur quelques observations sur l’écosystème généré par un arbre, en l’occurrence un chêne, en ayant recourt strictement à des vues réelles non polluées par un commentaire. Pour parvenir à ce résultat, le projet, élaboré en accord avec le Museum national d’Histoire naturelle, devait concilier en même temps la rigueur des scientifiques et la nécessité narrative d’un film de cinéma. L’établissement de ce difficile équilibre a été assuré par le documentariste expérimenté, Laurent Charbonnier, aidé pour la scénarisation, construite à partir des «acteurs» naturels (arbre, oiseaux, insectes…), par Michel Fessier.

Produit et coréalisé par Michel Seydoux, Le Chêne et ses habitants «raconte» la vie animale et végétale qui se développe sur un chêne de Sologne âgé de 210 ans et idéalement situé près d’un étang. Un lent et long tournage sur plus d’une année – après une préparation de cinq ans – a été nécessaire pour obtenir les séquences, diversifiées au fil des saisons, qui aliment la narration : une des scènes clé de course poursuite a, par exemple, nécessité deux semaines de tournage pour un peu plus d’une minute à l’écran. Certaines scènes ont été travaillées en informatique (pousse des racines et d’un champignon). Quelques « acteurs », triés sur le volet, sont devenus les protagonistes d’une fiction semi-naturelle : on ne pourra plus ignorer les balanins, ces drôles d’insecte à long rostre qui pondent dans les glands, et trembler avec ce couple de geais défendant sa nichée contre les prédateurs ou ces mulots luttant contre l’inondation. La superbe photographie de leurs aventures sur le chêne ou près de lui a bénéficié des avancées techniques actuelles (drone, caméra endoscopique, caméra virtuelle, macro-vidéographie) et, selon les intentions des auteurs, le mixage sonore sophistiqué a été conçu comme une symphonie mêlant sons naturels, bruitages et la belle musique orchestrale de Cyrile Aufort chargée de « faire passer l’émotion ».

Le Chêne et ses habitants profite des talents conjugués de tous ses auteurs artistes et procure au spectateur un spectacle grandiose, aussi passionnant que pédagogique, qui a su concilier l’intensité du cinéma et le lyrisme de son approche. Avec une fiction qui édulcore toute morbidité, Le Chêne et ses habitants est un documentaire familial par excellence. Très classique dans sa forme, mais construit avec habileté et filmé comme une œuvre d’art, ce documentaire captivant constitue un hommage admirable au majestueux roi de la forêt et à sa biodiversité. À recommander sans hésiter.

 

Blu ray Le Chene et ses habitants

Commentaire technique

Image : copie HD, définition remarquable et piqué chirurgical sur les gros plans, image sans texture (tournage numérique avec caméras RED Gemini et Monstro, Master Format 4K), splendide gestion des contrastes avec des images très lumineuses et du détail dans les ombres, noirs soutenus, étalonnage naturaliste chatoyant, colorimétrie somptueuse aux teintes réalistes nuancées

Son : mixage 5.1 des sons d’ambiance et de la musique de Cyrille Aufort 5.1 (alors que le film est mixé en Dolby Atmos TrueHD 7.1 !), aucun dialogue ne trouble ce mixage, dynamique élevée (scènes de l’orage, cris, bruitages), spatialisation naturaliste très immersive même si la version Dolby Atmos TrueHD 7.1 n’a pas été retenue, effets surrounds efficacement distribués, LFE ponctuellement énergique (orage, musique)

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt10368758/

[Source : http://www.on-mag.fr]

 

Xoán Andrade, ilustrador, recolle a súa traxectoria nunha exposición, ‘Pingas de humor crítico’, que está aberta ao público até o 8 de marzo no Arquivo Municipal de Betanzos. Andrade aborda a súa evolución, tanto a nivel de ferramentas dixitais como no que respecta ao seu discurso, porque como el di, “o que interesa é tratar de mellorar un pouco a sociedade”. 

O ilustrador e educador Xoán Andrade

Por LAURA VEIGA

Como xurdiu a exposición ‘Pingas de humor crítico’?

Eu levo traballando coas persoas que forman parte da Asociación Roxín Roxal practicamente desde os anos 80 e no seu momento consideraron que o traballo que eu levo feito estaba sendo descoñecido, polo que a idea foi súa.

A exposición planificouse como unha retrospectiva facendo unha selección de todos os traballos que fixen, mais tendo en conta os diferentes ámbitos nos que traballei: cadriños de humor e caricaturas, material educativo como é Chirlo Merlo ou para a educación afectiva sexual, ilustracións históricas ou etnográficas e deseños de logos e carteis. Partín da base de que todos os medios cos que eu colaborara tiñan que estar representados, creo que cubrimos unha panorámica bastante ampla.

De feito, como detalle tamén está na exposición a portada dun xornal que elaboramos cando eu estudaba COU e uns días despois da inauguración tamén engadimos outras catro ou cinco portadas doutro xornal do instituto, porque estas tiven máis problemas para localizalas. Haberá quen non lle dea ningunha importancia, mais para min forma parte de todo o que levo feito.

Esta compilación tamén é unha forma de ver a evolución. 

