Archives des articles tagués Seguretat

C’est dans la société civile israélienne, qui résiste aux entreprises suicidaires du gouvernement Nétanyahou, qu’est le cœur battant d’Israël.

Des femmes habillées en servantes de la série télévisée « The Handmaid’s Tale » lors d’une manifestation contre la réforme judiciaire controversée du gouvernement Nétanyahou, à Tel Aviv, Israël, le 11 mars 2023.

Écrit par Bernard-Henri Lévy

J’aime Israël.

Je l’aime depuis le premier jour, lendemain de la guerre de 1967, où je découvris cette terre inconnue où tout me parlait en secret.

J’aime le miracle de ce pays né de la passion d’un publiciste pour une histoire dont il ne savait à peu près rien ; baptisé d’un nom donné par des psalmistes et des poètes qui n’avaient pas idée de ce qu’était une nation ; bâti par des rêveurs pratiques qui, en même temps qu’ils ressuscitaient l’hébreu, réalisaient cet autre miracle qu’est l’invention du seul vrai contrat social de l’Histoire (« nous décidons d’être une république, donc nous le sommes » ! Et j’aime que, contrairement, par exemple, à la France qui, au bout de six ans de guerre d’Algérie, suspendit quelques-unes de ses libertés fondamentales, contrairement aux États-Unis qui n’eurent besoin, après le 11 Septembre, que de six petites semaines pour promulguer leur Patriot Act, j’aime que, contrairement à tous les États que je connais et qui se voient attaqués, sur leur sol, par de puissants ennemis, lui, Israël, soit en guerre, non depuis six ans, ou depuis six semaines, mais depuis le jour même de sa naissance, autrement dit soixante-quinze ans, et n’ait jamais pour autant, jusqu’ici, cessé d’être une démocratie.

C’est dire mon inquiétude, et ma colère, au vu de la crise politique et morale qui secoue, désormais, le pays.

Ici, c’est un ministre, Itamar Ben-Gvir, qui veut instaurer la peine de mort et montre ainsi son ignorance des principes talmudiques élémentaires (« sanguinaire est le tribunal qui condamne à mort ne fût-ce qu’une fois tous les soixante-dix ans »).

Là, c’est un député, chef de la commission de Sécurité nationale, qui propose l’immunité pénale pour les soldats en opérations et fait ainsi injure à l’idée même de toar haneshek, de pureté des armes, qui est l’honneur des femmes et hommes de Tsahal et à laquelle ils n’ont – j’en ai, de la première guerre du Liban aux guerres contre le Hamas, plus d’une fois témoigné – jamais voulu renoncer.

Là c’est le ministre Bezalel Smotrich, dont on ne compte plus les anathèmes contre la communauté LGBT, les citoyens arabes ou les Juifs laïques (sans même parler de son désir de voir« anéanti » le village palestinien de Huwara, où un terroriste avait assassiné deux civils et qu’une expédition punitive avait déjà saccagé).

Et c’est, à l’heure où j’écris, la volonté de détruire la Cour suprême qui est, à Jérusalem, la clef de voûte du système politique.

De David Ben Gourion au premier Benyamin Netanyahou en passant par Menahem Begin, Yitzhak Shamir, Yitzhak Rabin, Shimon Peres, Ehoud Barak, Ariel Sharon, j’ai connu presque tous les Premiers ministres d’Israël.

Les uns parce qu’ils étaient des hommes des Lumières, les autres parce qu’ils avaient appris des révolutions française et américaine qu’aucun pouvoir, fût-il celui du peuple, n’a vocation à être absolu, d’autres encore parce qu’ils avaient une vraie culture biblique et connaissaient l’histoire des royaumes hébreux et de la souveraineté que s’y partageaient juges et monarques – aucun n’aurait sérieusement imaginé enfreindre les lois fondamentales de l’État.

Les apprentis sorciers d’aujourd’hui arriveront-ils, alors, à leurs fins ?

Heureusement, rien n’est moins sûr.

Car c’est un vent de révolte qui se lève, en Israël même, contre ces entreprises suicidaires.

Pilotes de chasse de Tsahal qui refusent une séance d’entraînement…

Réservistes de la marine qui, pour dire leur refus d’une démocrature façon Pologne ou Hongrie, bloquent le port de Haïfa… Hauts gradés du Mossad qui, parfois à visage découvert, ne craignent pas de parler d’un risque de putsch constitutionnel…

Tant de défenseurs et héros du pays qui, les uns après les autres, font savoir qu’ils désobéiraient à des ordres qui mettraient en péril la sécurité du pays…

Et puis ces centaines de milliers d’Israéliens qui descendent dans les rues pour rappeler que leurs pères et grands-pères ont libéré un peuple livré, jusque-là, sans défense aux vents du ciel et aux flèches des hommes – et qu’ils ne se sont pas sacrifiés pour que l’aventure finisse dans cette caricature du génie juif que sont les « partis religieux » d’aujourd’hui…

C’est là qu’est l’esprit du sionisme.

C’est dans cette société civile magnifique qu’est le cœur battant d’Israël.

Et ce sont ces forces vives que les Juifs et leurs amis doivent, à tout prix, partout, encourager.

Il faudra, pour cela, garder deux convictions bien en tête.

Israël a triomphé de tant de crises qu’il y a peu de doute quant à l’issue et que, dans la longue histoire de cette jeune nation, les mauvais bergers comptent pour peu.

Et si je me trompais, si le vent du nihilisme l’emportait pour un temps, si la métaphysique de Herzl paraissait s’engloutir dans la pire des politiques, il ne faudrait ni céder au découragement ni tomber dans le piège sournoisement tendu par les mauvais esprits : de même qu’il y a une idée de la France, ou de l’Italie, ou de n’importe quel autre pays, qui survit à ses défigurations, de même Israël serait outragé, abîmé, mais vivant.

 

[Photo : REUTERS/Ilan Rosenberg – source : http://www.laregledujeu.or]

“Si se representasen el defectuoso funcionamiento de los paquebotes y los trenes, sus frecuentes colisiones y, al propio tiempo, su lentitud, ¡qué valor no concederían los viajeros a los aerotrenes, y, sobre todo, a esos tubos neumáticos arrojados a través de los océanos, y en los cuales se les transporta con una velocidad de mil quinientas kilómetros por hora!”.

https://www.fronterad.com/wp-content/uploads/2023/03/Portbou_WP_d.jpg

 

Escrito por Jesús Martínez

En el relato Un periodista en el siglo 2889, el escritor de ciencia ficción Julio Verne da en el clavo: los trenes, escalfetas de latón, se convierten en aerotrenes, y al viaje se le desprovee de cualquier lasitud o inconveniencia.

La narración del francés más universal es eso, pura ficción.

Dos horas y media dura el trayecto de un tren de media distancia de Renfe (“Pásate a confort”) entre la estación de Sants (Barcelona) y la localidad de Portbou (Girona).

Demasiado tiempo para los futuristas.

Y está plagado de incidencias, por decirlo de manera suave. Los incidentes podrían ser amenazas al personal de este calibre: “¡Me cago en tu puta madre, te voy a rajar!”.

En un día tórrido entre el 1 y el 31 de agosto, a una hora solar indeterminada, en el convoy número 4584741 (número inventado), el conductor Will Colson (seudónimo), hacendoso y bonachón, con un año de experiencia, y el veterano interventor Frank Barnes (seudónimo), pacificador y diástole, se cuentan en la cabina sus pesares, sus temores y las peripecias de una profesión vilipendiada.

Colson es uno de los casi noventa conductores de Barcelona.

Barnes es uno de la cincuentena de interventores de Barcelona.

Entre el staff acreditado, se califica de “línea conflictiva” el recorrido Barcelona-Portbou, con 27 “puntos de paso” (Sant Celoni, Sils, Girona…).

El cronograma es el siguiente:

13.16. Anuncio de la salida con destino Portbou y Cerbère (Francia). R11 de Rodalies de Catalunya. Tren número 15675 (número inventado), grafiteado. Vías 13-14.

13.21. Demora. Probable hora de salida, 13.45. Vía 13.

13.25. La pregunta de un pasajero que anda perdido por el andén: “¿Cuál es el próximo tren a Figueres?”.

13.45. Salida de Sants Estació. Revisión del panel de instrumentos: modo socorro, bloqueo severo, desacople automático, apertura carenado, altavoz GSMR, zumbador cosmos y by-pass hombre muerto. Revisión del libro de reparaciones. Revisión del freno de estacionamiento y de la pantalla del equipo ASFA. En el sistema de comunicación e información, código de la ruta. Aire acondicionado en punto medio. Libro Documento de tren debidamente cumplimentado (“modelo para el registro y transmisión de comunicaciones y órdenes escritas”). Apagada la luz de puertas abiertas, se libera freno y se mete tracción.

13.50. Velocidad limitada 50 km/h. Primera parada, Passeig de Gràcia.

13.59. Suben dos tipos malencarados… No quieren pagar los 13,50 euros del billete. La sanción correspondiente asciende a cien euros.

14.30. “A veces he pedido billetes a según qué personas y me han tachado de racista”, dice el interventor Frank Barnes.

14.31. “No hay acompañamiento. Pasan cosas chungas, se lía a la mínima de cambio, y eso te perturba”, dice el conductor Will Colson.

14.38. “Hace un mes le pedí el billete a un chico fornido, un poco ido, y me dio un cabezazo. Tuve la suerte de que en ese tren iba una pareja de la subcontrata de seguridad Grupo Control (Kits de alarma) y le redujeron. Hubo juicio y ante la jueza contó una mentira: que yo le había agredido primero. Además, la empresa no me puso abogado, así que estuve solo ante el peligro. En estos casos de partes especiales te quedas solo y nadie te ayuda”, dice Barnes.

Se pide la opinión de Grupo Control. No contesta.

Se pide la opinión del sindicato Semaf (Ayudas graciables). No contesta.

Renfe tampoco contesta.

Según Mossos d’Esquadra, todo está controlado.

14.54. “El otro día, cuando iba a entrar en cabina, le pedí a una señora que se pusiera la mascarilla y me mandó a la mierda”, dice Colson. En el portaequipajes, el letrero: “Es obligatorio el uso de mascarilla en el interior de los trenes”.

15.01. “Hace un año me intentaron robar la recaudación. Una pareja me acorraló y me pude zafar”, dice Barnes. En los paneles, el lema: “Con civismo es mejor”.

15.05. Un perla se fuma un porro en el último asiento del segundo coche.

15.08. Acompañado de un amigo, el individuo se mete en el lavabo.

15.24. Un grupo de jóvenes con exceso de serotonina lanza piedras al paso del convoy. “Una vez me reventaron la luna de una pedrada, avisé al centro de gestión y acabamos en el taller”, dice Colson. “Otra vez me tiraron un tirafondos, el tornillo de hierro que aguanta la traviesa a la vía”.

15.28. “Acabo de pedir el billete al pasaje y uno me ha escupido, pero esta vez he podido esquivarlo. ¿A quién llamo? Cada día me juego el pellejo”, dice Barnes.

15.32. Dos chicos saltan a los raíles y los cruzan, a unos cien metros de distancia. El conductor, Colson, pita hasta tres veces. Los chicos levantan el dedo índice: “Que te den”. En el altavoz, el mensaje: “Por su seguridad extreme la atención…”.

15.43. “No es la primera vez que destrozan un cristal con el martillo”, dice Barnes, en referencia al martillo junto a la ventana, para uso “en caso de emergencia”. “O bien tiran del freno de emergencia o del macho de puertas, las dejan abiertas sin posibilidad de cerrarlas”.

15.44. “La gente ha cambiado, hay mucho incivismo, mucha violencia. Las peleas entre pasajeros son continuas, y se suben con ppps [perros potencialmente peligrosos], sin bozal, cuando están obligados”, dice Colson.

15.46. “Yo he visto a uno subir con una motocicleta que llevaba al mecánico para reparar; a otro, con un rifle sin estuche y sin permisos, y con pistolas de juguete; a otro, con una desbrozadora…”, dice Barnes.

15.50. “Van en pandillas, adolescentes, y se mean y se cagan, y algunos esnifan pegamento, y se masturban. En Sant Joan han tirado petardos, con el tren lleno de gente…”, dice Colson.

15.53. “Aquí hemos visto acosos a las chicas. Van en manada, nosotros lo que hacemos es llamar al C24, que es como nuestro 012. Pero como apenas hay seguridad… Fíjate que los interventores ya no son agentes de autoridad. En mi carné de operador comercial ponía: ‘En el ejercicio de funciones de control en ruta tiene la condición de agente de autoridad’. Pero esto ya no es así”, dice Barnes.

15.56. “Se normaliza el insulto. Te dicen: ‘Hijo de puta’, ‘La puta de tu madre’, y le dan puñetazos a las puertas”, dice Colson.

15.57. “Y se normaliza el escupitajo. Y la amenaza: ‘Voy a ir a por ti, te voy a matar’ y ‘Ya te pillaremos’. Todo por pedir que paguen el importe del trayecto”, dice Barnes.

15.58. Buena parte de los viajeros se bajan en la parada de Llançà (Girona), destino con playa.

15.59. “Piensa que van muy descontrolados, tranquilamente queman con el mechero el papel higiénico y no pasa nada. Si van en grupo, hay que tener cuidado porque esperan a que bajes para robarte. El otro día me contaron que hay una droga que se meten y que hace que tengas convulsiones, incluso epilepsia”, dice Colson.

16.00. “Compañeros interventores no se ponen corbata, no por el calor o el ahorro energético, sino porque temen que cualquier pillao quiera ahorcarles con ella, no es la primera vez que te cogen de la corbata y tiran de ella si quieren pegarte”, dice Barnes.

16.01. “Si van borrachos, es peor. Agreden, dan voces, molestan… Tiene un coste emocional elevado. Y ya no te cuento los suicidios. Yo nunca he arrollado a nadie, pero alguno nunca olvidará la mirada del chico o de la chica, con ojos suplicantes, con la cabeza pegada al carril… Has de telefonear al puesto de mando, el Control de Tráfico Centralizado, y bajar y reconocer el cadáver”, dice Colson.

16.02. “Uno que iba puestísimo de todo destrozó a golpes la maleta de un viajero. Esto ocurre más de lo que te imaginas. Por ejemplo, en la estación de Figueres deambula con frecuencia una yonqui loca”, dice Barnes.