Polo xeral eu son bastante consciente da evolución, porque vai moi ligada ao tipo de medio que utilices para producir o debuxo. Nas ilustracións que facía para traballos etnográficos e históricos eu traballaba con pluma e estilógrafo de diferentes grosores. Hoxe en día fágoo co ordenador, o que permite unhas cousas e limita outras. Por exemplo, o deseño con puntillismo daquela época hoxe non o faría coa computadora, mais a técnica dos que son con liñas limpas segue a ser exactamente igual. O primeiro é facer un bosquexo en papel e lapis que despois é trasladado a tinta, antes con pluma e estilógrafo e hoxe directamente no ordenador, escaneando o bosquexo e traballando con capas.

No que respecta á distribución tampouco sei se hai moita diferenza porque se ben cando as ilustracións están no ordenador podes envialas a través do correo electrónico a onde queiras, hoxe tamén é posíbel utilizar un bo escáner para sacar unha reprodución fiel dos deseños en papel.

A comparación que eu fago é con debuxos do mesmo estilo, con liñas e en branco e negro, pola cuestión do pulso. Se tes un bo pulso podes notar a diferenza só ao ampliar as liñas, mais ao facelo no ordenador as liñas son sempre puras, dá igual o ampliado que estea o debuxo.

E logo tamén a evolución das técnicas dixitais especialmente á hora de facer colaxes entre debuxos e fotografías. É unha técnica que eu non traballaba antes porque non me gustaban os resultados, sempre se notaban os defectos de ensamblaxe, mais hoxe en día practicamente é imperceptíbel.

E a nivel discursivo?

Claro, tamén hai unha diferenza notábel porque antes a temática era un pouco máis inxenua, quizais con menos crítica. Buscando material para facer a exposición atopei orixinais con chistes matemáticos ou absurdos, porque era o que facía nesa época. Ao final foi evolucionando cara a un humor máis sarcástico ou crítico, que é o que realmente primei a partir dun determinado momento ao facerme consciente do que estaba ocorrendo socialmente.

Ao final, o que interesa é tratar de mellorar un pouco a sociedade ilustrando as contradicións que se dan a través do humor. Tamén digo que non é un sarcasmo destrutivo, senón que incita a unha certa tenrura ou sorriso, non faría nada que non fose así. E digo isto porque hai revistas de humor que son moi sarcásticas, por exemplo Mongolia, que me fan dubidar se conseguen o efecto que desexan ou se realmente acaban provocando o efecto contrario nas persoas que as len.

[Fonte: http://www.nosdiario.gal]

O visto de estada temporária e autorização de residência para trabalhadores remotos, conhecido por visto para nómadas digitais, atrai principalmente cidadãos dos Estados Unidos, Reino Unido e Brasil.

Escrito por Renata Monteiro

Foram emitidos “cerca de 200 vistos” para nómadas digitais trabalharem remotamente a partir de Portugal, desde 30 de outubro de 2022. Os cidadãos dos Estados Unidos, Reino Unido e Brasil lideram a lista de nacionalidades com o visto de estada temporária e de autorização de residência para trabalhadores remotos, indicam os dados do Ministério dos Negócios Estrangeiros (MNE), enviados ao PÚBLICO.

Com as alterações à Lei dos Estrangeiros, entrou em vigor o novo visto que permite a cidadãos de fora da União Europeia e do Espaço Económico Europeu viverem e trabalharem para fora a partir de Portugal, durante um ano. Depois, caso estejam interessados em continuar no país, os trabalhadores remotos devem pedir a autorização de residência, que pode ir até aos cinco anos.

Para requerer o visto conhecido por « visto para nómadas digitais », os trabalhadores independentes têm de entregar nos consulados portugueses ou no SEF documentos “que atestem a residência fiscal” e provas de que os rendimentos médios mensais nos últimos três meses foram superiores a quatro ordenados mínimos portugueses. Ou seja, desde 1 de janeiro, um ordenado de cerca de 3040 euros (brutos).

Caso trabalhem remotamente para uma empresa, as regras são as mesmas, mas poderão apresentar como prova o contrato de trabalho, a promessa de um contrato ou uma declaração do empregador a comprovar o vínculo laboral.

Antes deste novo visto, os trabalhadores remotos muitas vezes requeriam o visto D7, teoricamente pensado para reformados estrangeiros ou pessoas com rendimentos passivos, ou seja, não provenientes de um contrato de trabalho. O PÚBLICO perguntou ao MNE quantos dos « cerca de 200 vistos » para nómadas digitais foram conversões de vistos D7, mas ainda não obteve resposta.

Os cidadãos da União Europeia e de países do espaço Schengen não precisam de vistos para entrar e residir em Portugal em regime de trabalho remoto. O visto é pensado para períodos de estada superiores ao do visto de turista, « que permite, na maior parte dos casos, ficar no país até 180 dias », nota o site Visit Portugal, do Turismo de Portugal, que promete « sol, bom tempo e gente simpática ».

Lisboa e Madeira são os dois destinos portugueses no top 10 da NomadList, uma plataforma-barómetro das movimentações dos nómadas digitais. No Inverno europeu, a capital portuguesa foi destronada do primeiro lugar pelas praias de Canggu, no Bali, e por Banguecoque, na Tailândia, dois destinos muito populares para os trabalhadores que viajam com o computador e elegem cidades com base no custo de vida, rapidez da Internet, clima e segurança.

Desde a aceleração do trabalho remoto com a pandemia de covid-19, há cada vez mais países a oferecer vistos a pensar em atrair e reter trabalhadores e empreendedores com fontes de rendimento superiores à média nacional. Além de permitirem um maior período de estada, na maior parte das vezes até um ano, muitas destas autorizações oferecem benefícios fiscais, o que tem gerado insatisfação entre os residentes.