16.07. En Portbou, sube el auxiliar de cabina. Corrobora las afirmaciones arriba expuestas.

16.10. A un paso, el túnel de Cerbère, de cuatrocientos metros de largo. Al otro lado, Francia. Inmigrantes subsaharianos, y los mal llamados menas, atraviesan el túnel, caminan por los hastiales. Quieren llegar al país vecino y mejorar sus vidas. En el lado español, se escabullen de los controles del Cuerpo Nacional de Policía. Y en el lado francés, intentarán sortear el alambre de espino y que la gendarmería no les coja.

16.13. El interventor Frank Barnes no es un héroe. Sin medios, sin recursos, imposible hacer bien el servicio. “Según cómo, ya ni salgo a pedir el billete a los que suben, aunque con ello pierda dinero porque parte de mi sueldo es una prima por recaudación”, dice. “A mí me gusta mi trabajo, pero no me gusta trabajar así”.

16.14. El conductor Will Colson aún no sufre del síndrome de estar quemado. “Yo disfruto con lo que hago”, dice. “Pero Cataluña es el peor destino, y eso lo escucharás en nuestro sector. Todos se quieren largar de aquí”.

 

 

[Fuente: http://www.fronterad.com]

Alors que la lutte contre le changement climatique est devenue une préoccupation majeure pour de nombreuses personnes, les vélos électriques sont apparus comme une alternative intéressante aux voitures traditionnelles. Avec leur moteur électrique qui aide les cyclistes à pédaler, les vélos électriques offrent une option plus écologique et plus abordable pour les déplacements quotidiens.

Écrit par Cyril Renault

Les vélos électriques existent depuis des décennies, mais ils ont explosé en popularité ces dernières années, grâce aux progrès de la technologie, à l’inquiétude élevée suscitée par le changement climatique, à la flambée des prix de l’essence et à la pandémie de coronavirus, qui a rendu certains modes de transport public moins sûrs pour de nombreuses personnes.

Les vélos électriques en France :

Les vélos électriques sont de plus en plus populaires en France ces dernières années. Selon une étude de l’Observatoire du vélo en ville, en 2019, les ventes de vélos électriques ont augmenté de 18% par rapport à l’année précédente, atteignant un total de 338 000 unités vendues. Le gouvernement français a également encouragé l’utilisation des vélos électriques en offrant des subventions pour les achats de vélos électriques. En 2021, le gouvernement a lancé un programme d’aide à l’achat de vélos électriques, offrant une subvention allant jusqu’à 50% du coût d’achat, dans la limite de 500 euros.

En outre, de nombreuses villes françaises ont également investi dans l’infrastructure pour les vélos électriques, telles que des pistes cyclables, des parkings pour vélos et des systèmes de partage de vélos électriques. Cependant, l’augmentation de l’utilisation des vélos électriques a également soulevé des préoccupations en matière de sécurité routière, en particulier en ce qui concerne la vitesse des vélos électriques. Le gouvernement français a introduit de nouvelles réglementations en 2019 pour limiter la vitesse des vélos électriques à 25 km/h et obliger les cyclistes à porter un casque sur les routes.

Dans l’ensemble, les vélos électriques continuent de gagner en popularité en France en tant qu’option de transport pratique et écologique, et le gouvernement et les municipalités continuent d’investir dans l’infrastructure et les subventions pour encourager leur utilisation.

Les avantages environnementaux des vélos électriques

Comparés aux voitures à essence, les vélos électriques sont beaucoup plus écologiques. Selon une étude de l’Union Européenne, les vélos électriques produisent 22 à 101 grammes de CO2 par kilomètre parcouru, tandis que les voitures à essence émettent entre 150 et 350 grammes de CO2 par kilomètre.

De plus, l’utilisation des vélos électriques peut réduire considérablement la quantité de gaz à effet de serre produite par les transports en commun. Selon l’Agence Européenne de l’Environnement, la part des émissions de gaz à effet de serre des transports dans l’Union Européenne est de 27 %, et la majorité de ces émissions proviennent des voitures.

Pourquoi il y a débat

faire du velo

De nombreux partisans soutiennent que les vélos électriques sont la clé pour véritablement réduire l’empreinte carbone. Bien que les voitures électriques soient plus écologiques que les véhicules à essence, leur production et leur alimentation nécessitent beaucoup plus de ressources.

Les vélos électriques sont également beaucoup plus abordables, coûtant quelques milliers d’euros dans le haut de gamme, par rapport au prix moyen des voitures électriques de 60 000 €. Les optimistes disent que les vélos électriques peuvent aider à réduire considérablement l’utilisation de la voiture, puisque plus de la moitié de tous les trajets quotidiens font moins de 5 kilomètres.

Cependant, les sceptiques disent qu’il existe des obstacles majeurs à leur adoption généralisée. L’un des principaux obstacles est la question de la sécurité, en particulier pour les cyclistes qui partagent la route avec les voitures. Les vélos électriques peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 45 km/h, ce qui peut créer des dangers pour les cyclistes traditionnels et nécessite des infrastructures de transport appropriées pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route. De plus, les incendies causés par des batteries de vélos électriques bon marché sont un problème croissant qui doit être résolu.

Mais il peut également y avoir un problème culturel. Dans de nombreux pays, les voitures sont considérées comme le seul moyen de transport pratique, et les infrastructures de transport sont souvent conçues pour les voitures plutôt que pour les vélos.

Cela peut décourager les gens d’utiliser des vélos électriques, en particulier s’ils n’ont pas accès à des pistes cyclables sécurisées et bien aménagées.

Alors, qu’en pensent les optimistes ?

Les vélos électriques résolvent les plus gros problèmes auxquels sont confrontés les véhicules électriques

« La transition vers les voitures et les camions électriques contribuera à réduire les émissions, mais ces véhicules sont encore relativement chers et suscitent d’importantes réserves des consommateurs quant à l’endroit et à la manière de recharger. » — Kyle Bagenstose, États-Unis aujourd’hui

Les vélos électriques sont idéaux pour remplacer une grande partie des trajets en voiture que la plupart des gens font

«Les vélos électriques sont particulièrement bien adaptés pour remplacer les trajets en voiture car ils vous permettent de voyager plus loin avec beaucoup moins d’effort qu’avec un vélo conventionnel, ce qui rend les longues distances ou les terrains vallonnés moins intimidants. Les vélos électriques peuvent être coûteux. … Mais même dans le haut de gamme, ils sont beaucoup moins chers qu’une voiture. » — Angie Schmitt

Les villes ont déjà mis en place des structures pour être plus accueillantes pour les vélos

« Heureusement, grâce à des décennies de dépenses dans la construction de routes, l’infrastructure nécessaire pour créer des pistes cyclables existe déjà. Tout ce qu’il faut, ce sont des barrières en béton, des bornes métalliques, des rangées de voitures garées ou une autre barrière solide entre les vélos et les voitures. —Ira Boudway, Bloomberg

Qu’en pensent les sceptiques ?

Les vélos électriques sont trop puissants pour partager la route en toute sécurité avec les vélos traditionnels

« L’intérêt des vélos électriques est la vitesse sans effort, il est donc naturel de s’impatienter lorsqu’on est temporairement relégué à la vitesse d’un vélo ordinaire.