Como o próprio nome indica, os nómadas digitais viajam de país em país e nem sempre requerem vistos para o fazer, optando muitas vezes por sair das fronteiras e voltar alguns dias depois, usando vistos de turismo, por exemplo.

Segundo dados enviados ao PÚBLICO pela Câmara Municipal do Porto, um nómada digital fica na cidade em média sete noites (um turista fica 2,1 noites). Os valores são uma estimativa do número de visitas de nómadas digitais com base no número de viagens registadas por membros da Nomad List, uma plataforma paga, diz a CMP. A estada média mais elevada em Portugal fica na Madeira, onde existe em Ponte do Sol uma « vila » para nómadas digitais em parceria com o governo regional: são 25 dias. Em Lisboa são 13, Lagos são nove e Açores são 14.

A nível mundial, mostra a plataforma, a maior parte dos nómadas digitais (59%) fica num país entre 7 e 30 dias. A estada média, no entanto, é de oito meses​.

 

[Fonte: http://www.publico.pt]

La cooperativa Col·lectivaT treballa per contribuir en la lluita contra els processos de minorització de les comunitats i pobles del món, sobretot lingüística, per crear un espai de qualitat per a les llengües minoritzades i minoritàries.

L’equip de la cooperativa Col·lectivaT està format, de moment, per quatre persones: la Özgür Güneş Öztürk, l’Alp Öktem, la Clara Basiana i la Pelin Doğan. Font: Col·lectivaT

Escrito por Marta Catena

La Güneş, l’Alp, la Pelin i la Clara són quatre persones de professions i orígens diferents unides per una sèrie de valors, objectius, principis i propòsits comuns: la lluita per la transformació social, a través de la justícia local i global, per revertir els processos de minorització de diferents comunitats i col·lectius, específicament el de les llengües minoritàries i minoritzades, com són l’aranès, el català, el gallec, el kurd, l’amazic… entre moltes altres.

La cooperativa Col·lectivaT se centra, principalment, en tecnologies d’idiomes i en la creació, en aquest context, d’espais de qualitat de les llengües en el món digital, a través de traductors automàtics, eines de reconeixement de veu i de parla i recol·lecció de corpus de dades de diferents idiomes, per tal d’erradicar les desigualtats entre llengües i trencar la bretxa lingüística i la discriminació a les quals les sotmet la societat actual.

Hem parlat amb les sòcies fundadores Özgür Güneş Öztürk i Alp Öktem per aprofundir en la tasca de la cooperativa.

Per què vau decidir engegar el projecte Col·lectivaT?

Özgür Güneş Öztürk (Ö.G.Ö.): Principalment, volíem crear una alternativa laboral al treball assalariat precari per trencar amb el sistema capitalista vigent i contribuir a la transformació social gràcies als principis del feminisme, l’anticapitalisme, la lluita contra les formes de dominació lingüística, nacional, ètnica… Un dels nostres objectius principals és fer accessible les realitats de diferents territoris i llengües per unir-los.

Alp Öktem (A.Ö.): A més, venim de camins que, probablement, hi havia poques possibilitats que es trobessin. La Güneş és sociòloga, jo soc informàtic especialitzat en idiomes, i les altres companyes són arquitectes i periodistes. Busquem un propòsit social amb tota la nostra experiència i coneixement per arribar a una transformació social. Un dels nostres valors és la multidisciplinarietat.

Quins serveis oferiu?

Ö.G.Ö.: Tenim quatre línies de treball: Serveis Lingüístics, Recerca i Formació, Tecnologia Lingüística, i Assessorament i Acompanyament. Els tipus de serveis que oferim en el primer àmbit mencionat són traduccions literàries, d’articles, informes, materials informatius… i també subtitulacions de projectes audiovisuals, transcripcions d’entrevistes i classes de turc.

Els temes que tracten els projectes en els quals col·laborem, normalment són la justícia global, els drets col·lectius o el coneixement lliure, i les llengües utilitzades són el català, el castellà l’anglès, el turc, l’àrab i el kurd. No ho traduïm tots nosaltres, sinó que també treballem amb persones professionals i expertes traductores.

Serveis Lingüístics quines accions concretes desenvolupa?

Ö.G.Ö.: Per exemple, vam fer la traducció del llibre ‘Arrestados’, de Can Dündar, un periodista exiliat de Turquia a Alemanya, i el vam publicar a l’editorial Descontrol. També subtitulem curtmetratges i documentals del projecte de cooperació ‘Càmeres i Drets’, impulsat pel Centre Internacional Escarré per a les Minories Ètniques i les Nacions (CIEMEN).

Pel que fa a Tecnologia Lingüística, en què esteu treballant?

A.Ö.: Som expertes en diferents eines tecnològiques, com la traducció automàtica, el reconeixement de veu, la síntesi de parla i les assistents virtuals, entre d’altres. Oferim consultoria, col·laborant amb l’entitat Clear Global, per a difondre informació de contextos humanitaris. A més, creem les nostres pròpies campanyes i productes.

Algun exemple més concret és el sintetitzador de veu ‘Catotron’, ja que vàrem crear el nostre primer corpus en català i ens hi hem centrat des dels inicis. Un projecte molt més enfocat al patrimoni cultural és el que tenim amb l’idioma judeo-castellà, parlat per les jueves exiliades a la península ibèrica, pel qual vam crear un traductor automàtic. Finalment, hem realitzat una campanya per recollir dades en aranès, el projecte Araina, i treballem amb la creació d’un sintetitzador de parla en gallec.