En effet, il y a deux flux de trafic différents sur la même voie, une source évidente de conflit. Les personnes qui conçoivent des routes pour les voitures l’ont compris il y a longtemps et ont mis en place des voies de dépassement et des routes à plusieurs voies pour régler ce problème. Mais l’infrastructure cyclable n’a généralement rien de tel. —Aaron Gordon, vice-président

Les gens n’utiliseront pas de vélos électriques s’ils ne se sentent pas en sécurité dans la rue

« Je veux vivre dans une ville où me rendre à l’école et au travail à vélo est une option. Je veux vivre dans une ville où je peux laisser mes enfants faire du vélo jusqu’à la maison d’un ami ou à la bibliothèque ou au parc. Je n’habite pas encore dans cette ville. … Les remises sur les vélos électriques ne créeront pas cette ville. » — Megan Schrader, Poste de Denver

Les vélos électriques sont de plus en plus populaires en France ces dernières années. Selon une étude de l’Observatoire du vélo en ville, en 2019, les ventes de vélos électriques ont augmenté de 18% par rapport à l’année précédente, atteignant un total de 338 000 unités vendues.

 

[Source : sain-et-naturel.ouest-france.fr]

 

 

 

Solomon Perel, um judeu alemão que se salvou da morte fingindo ser membro da Juventude Hitlerista durante a Segunda Guerra Mundial e mais tarde sentiu gratidão pelo nazista que fingiu ser para viver, morreu em 2 de fevereiro em sua casa em Givatayim, Israel, perto de Tel Aviv. Ele tinha 97 anos.

Seu sobrinho-neto Amit Brakin confirmou a morte.

Perel, também conhecido como Shlomo e Solly, contou sua história de sobrevivência em uma autobiografia de 1990. Foi adaptado para um filme alemão, “Europa Europa”, lançado nos Estados Unidos em 1991, que ganhou o Globo de Ouro de melhor filme estrangeiro.

Como muitas outras histórias de sobrevivência ao Holocausto, a de Perel começou com a opressão nazista, que levou sua família a se mudar em 1936 de Peine, na Alemanha, para Lodz, na Polônia. Após a invasão alemã em 1º de setembro de 1939, eles foram forçados a um gueto que abrigaria até 164.000 judeus. Ele fugiu no final daquele ano com um irmão mais velho, Isaac, na esperança de encontrar relativa segurança no leste da Polônia controlado pelos soviéticos.

Em Bialystok, onde se separou de Isaac, Solomon foi colocado por uma organização de assistência judaica em um orfanato soviético em Grodno (agora parte da Bielorrússia). Ficou dois anos, até A Alemanha invadiu a União Soviética em 22 de junho de 1941; ele lembrou-se de que as crianças judias no orfanato foram despertadas de seu sono e instruídas a fugir do ataque alemão.

Solomon tornou-se um dos muitos refugiados capturados pela Wehrmacht alemã em um campo aberto perto de Minsk.

Com medo de que seus captores descobrissem que ele era judeu e o matassem em uma floresta próxima, ele cavou um pequeno buraco no solo macio com o salto de um sapato e enterrou seus documentos de identificação.

Depois de esperar em uma longa fila, Solomon foi questionado por um soldado alemão: “Você é judeu?” Atendendo às últimas palavras de sua mãe para ele, “Você deve viver”, mas não as de seu pai, “Sempre permaneça um judeu”, ele mentiu: “Eu não sou judeu. Eu sou um alemão étnico.”

Não apenas os alemães acreditaram nele; eles o acolheram em sua unidade sob o nome Josef Perjell, e fez dele um intérprete. Um interrogatório do qual ele participou foi o do filho de Joseph Stalin, Yakov Dzhugashvili.

“Eu me tornei uma personalidade dividida – um nazista durante o dia e um judeu à noite”, disse a uma semana a revista indiana, em 2019. Ele permaneceu lá até que seu comandante o enviasse para o internato da Juventude Hitlerista em Braunschweig, Alemanha, durante o inverno de 1941-42.

Se descobrissem que ele era judeu “eles me tratariam como canibais”, disse ele em “Porque você deve viver: a história de Shlomo (Solly) Perel,” uma parte da Série de filmes de testemunho de sobreviventes produzida pelo Yad Vashem, o memorial do Holocausto de Israel. Ele ficou aliviado porque os chuveiros da escola tinham cabines separadas, o que impedia que alguém visse que ele havia sido circuncidado.

Mas, disse ele, “ninguém suspeitou de mim porque era impossível pensar que algum menino judeu se infiltraria no centro daquele país protegido”.

Tornou-se, para os jovens nazis que o rodeavam, um verdadeiro crente, absorvendo as lições do nacional-socialismo, vestindo um uniforme com uma suástica e uma águia nazi ao peito e preparando-se para o serviço militar.

“Eu era completamente um jovem hitlerista”, disse ele no filme Yad Vashem. “Comecei a dizer a mim mesmo: ‘Nossa, faço parte de uma força que está conquistando o mundo’.”

Mas ele não conseguia desligar totalmente o seu verdadeiro eu. Em 1943, durante o feriado de Natal, ele recebeu um passe de férias e pegou um trem de volta para Lodz. Durante 12 dias, vestindo o uniforme preto de inverno da Juventude Hitlerista, ele procurou seus pais no gueto.

Ele andava de bonde, no qual os judeus não podiam embarcar, indo e voltando. Ele caminhou pelas ruas da cidade. Ele viu homens empurrando carroças cheias de cadáveres de judeus.

Mas ele não encontrou sua mãe, seu pai ou sua irmã, Bertha, nenhum dos quais ele jamais veria novamente. Seus irmãos, Isaac e David, sobreviveram.

Solomon Perel nasceu em Peine em 21 de abril de 1925. Seu pai, Azriel, era dono de uma sapataria. Sua mãe, Rebecca Perel, era dona de casa.

Solomon tinha quase 8 anos quando Hitler assumiu o poder na Alemanha em 1933, mas sua vida não mudou muito até dois anos depois, quando leis antissemitas despojaram os judeus de seus direitos e cidadania. Ele foi expulso da escola.

“Foi minha experiência de infância mais traumática”, disse ele em “Porque você deve viver”, “aquela bárbara expulsão da escola porque alguém me considerava diferente”.

A família mudou-se para Lodz depois que seu pai foi forçado pelos nazistas a vender sua loja por quase nada. Solomon frequentou uma escola estadual polonesa para judeus. Foi depois que os alemães invadiram a Polônia e as famílias judias foram mandadas para o gueto de Lodz que ele começou o caminho que o levou a se disfarçar de nazista para salvar vidas.

Simmy Allen, porta-voz do Yad Vashem, disse que a vida de Perel como judeu entre a Juventude Hitlerista era mais do que incomum.

“Sabemos de judeus que usavam documentos falsos e se apresentavam como não judeus, até mesmo arianos, durante o Holocausto em diferentes lugares da Europa, até mesmo em Berlim”, disse Allen em um e-mail. “Mas estar no coração da cova dos leões, sob esse nível de escrutínio o tempo todo e, de certa forma, parte da ideologia do ‘inimigo’, como Shlomo era, é uma posição única e rara.”

Perel relembrou-se do quanto ele se envolveu com a filosofia nazista, mesmo quando a guerra se voltou contra a Alemanha.

“Eu estava profundamente envolvido em um mundo que me foi imposto, meus poderes de raciocínio finalmente foram completamente anestesiados”, escreveu ele em suas memórias publicadas em inglês e francês como “Europa, Europa”, “e minhas faculdades mentais eram tão embaçado que nenhum raio de realidade poderia penetrar. Continuei a sentir-me como um deles.”

Quando a guerra se aproximava do fim, Perel foi enviado para a Frente Ocidental, designado para uma unidade de guarda de pontes. Quando os soldados americanos o prenderam e seu esquadrão e o mantiveram brevemente em um campo de prisioneiros de guerra, sua guerra acabou. Ele não era mais Josef Perjell. Ele era mais uma vez Shlomo Perel.

Perel mudou-se para Munique, onde foi intérprete para o exército soviético durante os interrogatórios de criminosos de guerra nazistas. Ele emigrou para o mandato britânico da Palestina, lutou na guerra de independência de Israel e administrou uma fábrica de zíperes.

Em 1959, ele se casou com Dvora Morezky. Ela morreu em 2021. Ele deixa um filho, Uziel, e três netos. Outro filho, Ronen, morreu em 2019.

Por muitos anos, Perel deixou de lado suas memórias do Holocausto. Mas no final dos anos 1980, após um ataque cardíaco quase fatal, ele começou a discutir seu passado e a escrever suas memórias.

A adaptação cinematográfica, escrita e dirigida por Agnieszka Holanda, estrelou Marco Hofschneider como Perel. O filme rendeu a Holland uma indicação ao Oscar de melhor roteiro adaptado.

Além de ganhar o Globo de Ouro de melhor filme estrangeiro, o filme foi eleito o melhor filme estrangeiro pelo New York Film Critics Circle, pela Boston Society of Film Critics e pelo National Board of Review. Mas o German Export Film Union recusou-se a selecioná-lo como candidato ao Oscar de melhor filme estrangeiro – uma decisão que levou muitos dos principais cineastas da Alemanha, incluindo Wolfgang Petersen e Werner Herzog, a assinar uma carta de protesto publicada no Daily Variedade.

Perel compareceu à estreia do filme em Lodz.

Em 1992, ele se reuniu com alguns de seus ex-companheiros da Juventude Hitlerista e revelou-lhes que era judeu. Alguns anos antes ele se havia reunido com membros sobreviventes da unidade da Wehrmacht que o aceitaram como alemão.

Ele deu palestras sobre suas experiências em Israel e ao redor do mundo.

“Ele fazia questão de incluir, a cada palestra que dava, uma mensagem de aceitação do outro”, disse Brakin, seu sobrinho-neto, em mensagem de texto, “incluindo aquele que é diferente, e uma mensagem contra o racismo de qualquer forma que possa assumir.”

Mas Perel nunca se livrou totalmente da identidade nazista que havia adotado.

“Até hoje, tenho um emaranhado de duas almas em um só corpo” ele disse ao The Washington Post em 1992. “Com isso quero dizer que o caminho até Josef, a Juventude Hitlerista que fui durante quatro anos, foi muito curto e fácil. Mas o caminho de volta para o judeu em mim, Shlomo, ou Solly, foi muito mais difícil.”

“Eu o amo”, disse ele, referindo-se a Josef, “porque ele salvou minha vida”.

 

[Fonte oficial da notícia – reproduzida em portal62am.com.br]

O visto de estada temporária e autorização de residência para trabalhadores remotos, conhecido por visto para nómadas digitais, atrai principalmente cidadãos dos Estados Unidos, Reino Unido e Brasil.

Escrito por Renata Monteiro

Foram emitidos “cerca de 200 vistos” para nómadas digitais trabalharem remotamente a partir de Portugal, desde 30 de outubro de 2022. Os cidadãos dos Estados Unidos, Reino Unido e Brasil lideram a lista de nacionalidades com o visto de estada temporária e de autorização de residência para trabalhadores remotos, indicam os dados do Ministério dos Negócios Estrangeiros (MNE), enviados ao PÚBLICO.

Com as alterações à Lei dos Estrangeiros, entrou em vigor o novo visto que permite a cidadãos de fora da União Europeia e do Espaço Económico Europeu viverem e trabalharem para fora a partir de Portugal, durante um ano. Depois, caso estejam interessados em continuar no país, os trabalhadores remotos devem pedir a autorização de residência, que pode ir até aos cinco anos.

Para requerer o visto conhecido por « visto para nómadas digitais », os trabalhadores independentes têm de entregar nos consulados portugueses ou no SEF documentos “que atestem a residência fiscal” e provas de que os rendimentos médios mensais nos últimos três meses foram superiores a quatro ordenados mínimos portugueses. Ou seja, desde 1 de janeiro, um ordenado de cerca de 3040 euros (brutos).

Caso trabalhem remotamente para uma empresa, as regras são as mesmas, mas poderão apresentar como prova o contrato de trabalho, a promessa de um contrato ou uma declaração do empregador a comprovar o vínculo laboral.

Antes deste novo visto, os trabalhadores remotos muitas vezes requeriam o visto D7, teoricamente pensado para reformados estrangeiros ou pessoas com rendimentos passivos, ou seja, não provenientes de um contrato de trabalho. O PÚBLICO perguntou ao MNE quantos dos « cerca de 200 vistos » para nómadas digitais foram conversões de vistos D7, mas ainda não obteve resposta.

Os cidadãos da União Europeia e de países do espaço Schengen não precisam de vistos para entrar e residir em Portugal em regime de trabalho remoto. O visto é pensado para períodos de estada superiores ao do visto de turista, « que permite, na maior parte dos casos, ficar no país até 180 dias », nota o site Visit Portugal, do Turismo de Portugal, que promete « sol, bom tempo e gente simpática ».

Lisboa e Madeira são os dois destinos portugueses no top 10 da NomadList, uma plataforma-barómetro das movimentações dos nómadas digitais. No Inverno europeu, a capital portuguesa foi destronada do primeiro lugar pelas praias de Canggu, no Bali, e por Banguecoque, na Tailândia, dois destinos muito populares para os trabalhadores que viajam com o computador e elegem cidades com base no custo de vida, rapidez da Internet, clima e segurança.

Desde a aceleração do trabalho remoto com a pandemia de covid-19, há cada vez mais países a oferecer vistos a pensar em atrair e reter trabalhadores e empreendedores com fontes de rendimento superiores à média nacional. Além de permitirem um maior período de estada, na maior parte das vezes até um ano, muitas destas autorizações oferecem benefícios fiscais, o que tem gerado insatisfação entre os residentes.

Como o próprio nome indica, os nómadas digitais viajam de país em país e nem sempre requerem vistos para o fazer, optando muitas vezes por sair das fronteiras e voltar alguns dias depois, usando vistos de turismo, por exemplo.

Segundo dados enviados ao PÚBLICO pela Câmara Municipal do Porto, um nómada digital fica na cidade em média sete noites (um turista fica 2,1 noites). Os valores são uma estimativa do número de visitas de nómadas digitais com base no número de viagens registadas por membros da Nomad List, uma plataforma paga, diz a CMP. A estada média mais elevada em Portugal fica na Madeira, onde existe em Ponte do Sol uma « vila » para nómadas digitais em parceria com o governo regional: são 25 dias. Em Lisboa são 13, Lagos são nove e Açores são 14.

A nível mundial, mostra a plataforma, a maior parte dos nómadas digitais (59%) fica num país entre 7 e 30 dias. A estada média, no entanto, é de oito meses​.

 

[Fonte: http://www.publico.pt]

El asalto del bolsonarismo radical en Brasilia tuvo una larga preparación y fue anunciado a gritos en las redes sociales, con mapas y fotos. La demora en repeler la agresión pareció ser el producto de decisiones deliberadas y no de simple incompetencia.