« Volem fer accessible les realitats de diferents territoris i llengües per a unir-los« 

I en l’àmbit d’Assessorament i Acompanyament?

Ö.G.Ö.: En aquest eix, el que intentem fer és acompanyar entitats del tercer sector o de segon nivell en les seves planificacions, ja siguin de comunicació i execució com de processos estratègics. Les entitats que atenem també actuen per la lluita contra aquestes estructures hegemòniques. Per exemple, hem treballat amb la Plataforma Unitària Contra les Violències de Gènere i amb la Coordinadora d’ONGD i altres Moviments Solidaris de Lleida. Aquesta secció la porta la nostra companya Clara Basiana.

M’agradaria matisar que els nostres eixos de treball no són àmbits independents entre ells i no estan pensats només per donar més dignitat i benestar al nostre espai laboral, sinó que d’aquests quatre eixos volem intervenir a aquesta transformació social que d’alguna manera desitgem i somiem que passi.

Un dels àmbits de treball de la cooperativa és Tecnologies Lingüístiques, en el qual elaboren accions per incloure llengües minoritzades al món digital. Font: llicència CC Unsplash

Per què és tan important donar el servei que oferiu?

Ö.G.Ö.: Per a nosaltres, l’idioma és l’element principal de les identitats. A través de la llengua comencem a comprendre el món, és el nostre mitjà d’expressió. Les nacions o els pobles les llengües i identitats dels quals estan en un moment de minorització, principalment, pateixen de desigualtats.

En l’àmbit de la tecnologia, per exemple, pateixen una bretxa tecnològica perquè no hi ha recursos ni interès per digitalitzar aquestes llengües. Les seves realitats socials són més desconegudes perquè són minoritzades i no disposen de les mateixes reines per donar a conèixer les seves realitats socials. Els seus productes literaris o qualsevol projecte artístic que s’expressa amb aquestes llengües també es queda en un segon pla.

Per tant, lluiteu per destacar la importància de la llengua en aquests processos de minorització social.

A.Ö.: Exacte. A més, nosaltres oferim una perspectiva de persones d’origen migrant. És un element molt important. Les persones que vam fundar, des dels inicis, la cooperativa, hem viscut un procés de migració extracomunitària, som d’origen turc. Per tant, aquesta experiència ens ajuda a veure quins són els espais on cal intervenir per lluitar contra aquestes desigualtats.

« Nosaltres oferim una perspectiva de persones d’origen migrant« 

Quines situacions detecteu de les realitats de les llengües minoritàries i minoritzades?

A.Ö.: No hem d’anar molt lluny per veure les desigualtats dels idiomes. Aquí a Catalunya hi ha bretxa lingüística i discriminació. A Europa hi ha moltes llengües minoritzades i oprimides que pateixen molt per aconseguir un espai de qualitat al món digital. A part, en una ciutat com Barcelona on viuen persones migrants de tants orígens diferents, hi ha molts més idiomes.

A partir d’aquí sorgeixen problemes. Totes les persones que no dominen el català i el castellà, durant l’època de pandèmia, què han fet? Els protocols mèdics I els mitjans de comunicació només s’expressen en idiomes escollits. Nosaltres vam engegar el projecte ‘Suport Mutu’, amb el qual vam transmetre informació necessària en xinès, indi i urdú dins la situació d’emergència que vam viure.

Què considereu que posa en valor la vostra tasca?

A.Ö.: Una cosa que ens diferencia, en contextos de tecnologia d’idiomes, és que treballem per al poble des del poble. Coneixem Siri gràcies a Apple, traductors automàtics gràcies a Google i Alexa gràcies a Amazon. Tot s’origina a Silicon Valley, amb els seus valors, principis i amb els seus interessos de mercat, que són altres càlculs que no tenen en compte els contextos locals de moltes parts del món. Escullen l’idioma majoritari per promocionar el seu producte. Per lluitar i cobrir aquest espai amb les llengües minoritàries estem nosaltres.

D’esquerra a dreta, Özgür Güneş Öztürk i Alp Öktem, sòcies fundadores de la cooperativa Col·lectivaT.

Quins són els vostres reptes de futur?

Ö.G.Ö.: El repte principal és arribar a tenir la màxima sostenibilitat de la cooperativa sense deixar de créixer i mantenir-nos ferms amb els nostres principis. En termes més concrets, cap a la tardor 2023, volem elaborar un projecte de recerca, centrat al territori del Kurdistan de Turquia, per observar i compartir amb la societat catalana la seva situació, especialment després que hagin passat cinc anys des que els ajuntaments estan en mans de tuteles judicials.

L’Alp, per exemple, està cuinant una idea sobre com la tecnologia lingüística pot anar a favor dels drets del col·lectiu LGTBI+. Sobretot, volem créixer de manera sostenible, fent tecnologia lingüística d’acord amb les necessitats dels col·lectius i dels pobles.

[Font: http://www.xarxanet.org]

Activistes i lingüistes repassen la importància dels avenços a internet per al català, l’occità, l’amazic i l’aragonès

Escrit per DAVID FORNIÈS

L’occità s’està dotant d’un bon nombre d’eines tecnològiques per a garantir el futur digital de la llengua. El projecte Araina —que en la seva primera marató de veus, aquest 17 de desembre a Vielha, ha recollit la parla d’un centenar de persones— i els recursos que ofereix Lo Congrès en són mostres destacades. Igual que per a l’occità, la presència digital és un objectiu estratègic per a totes les llengües minoritzades: una idea que han compartit els lingüistes i els activistes participants en el seminari “Sobirania digital-tecnològica, pobles i llengües minoritzades” que el Departament de Filologia Catalana i Comunicació de la Universitat de Lleida, el CIEMEN i la Fundació pels Drets Col·lectius dels pobles han organitzat els dies 13 i 16 de desembre a la capital del Segrià, amb coordinació dels lingüistes Jordi Suïls i Helena Torres Purroy.