Escrito por Forrest Hylton

Si la historia se repite, lo hace en forma de espiral, y más a menudo como tragedia que como farsa. Este 8 de enero en Brasilia, cuando una turba bolsonarista invadió brevemente la Praça dos Três Poderes y destrozó el Congreso, el Tribunal Supremo y el Palacio Presidencial, se vieron elementos de ambas. (El Palacio Presidencial ya había sido al parecer bastante deteriorado durante el gobierno de Jair Bolsonaro y ahora pudo verse a los vándalos defecando y orinando por todas partes).

Provocando el caos y la destrucción y alegando fraude electoral, la multitud esperaba obligar al ejército a intervenir, como había estado exigiendo, sin ningún resultado, en los campamentos «civiles» (en verdad, llenos de militares retirados, de reserva y en activo) organizados frente a los cuarteles del ejército en todo Brasil, tras la victoria de Luiz Inácio Lula da Silva el 30 de octubre pasado. Antes de las elecciones, el Pentágono, la CIA y el Departamento de Estado ya habían dejado en claro que al gobierno de Joe Biden no le apetece ningún golpe fascista en Brasil. Decir que el complot del 8 de enero era descabellado es quedarse corto.

Al igual que en Washington, DC, el 6 de enero de 2021, los asaltante y saqueadores de Brasilia parecían haber recibido ayuda desde adentro, tal vez de la seguridad, ya que es evidente que sabían moverse -de otro modo no les habría resultado tan fácil encontrar la puerta del despacho del juez del Tribunal Supremo Alexandre de Moraes y arrancarla de cuajo-. Ningún diputado se encontraba dentro del edificio legislativo, pero algunos estaban afuera confraternizando con los grupos fascistas. Es poco probable que ahora queden sin identificar o sin castigo.

Nada remotamente comparable ha ocurrido en la historia reciente de Brasil. El 7 de enero de 2021, Bolsonaro -ahora llamado «Capitán Fugitivo» por sus decepcionados seguidores- dijo que el ataque al Congreso estadounidense podría ser poca cosa comparada con lo que podría ocurrir en Brasil si perdía las elecciones en 2022 debido al «fraude». Por una vez, parece haber dicho la verdad, ya que la multitud de la Praça dos Três Poderes fue mucho más numerosa que la de Washington y causó mayores destrozos en la infraestructura física del gobierno federal.

Al igual que el asalto al Capitolio, que se trató de imitar, la invasión de Brasilia se estuvo preparando durante semanas, si no meses, y un trabajo de inteligencia mínimamente competente podría haberla cortado de raíz (suponiendo que los servicios de inteligencia no estén completamente penetrados por el bolsonarismo). Lejos de ser un secreto celosamente guardado por conspiradores avezados, el golpe en ciernes se anunció a gritos, en todas las redes sociales, con mapas y fotos, utilizando el nombre en clave pseudomilitar de «Festa da Selma», y el hashtag #BrazilianSpring, que Steve Bannon, junto con los hijos de Bolsonaro, Eduardo y Carlos, ayudaron a lanzar en noviembre, aunque solo empezó a ser tendencia después del 5 de enero.

El ministro de Justicia, Flávio Dino, había prometido impedir que pequeños grupos de fanáticos de extrema derecha desafiaran el poder; su promesa se convirtió en objeto de burla en Twitter el 7 de enero. Se recomendó a los «asistentes a la fiesta» que no concurrieran con niños ni ancianos, pero algunos desoyeron los consejos. También se los alentó a llevar biblias, aunque no se vieron muchas. Los participantes tomaron selfies y no pudieron evitar la tentación de publicarlas, incriminándose a sí mismos en futuros procesos; varios policías también se hicieron selfies con los saqueadores.

El nuevo ministro de Defensa, José Múcio Monteiro, que defendió la dictadura en la década de 1970, se refirió a las acampadas frente a los cuarteles -donde tenía amigos y familiares- como protestas «pacíficas y democráticas». Fue un gran error: nada estaba más lejos de la realidad, como ya era obvio antes del asalto a Brasilia, ya que los mismos intereses del agronegocio que financiaron la campaña de Bolsonaro apoyaron financieramente los campamentos. Estos eran ilegales y deberían haber sido desalojados después de la ceremonia de investidura de Lula da Silva el  1° de enero, cuando la multitud pacífica fue mucho más numerosa que la turba que atacó la Praça dos Três Poderes una semana después. Lula recibió la banda presidencial de manos de una mujer afrobrasileña que recicla latas de conserva, y su voz se quebró repetidamente al describir las dificultades que enfrentan los brasileños de a pie.

En cuanto a las fuerzas de seguridad en Brasilia, el jefe de la policía del Distrito Federal -el exministro de Justicia de Bolsonaro Anderson Torres- estaba en Estados Unidos y le dijo a su jefe, el gobernador Ibaneis Rocha, que tenía todo bajo control y que se disponía a activar a sus agentes para dispersar a los saqueadores. No lo hizo. La policía roció con gas pimienta a los manifestantes cuando intentaron atravesar las puertas metálicas, pero no tenía ni el número ni la potencia de fuego para contenerlos. El servicio secreto (Batalhão de Guarda Presidencial), responsable de la seguridad del presidente, el vicepresidente y la sede del gobierno, estaba desaparecido en combate.

Esto parece haber sido más el producto de decisiones deliberadas que de simple incompetencia. El domingo por la noche, el gobernador Rocha presentó sus disculpas, con la clara esperanza de evitar una sanción, pero el juez del Tribunal Supremo Alexandre de Moraes lo apartó de su cargo durante 90 días. Rocha ya había despedido a Torres y el gobierno federal intervino la policía de Brasilia, que se movilizó en número suficiente -con refuerzos de los estados vecinos- para dispersar a la multitud, la mayor parte de la cual se marchó pacíficamente y sin luchar; un grupo de alrededor de 260 personas se enfrentó brevemente con los policías antes de ser detenido y trasladado en autobús a la comisaría. Hasta ahora han sido detenidas otras 1.200 personas en el desalojo de los campamentos, muchos de ellos ancianos. Algunos han declarado que la agroindustria financió la invasión, mientras que elementos del ejército ayudaron a planificarla.

Las Fuerzas Armadas están divididas y es difícil saber cuánto apoyo sigue teniendo Bolsonaro en sus filas; entre los comandantes de división en activo, parecería ser escaso o nulo, pero cada ala de las Fuerzas Armadas es una burocracia elefantiásica y Bolsonaro sin duda sigue teniendo muchos simpatizantes, tanto camuflados como públicos. Al menos media docena de ellos son generales de cuatro estrellas que desempeñaron papeles destacados en su gobierno. Si Lula hubiera ordenado al ejército, y no a la policía, desalojar la Praça dos Três Poderes, quién sabe si habrían obedecido. Y si el ejército sí hubiera entrado en acción, ¿a cuántas personas habría matado?

Al menos siete periodistas fueron amenazados, retenidos o heridos por los alborotadores, entre ellos la galardonada Tereza Cruvinel, que se salvó por poco de un linchamiento gracias a un reputado bolsonarista que consiguió convencer a la muchedumbre de que ella era efectivamente una periodista importante, prometiendo al mismo tiempo confiscarle el teléfono con el que había estado filmando. Varios periodistas sufrieron, en efecto, robos de material.

En el caso de los grandes diarios (Folha de S.PauloO Estado de S.PauloO Globo), el tono fue de fuerte rechazo a las acciones «terroristas» del bolsonarismo radical. El canal de televisión de la Red Globo fue inicialmente más evasivo, mientras que en el caso de CNN Brasil uno de los presentadores se enfrentó en directo a un político que intentaba justificar a los golpistas al aire.

Y qué decir del propio Bolsonaro. Fotografiado cenando solo pollo frito en la cadena KFC, luego increpado por un activista brasileño antifascista fuera de su nuevo hogar en Orlando e internado brevemente por su afección abdominal, el expresidente trató de distanciarse de los saqueos y el vandalismo sin renunciar a su causa. Es posible que uno de los propósitos de su viaje de ida a Estados Unidos fuera proporcionarse una coartada plausible cuando el golpe fracasara inevitablemente.

Dudo en buscar resquicios de esperanza o consuelo en el hecho de que el golpe nunca tuvo posibilidades reales de éxito. Sin embargo, nadie resultó gravemente herido o muerto, y se ha formado rápidamente un amplio consenso entre el Poder Ejecutivo, el Legislativo y los tribunales de Brasilia en el sentido de que «vivir y dejar vivir» no es la forma de desfascistizar Brasil, la tarea urgente del momento, junto con la de alimentar a 33 millones de personas con necesidades urgentes de asistencia. Este consenso goza también de gran apoyo internacional. 

El senador por el estado de Alagoas Renan Calheiros ha pedido la extradición de Bolsonaro a Brasil. La Casa Blanca ha indicado que aún no recibió ninguna petición de extradición, lo que puede insinuar que está dispuesta a actuar en consecuencia, dada la amenaza que el trumpismo (del que forma parte esta variante tropical) supone para la reelección de Biden y las semejanzas entre la toma del Capitolio y el asalto a las instituciones de Brasilia. El Departamento de Estado ha dicho que el visado de Bolsonaro podría ser revocado. Y Alexandre de Moraes ha dejado claro que el Tribunal Supremo planea perseguir a quienes instigaron a los golpistas, lo que presumiblemente incluye al propio Bolsonaro.

En un caso de manual sobre las consecuencias imprevistas de una acción tan descabellada, el golpe fallido ha unificado a sectores dispares, incluso incompatibles, de la coalición democrática constituida en torno de Lula y hasta hace poco inimaginable, como quizás ninguna otra cosa podría haberlo hecho, y ha abierto la puerta a la reforma de la policía y el ejército.

Millones de personas han salido a la calle en ciudades de todo Brasil en defensa de la democracia. Con un poco de suerte, esto puede ser el preludio de una movilización más sostenida de los movimientos sociales y de amplios sectores de la sociedad brasileña.

Nota: la versión original de este artículo en inglés fue publicada en el blog de la London Review of Books

 

[Fuente: http://www.nuso.org]

Los medios de comunicación dominantes en Europa tienden a dividir y encasillar a los migrantes y refugiados según sus regiones de origen, lo que impulsa la retórica populista sobre inmigrantes “buenos” y “malos”, como expone el columnista holandés Babah Tarawally, originario de Sierra Leona. Para revertir esta narrativa, plantea hacer hincapié en las contribuciones positivas que realizan los migrantes y refugiados a la sociedad europea.

Escrito por Babah Tarawally – Zam Magazine (Amsterdam)

Traducido por Sara Fernández

El marco de la imagen que veo delante de mí es de oro, pero la imagen en el interior representa un ejército invasor. Esta es una metáfora que utilizo con frecuencia en mis sesiones de formación para empoderar a migrantes y refugiados que acaban de llegar a Países Bajos.

Les digo que creen su propio marco dorado. Y les convenzo de que no deben dejar que nadie les haga creer que sus marcos están hechos de cenizas o de papel higiénico. Enseñar a las personas a creer en sí mismas es fundamental, porque si no creen en ellas mismas, ¿quién lo hará? ¿El sistema de asilo? ¿Los políticos? ¿Los medios de comunicación?

Cuando llegan a un país nuevo migrantes o refugiados, normalmente nos enteramos de su llegada a través de los medios de comunicación. Como moderadores del debate público, los medios de comunicación desempeñan una enorme función a la hora de dar forma a la acogida de esas nuevas llegadas al país anfitrión. Al decidir cómo presentar los hechos, marcan el tono y el ritmo para que tanto el público como los políticos formen sus opiniones y actúen en consecuencia. Cuando se plantea un tono negativo, los debates públicos y políticos resultantes presentan a los inmigrantes como invasores a los que se debe detener, reprimir y combatir. Por lo tanto, los medios de comunicación que han generado esta opinión pública han logrado enmarcar a los migrantes y a los refugiados de un modo concreto y, de esa forma, se establece la agenda social y política.

La vuvuzela de los medios de comunicación transmite actualmente el mensaje de que los inmigrantes y los refugiados ponen en peligro la resiliencia de las sociedades europeas, así como las frágiles economías nacionales y la seguridad del continente. En concreto, se utiliza el argumento de la seguridad para convencer a los ciudadanos europeos de que el terrorismo está relacionado con la inmigración. Y está funcionando. Los partidos políticos de derecha están obteniendo grandes beneficios por toda Europa. Algunos de ellos ganan elecciones y forman Gobiernos que prometen expulsar y rechazar a los refugiados y a los migrantes.

Una creciente lista de países europeos están gobernados por políticos que han hecho campaña con la promesa implícita o explícita de que detendrían la migración cuando llegaran al poder. En 2015, Polonia eligió a un Gobierno de extrema derecha, mientras que un año después vimos cómo el Reino Unido salía de la Unión Europea, con un voto impulsado en gran parte por la retórica de la migración. A estos hechos le siguió la elección de Gobiernos de derecha populistas en Austria e Italia, además de la reelección en Hungría del partido Fidesz de Viktor Orbán en 2018. Y, una tras otras, a estas victorias electorales les ha seguido la aprobación de políticas ideadas para hacer que la vida de los migrantes y los solicitantes de asilo sea insoportable.

Lo ideal es que viéramos cómo los medios de comunicación fueran una herramienta importante para gestionar la creciente diversidad de la sociedad y promocionar la inclusión. Pero, hasta ahora, han demostrado ser absolutamente inadecuados para desempeñar esa función, sobre todo en Europa. En lugar de ello, la prensa de Europa ha optado por adoptar un papel clave para plantear la llegada de los refugiados y los migrantes a las costas de Europa como una crisis similar a un tsunami. Esta visión negativa ha contribuido a las actitudes hostiles entre los ciudadanos europeos con respecto a los refugiados y a los migrantes.


Hasta que el león aprenda a escribir, todas las historias glorificarán al cazador


Por desgracia, las cosas están empeorando en lugar de mejorar. Las pocas organizaciones que ayudan a los refugiados están cansadas o frustradas, o están perdiendo apoyos, a medida que los Gobiernos se vuelven más hostiles a los refugiados y migrantes. Parece como si no hubiera vuelta atrás y como si fuera casi imposible invertir la marea de la negatividad. No podemos simplemente basarnos en la débil esperanza de que los medios vayan a reinventar el marco que han creado ellos mismos, un marco que, como ya hemos comentado, rodea una imagen de un ejército invasor y peligroso. En lugar de ello, los migrantes deben comenzar a crear nuevos marcos y nuevas imágenes que cuenten sus propias historias, desde sus propias perspectivas. Tal y como dice un viejo proverbio: hasta que el león aprenda a escribir, todas las historias glorificarán al cazador.