Ser conscients del desequilibri per a capgirar la situació

“Avui, el 95% de les llengües no tenen la capacitat de pujar digitalment”, cosa que significa que no poden mantenir la seva versió de Viquipèdia, no tenen classes de llengua i no estan creant dades de tecnologia lingüística. Ho ha dit Alp Öktem, lingüista computacional de Col·lectivaT, cooperativa especialitzada en el desenvolupament d’eines lingüístiques digitals. Aquest, ha valorat el lingüista, és un aspecte a considerar en els processos d’extinció de les llengües. Segons la UNESCO, al final del segle XXI el 90% de les llengües del món podrien quedar substituïdes per un grapat d’idiomes dominants.

Öktem ha destacat que el desequilibri també es dona entre les llengües més parlades, i fa anys encara era més acusat. L’anglès, llengua en què es troba gairebé el 59% del contingut del web mundial, només és parlat pel 18% de la població del planeta. Un salt enorme respecte de la segona llengua al web, el rus, que es queda al 5,3%. Només l’espanyol, el francès, l’alemany i el japonès superen el 3%.

Per a les llengües menys difoses, la presència digital és fonamental, ha dit Öktem: “Quan la gent veu que el seu idioma està en línia, canvia la seva perspectiva. La gent s’adona que pot continuar usant-lo. I el fet que hi hagi persones que hi creen continguts pot servir de base per a desenvolupar noves tecnologies lingüístiques”, entre les quals, ha explicat el lingüista, eines de traducció automàtica, reconeixement automàtic de la parla, generació de textos, síntesi de text a veu… amb usos com la traducció assistida, la subtitulació automàtica, l’escriptura assistida, el doblatge automàtic o l’aprenentatge assistit d’idiomes.

Per a fer-ho possible, “tot passa per la disponibilitat de dades. Per a fer traductors automàtics, per exemple, necessitem milers i milers —de fet, milions— de frases traduïdes en paral·lel. Perquè la intel·ligència artificial decideixi traduir d’una forma o d’una altra, entren en joc el càlcul de probabilitats, el context del text… Això ara està molt avançat i amb les xarxes neuronals encara més, però per a aquestes ens cal introduir encara més dades”.

L’occità: maratons i ‘youtubers’

Un exemple d’avenços recents com els que esmenta Öktem és l’occità. La novetat més recent és el llançament del projecte Araina o, cosa equivalent, la construcció d’un corpus de veus en occità aranès a través de la plataforma Common Voice. La primera gran fita ha estat la marató de veus de Vielha aquest 17 de desembre, en què un centenar de persones han donat les seves veus per a enregistrar vora 4.000 frases, amb una durada total de vuit hores de gravacions. Col·lectivaT explica que cal enregistrar 100 hores per a poder desenvolupar els primers prototips de sistemes de la parla en aranès.

L’activista per la revitalització lingüística de llengües minoritzades Mariona Miret ha repassat altres recursos que es despleguen avui a Occitània. Entre els més destacats hi ha els de Lo Congrès, com ara el traductor automàtic Revirada —construït sobre la base del sistema de codi obert Apertium, desenvolupat a la Universitat d’Alacant— o Votz, de síntesi de veu. A Lo Congrès també es poden trobar el diccionari Dicod’Òc, un corrector ortogràfic, una base terminològica i aplicacions per a telèfons mòbils, entre altres eines. “Avui podem ser més optimistes que fa un any”, ha valorat Miret.

Gabrièu Pelisson, Mariona Miret i Helena Torres

Aquesta feina se suma a la que fa temps que diverses entitats occitanes duen a terme. Una de les associacions actives en aquest camp és Chambra d’Òc. Miret, que hi col·labora des de fa anys, n’ha destacat la feina en toponímia i, actualment, el desenvolupament d’un diccionari en línia de l’occità alpí que recull materials actualment existents en paper. “Tots els operadors de la Chambra hi estan bolcats ara mateix”, ha explicat Miret, que també ha avançat que l’entitat té previst fer una tasca similar per a posar en línia un diccionari de francoprovençal. Per Miret, “és important saber quines són les necessitats dels parlants, per a no fer productes tecnològics perquè sí. Afinar què fas, perquè tingui utilitat”.

Una altra contribució digital, en aquest cas més enfocada a la documentació, és la proposta de Niccolò Fantini i Guglielmo Diamante a De Vulgare, un web que recull i difon talls de veu en multitud de llengües minoritzades —entre les quals l’occità— i varietats locals d’Itàlia. “Ho fem amb l’esperança que la preservació d’aquest patrimoni promogui una major conscienciació” respecte del valor de la diversitat lingüística, ha explicat Fantini. De Vulgare usa el seu compte d’Instagram per a crear stories atractius a partir d’aquests talls.

Justament, un camp de batalla essencial és el de l’atractiu de l’idioma: “El màrqueting és extremadament important per a les nostres llengües”, ha dit l’activista. I s’ha referit a casos d’èxit com el del youtuber niçard Gabrièu Pelisson, que manté el canal Parpalhon Blau amb més de 6.000 subscriptors. Pelisson ha intervingut al seminari en vídeo: “El meu canal”, ha explicat, “ha demostrat que hi havia una certa quantitat de gent que tenia l’expectativa de veure continguts en occità”. “I a mi”, ha conclòs el youtuber, “m’ha servit per a no haver-me de fer segons quines preguntes: ho faig en occità perquè és la meva llengua”.

L’aragonès treu el cap a la ‘tele’

També amb un canal de YouTube —sobre cuina vegana en aragonès— va començar a fer-se coneguda Silvia Cebolla, activista d’aquesta llengua pirinenca. “Quan vaig llançar el canal, molta gent em deia: ‘I per què no el fas en castellà?’. ‘Doncs perquè l’objectiu és l’aragonès!’, els contestava”.

El 2019, Cebolla va passar a presentar el programa Charrín Charrán, a la televisió pública Aragón TV. “Gràcies a aquest programa —i al fet que estigui disponible a internet— molta gent a Aragó s’ha adonat que l’aragonès existeix i que podem parlar de qualsevol cosa en aquesta llengua”, ha dit Cebolla al seminari. “Si la llengua surt a la tele, existeix, li dona prestigi i més persones s’hi interessen”.

Helena Torres i Silvia Cebolla

L’aragonès encara avui ha de fer front a prejudicis dins mateix d’Aragó, fruit d’un procés secular d’aculturació i opressió lingüística. En aquest context es donen situacions ambivalents, explica l’activista: “Molta gent no està disposada a anar a una escola a aprendre aragonès. Per contra, l’aragonès transporta aquesta mateixa gent a un enyor del poble, de la família, de la tieta… perquè en el castellà popular d’Aragó s’han preservat moltes paraules de l’aragonès”. Cebolla pensa que la gent més jove ara veu l’aragonès com un tret “més normal” del país: “Potser no tenen interès a aprendre’l, però manifesten actituds més receptives; la gent més gran ho tendeix a veure d’una forma més negativa, perquè ho perceben com una cosa polititzada”.

Impuls digital per a l’amazic des de Catalunya

Com a contribució a la sobirania digital i tecnològica de l’amazic, la Casa Amaziga de Catalunya (CAC), Col·lectivaT, el CIEMEN i la Fundació pels Drets dels Pobles desenvolupen des dels primers mesos de 2022 un traductor automàtic d’aquesta llengua nord-africana. Més endavant, aquesta feina —que s’insereix dins del projecte Som Part— veurà també el desenvolupament d’eines de text a veu i completarà altres recursos ja existents fruit de la col·laboració de la CAC i el CIEMEN, com les unitats didàctiques Tc wawjdm per a l’aprenentatge de l’amazic.

L’amazic és parlat per 25 milions de persones pel cap baix, sobretot al nord d’Àfrica i també a la diàspora —a Catalunya es compten per desenes de milers—, però això no l’allunya del perill de la substitució lingüística. Ho ha recordat Aziz Baha, de la CAC, que ha recordat que diverses varietats de la llengua ja s’han extingit. La resta pateixen la pressió de l’àrab i el francès: “Quan els francesos van ocupar el Marroc, van trobar que el 90% de la població parlava amazic. Avui estem al voltant del 30%”, ha explicat Baha. “I tot i que la llengua ha tingut recentment un reconeixement oficial i s’estandarditza, el procés de substitució no s’ha aturat pas”.

En l’àmbit digital, l’amazic disposa d’eines fonamentals com fonts compatibles amb unicode (l’amazic disposa de l’alfabet tifinag que ara guanya terreny, però també té l’alfabet llatí que s’ha usat des de fa dècades a Algèria, amb caràcters específics), un teclat propi, diccionaris en línia (els dos més destacats, ha dit Baha, són Amazic.cat i el de l’Ircam), aplicacions d’aprenentatge i cursos i, cada cop més, presència en diferents xarxes. Un dels exemples més reeixits és el que impulsa l’activista lingüística catalanoamaziga Ghizlan Baryala al compte Amazigh Talks d’Instagram, amb més de 20.000 seguidors.

Softcatalà, un exemple consolidat en llengua catalana

L’associació Softcatalà treballa des de 1998 per a “crear eines pròpies, promoure un ús real de la llengua i fer-ho des del treball col·laboratiu”. Ho ha explicat Belén Ivars, una de les persones que formen part del grup nodrit de treballadors que fan possibles aquestes eines i la seva difusió.

“Els primers anys”, ha explicat Ivars, “Softcatalà es dedicava a traduir programari i recursos: no hi havia pràcticament res fet. Una de les traduccions a què tenim més estima és la del LibreOffice, un programa que empra molta gent. Aquest és el nostre èxit: hem elaborat coses que gasta la gent corrent”.

Altres projectes menys visibles, com l’Abril o l’Ela Geminada, són fonamentals. “Que les coses estiguin correctament escrites és summament important per a les persones que tenen diversitats auditives o visuals. I també per a les persones que troben un text i el volen traduir: si no està ben escrit, no es podrà traduir bé”.

Softcatalà també té cura d’oferir la majoria de les seves eines tenint en compte la diversitat interna de la llengua, de la qual molts parlants —especialment els del català central— no en són prou conscients: “A mi m’han arribat a acusar d’escriure en catanyol pel fet d’haver usat accentuacions diferents que tenim en valencià i que són igualment correctes. Em va sorprendre que un poble amb tanta consciència de la llengua com el català al mateix temps desconeguera tant el que passava en els altres territoris on es parla l’idioma”, ha relatat Ivars.

En l’etapa més recent de Softcatalà es desenvolupen eines com el corrector, el comptador de síl·labes, el conjugador de verbs i els traductors, incloent-hi el neuronal. “La més utilitzada és el corrector. I les eines les usen no només catalanoparlants, sinó que una bona part d’usuaris o no parlen català, o no el parlen gaire bé i les usen per a aprendre’n”.

Finalment, Softcatalà és des de 2018 l’entitat col·laboradora per al català de Common Voice, un projecte de la Fundació Mozilla que persegueix l’objectiu que la tecnologia que funciona amb ordres de veu reconegui totes les llengües del món. En el cas de Common Voice en català, els catalanoparlants poden donar talls de veu que queden enregistrats en una base de dades que els emparella amb els corresponents textos escrits. Aquesta base de dades, que és lliure, es pot emprar per a entrenar intel·ligències artificials per al reconeixement de la parla o la síntesi de veu.

 

[Fotos de l’autor – font: http://www.nationalia.cat]

Escrito por Nicole De March

Um mês após a vitória eleitoral de Luiz Inácio da Silva (PT) para o atual presidente Jair Bolsonaro (PL) ainda há manifestações ao redor do país contra os resultados das urnas.  O movimento é composto por golpistas de verde e amarelo que se aglomeram na frente de quartéis e QGs do Exército e bloqueiam rodovias.

Nas redes sociais circulam vídeos da manifestação com cenas no mínimo curiosas mostrando como a desinformação que essas pessoas consomem em suas redes sociais bolsonaristas as isolam da realidade. Um dos vídeos mostra os manifestantes comemorando a prisão de Alexandre de Moraes, ministro do STF, que não ocorreu.

O descolamento da realidade é tão grande que grupos bolsonaristas radicalizados acreditaram na ‘‘notícia’’ falsa de que a intervenção militar já tinha sido decretada. Vídeos como esse têm circulado nas redes, com correntes de oração, pessoas marchando, falando palavras de ordem e até pedindo ‘socorro’ a ETs com luzes de celular. Aparentemente, são pessoas que vivem numa realidade paralela que é guiada por suas redes sociais bolsonaristas.

A antropóloga, professora e pesquisadora na Universidade Federal de Santa Catarina e autora do livro O mundo do Avesso: Verdade e Política na Era Digital, Letícia Cesarino, comenta que todo público extremista (como esse que tem certeza de que as eleições foram fraudadas) é conspiracionista, já que é a Teoria da Conspiração que proporciona esse desgarrar da sociedade principal. Essas pessoas já estavam deslocadas e foram facilmente capturadas pelas teorias da conspiração, como uma verdade que estava escondida, colocando-as num lugar mais central do que o que tinham na sociedade.

A professora explica que o processo de criação dessa realidade paralela precisa de mediadores midiáticos e sociológicos. No caso dos bolsonaristas radicalizados, os mediadores midiáticos que guiam a sociedade, como a imprensa, academia e instituições, são desacreditados e substituídos pelos conteúdos compartilhados nos grupos no Whatsapp e Telegram, e os mediadores sociológicos são os outros bolsonaristas.

‘‘Esse fenômeno é muito característico de seita, quando a pessoa corta laços com a família e refaz com os membros da seita. Os ‘Patriotas’, como se autodenominam, acabam confiando entre si e em suas mídias. Você cria essa sensação de experiência de simultaneidade entre pessoas desconhecidas’’, diz Cesarino.

A pesquisadora adiciona que em seitas tradicionais é necessário sair fisicamente da sociedade, mas no caso dos patriotas é um recorte cognitivo.

Dissonância Cognitiva

Em 1957, o psicólogo social Leon Festinger introduziu o conceito de dissonância cognitiva, que se refere ao mal-estar que a pessoa sente quando se depara com evidências que contradizem crenças preestabelecidas, quando tem duas ideias psicologicamente inconsistentes.

Festinger observou o fenômeno quando ele e seus colegas se infiltraram na seita chamada The Seekers, que acreditava que o mundo seria destruído por um dilúvio que ocorreria antes do amanhecer do dia 21 de dezembro de 1954. O objetivo dos pesquisadores era estudar as cognições e reações quando a profecia de fim do mundo falhasse. A líder dessa seita dizia receber mensagens de extraterrestres do planeta Clarion e que esses iriam salvá-los antes da inundação da Terra. Quando nem o dilúvio e nem o resgate aconteceram, os membros não abandonaram suas crenças e acabaram buscando explicações para a sua não realização. A saída da líder foi alegar que tinha recebido uma mensagem psicografada que dizia que os membros do grupo tinham emanado tanta luz que Deus resolveu salvar a Terra. Os membros aceitaram e continuaram propagando a ideologia da seita.

O mesmo tipo de comportamento tem aparecido nas manifestações: em vários momentos desde o dia 30 de outubro os manifestantes bolsonaristas acreditaram que se ficassem 72 horas nas manifestações ocorreria a intervenção militar e o resultado das eleições seriam invalidados, por exemplo. Em todas as vezes que esse prazo expirou, os bolsonaristas seguiram na crença, interpretaram de alguma maneira e continuaram com o mesmo padrão.

Ricardo Lins Horta, professor de Ciências Comportamentais (ENAP), explica que o fenômeno de seitas é bem conhecido, mas que agora o que os pesquisadores estão tentando entender é o que está presente na arquitetura das redes sociais que potencializa a capacidade de mobilização e de arregimentação desses movimentos de crenças extremistas como o dos patriotas’.

Arquitetura das Redes 

Na pesquisa “Democracia Digital – Análise dos ecossistemas de desinformação no Telegram durante o processo eleitoral brasileiro de 2022”, realizada sob a coordenação de Cesarino e dos pesquisadores Leonardo Nascimento (ICTI/PPGCS/LABHD/UFBA) e Paulo Fonseca (ICTI/LABHD/UFBA), foram analisados grupos e canais de cunho político no Telegram. O que se observou foi que o YouTube era a principal fonte dos links compartilhados nesses grupos e que dentre esses links os canais Jovem Pan e Brasil Paralelo tiveram destaque. A professora comenta que canais como esses e influenciadores digitais muitas vezes não falam explicitamente sobre a teorias da conspiração nos vídeos, mas instalam a dúvida, por exemplo, quando questionam sobre a fraude nas urnas. Outro recurso é camuflar a linguagem, como, por exemplo, quando falam das ‘‘quatro linhas’’ da Constituição querendo referir-se ao artigo 142 que supostamente legitimaria a intervenção militar.

Os grupos no Telegram ampliam a sensação de identificação social e de pertencimento, uma vez que a pessoa se vê num grande grupo que compartilha das mesmas crenças.

Ricardo Horta salienta que ações como as do ‘patriotas’ podem parecer engraçadas, mas que é preciso lembrar que esses bolsonaristas são imbuídos da crença real de que o país está ameaçado. Eles acreditam que o governo do Lula pode violar a inocência das crianças, que quer implantar pautas de ideologia de gênero e banheiros unissex nas escolas, por exemplo.

‘‘As pessoas só são motivadas a ir para rua, pegar ônibus para outra cidade e ficar na chuva porque elas acreditam que valores muito caros e importantes a elas estão sendo ameaçados por pessoas muito mal-intencionadas’’, diz o professor.

A Casa Galileia, organização que atua com pesquisas e análise de dados de grupos evangélicos, cristão e católico monitorou os tipos de conteúdos presentes que circulam nas redes sociais evangélicas e constatou que nos dias 17, 18 e 19 de setembro e as pautas mais presentes eram guerra espiritual e ideologia de gênero.

As redes sociais permitiram o compartilhamento ao vivo de pânicos morais, teorias da conspiração e lendas urbanas, fazendo com que a pessoa se esteja a sentir diariamente ameaçada e com medo. O professor salienta que conteúdos de pânico moral não são novos, mas os smartphones e as redes sociais potencializam o compartilhamento desse tipo de conteúdo.

‘‘Boa parte das vítimas desses conteúdos são os próprios seguidores. Essas pessoas acham que quando Lula assumir a presidência o Brasil vai acabar, elas realmente pensam que vai ter gente entrando na sua casa para roubar sua comida e acreditam que as pessoas vão comer carne de cachorro. Elas estão no regime de terror’’, comenta Lins Horta.

O grande desafio é desradicalizar essas pessoas; a antropóloga acredita que a única saída é afastar a pessoa da sede da “seita”; nesse caso, seria desintoxicá-la desses meios digitais.

‘‘Para você ter alguma chance de trazer essas pessoas de volta, você tem que as tirar do ambiente da seita. Você teria que mexer na própria estrutura de distribuição do algoritmo de conteúdo. Uma coisa que eu acho que pode ser feita também é fazer com que essas pessoas vejam o tamanho que têm, que elas se consigam ver como minoria sectária’’, diz Cesarino. A antropóloga brinca que seria necessário fazer um controle parental reverso, onde se monitora os conteúdos utilizados pelos adultos, porém a professora não é otimista, não acredita que esses grupos vão sumir, mas que precisam ser colocados na margem, serem empurrados para o ‘‘subterrâneo’’ da internet.

A professora diz que nesse primeiro momento de transição de governo é necessária a moderação e banimentos dos grupos extremistas para acontecer esse deslocamento para a margem da sociedade, mas que a médio prazo não é a melhor solução porque eles têm novas formas de reorganizar-se.

O professor Ricardo comenta que podemos obter ‘‘pistas’’ sobre as intervenções eficazes para a desradicalização da publicação recente do maior experimento social já realizado que testou 25 técnicas para reduzir atitudes antidemocráticas, aversão política e suporte a violência política num estudo realizado em 31 mil norte-americanos. O estudo mostrou que uma das intervenções mais eficientes para minimizar a polarização, esse discurso de ‘‘nós’’ contra ‘‘eles’’,  é mostrar para a pessoa que existem valores em comum mesmo quando as pessoas discordam. Mas Lins Horta acrescenta que primeiro temos que trazer aos poucos os radicalizados, não começando pelos mais extremos.

‘‘Não temos que abrir mão de bandeiras, mas sim reconhecer que esses diálogos dão um terreno para você achar o valor comum, essa é uma das formas de desarmar e desradicalizar essas pessoas’’.

***

Nicole De March é mestre e doutora em Física (UFRGS). Pós-doutoranda do LABTTS (DPCT-IG/Unicamp) e membro do Grupo de Estudos de Desinformação em Redes Sociais (EDReS).

[Foto: ROBERTO GARDINALLI/FUTURA PRESS/FUTURA PRESS/ESTADÃO CONTEÚDO – fonte: http://www.observatoriodaimprensa.com.br]

%d blogueurs aiment cette page :