Contar una historia distinta

A principios de julio de 2022, me invitaron a Madrid, junto a otras 60 personas de distintas partes del mundo, para participar en el programa Decolonising the Newsroom coordinado por ZEMOS98 y Conscience Afro. Con estos encuentros de personas con una mentalidad similar, llegué a entender que no está todo perdido. Hay una salida. Podemos contribuir a cambiar la narrativa negativa haciendo énfasis en los aspectos positivos y el valor añadido que traen consigo los refugiados y los migrantes.

Todos acordamos que, cuando los medios de comunicación nos den golpes bajos, apuntaremos más alto. Hablamos sobre estrategias concretas para reformular la narrativa negativa. Si los medios de comunicación europeos tradicionales y convencionales pueden decidir proyectar una imagen positiva de los refugiados de Ucrania y convencer a los ciudadanos de que los acepten con los brazos abiertos, podemos hacer lo mismo utilizando « nuevos » medios, más baratos y sin fronteras, para reequilibrar el algoritmo de negativo a positivo. Cuanto más amplifiquemos los mensajes positivos y las historias de éxito de migrantes y refugiados, más redirigiremos automáticamente los algoritmos hacia una narrativa positiva.

Tomemos por ejemplo a Ucrania. Los medios de comunicación dominantes nos han hecho creer que teníamos una obligación moral de abrir nuestras fronteras a los refugiados ucranianos, darles un lugar en el que quedarse, ofrecerles casas y aceptarlos en nuestras comunidades. Esta explosión repentina de generosidad no solo surgió porque estas personas desplazadas estaban huyendo de Vladimir Putin; pero es difícil pasar por alto el hecho de que, a pesar de ser refugiados, se parecen a la mayoría de nosotros. Por “nosotros”, me refiero a caucásicos, en muchos casos con pelo rubio y ojos azules. Compartir esta historia personal con vosotros podría ayudaros a comprender cómo algunos de nosotros que no nos parecemos a la mayoría de los europeos hemos asimilado esta narrativa de los medios de comunicación en nuestras propias personas.

Cuando regresé de Madrid, me di cuenta de que algo había cambiado en mi barrio de Utrecht. Probablemente se publicó algo en un periódico local sobre la llegada de refugiados ucranianos que yo no había llegado a leer. Ningún medio en línea o canal de televisión me había alertado de ello tampoco. Cuando llegué a casa, vi un barco de crucero y de repente había muchas personas caminando por mi barrio. Mi mente inmediatamente pensó en turistas y no en refugiados. ¿Por qué? Porque no veía a los refugiados como personas blancas.

Cualquiera puede ser refugiado

Mi suposición de que el barco junto a mi casa en Utrecht llevaba a turistas se convirtió en una conjetura que no debería haber hecho, sobre todo dada mi propia historia de desplazamiento. En la década de los noventa, escapé de Sierra Leona, devastada por la guerra, y, al parecer, yo también fui presa de la mentalidad de creer que solo las personas que se parecen a mí pueden ser refugiados. Había leído en el periódico que el Gobierno estaba alojando a refugiados en barcos, pero no me había imaginado que fueran embarcaciones lujosas. Sueño con viajar en el futuro alrededor del mundo en un barco de crucero y para mí era impensable que los refugiados pudieran estar alojados en este barco de lujo.

Me sentí decepcionado conmigo mismo cuando descubrí la verdad, no porque mis nuevos vecinos sean refugiados, sino porque, inconscientemente, había participado en el estereotipo negativo de qué aspecto tiene un refugiado. Lo que aprendí es que cualquiera puede ser refugiado. No importa el color de la piel ni el nivel de riqueza. La guerra puede convertir a cualquiera en refugiado.

Salí a dar mi paseo diario por la noche junto al muelle donde estaba amarrado el barco, pero no vi nada que indicara que 200 refugiados vulnerables estaban alojados en él y que necesitaban protección. Esto contrasta totalmente con los centros habituales de demandantes de asilo, donde hay guardias de seguridad a la entrada, así como protestas visibles de los residentes locales y la presencia permanente de la policía. No era el caso con este grupo. Parecían estar bien. No había protestas en el lugar.

Cambiar el marco a uno dorado

Todo tiene que ver con los elementos visuales. Empecé a pensar en los motivos por los que a estos refugiados no se les trataba igual que a los negros o asiáticos en las mismas circunstancias. No escuché ninguna queja sobre molestias derivadas de este grupo de refugiados. No se les trataba como a personas conflictivas. ¿Era porque nadie lo había denunciado a la policía? Pensé que quizás era porque, en este barrio, los residentes holandeses blancos son una minoría.

La mayoría de personas que viven en los alrededores son marroquíes y turcos y tienen otras cosas en las que pensar, en lugar de quejarse de personas que han huido de sus hogares. En realidad, no les oigo que se quejen por nada. Incluso cuando subo la música, nadie llega para pedirme que la baje. A diferencia de mi barrio anterior, no escucho ninguna queja sobre los olores de mis platos « exóticos » africanos. Me llevo bien con las personas de este barrio, aunque no sé si comparten mi opinión el distrito municipal, la policía o los constructores.

Aparte de su piel blanca, lo que diferencia a este nuevo grupo de refugiados de los demás es que son sobre todo mujeres, niños y hombres de edad avanzada, que son más vulnerables. Tiene sentido: los hombres jóvenes están en primera línea, luchando para defender su país de la fuerza invasora rusa y dejar que mis nuevos vecinos puedan volver a casa y vivir en libertad. Cuando observo a mis nuevos vecinos caminando, pienso en la pérdida de sus esposos, sus hijos, hermanos, tíos y primos. Aunque estén viviendo en un barco de crucero de lujo, no me cambiaría por ellos ni por todo el oro del mundo.

Cómo mejorar la representación

La forma de enmarcar o formular una situación es una parte importante de la comunicación. Cuando los europeos visitan África y Asia, se presentan como expatriados, personas con experiencia que han llegado para compartir sus conocimientos y sus recursos con las personas locales. Todos sabemos que no siempre es así y que, con frecuencia, llegan para aprovecharse del conocimiento y de los recursos naturales de esos países. En cambio, la situación no se enmarca del mismo modo cuando personas de África o Asia llegan a Europa. Se les llama migrantes o refugiados. Se habla de ellos como personas dignas de lástima, que necesitan ayuda, o bien como un ejército invasor al que hay que temer y expulsar.

Si trabajamos juntos para cambiar esta narrativa negativa, contribuiremos a transformar ese marco de cenizas o papel higiénico en uno de oro que pueda ocupar un lugar de orgullo junto a los demás marcos de la repisa de Europa.

 

[Fuente: http://www.voxeurop.eu]

Fatos indicam: fascistas tentaram no Brasil um Capitólio aperfeiçoado, mas faltou-lhes mobilização. Apoio empresarial e militar precisa ser cortado. Mas para dissipar a ameaça falta uma democracia vibrante, que se estenda às maiorias e as acolha.

Escrito por Boaventura de Sousa Santos

Ocorreu em Brasília no dia 8 deste mês, uma semana depois da tomada de posse do presidente Lula, um acontecimento que só tomou de surpresa quem não quis ou não se pôde informar sobre os seus preparativos amplamente difundidos nas redes sociais. A ocupação violenta dos edifícios dos poderes legislativo, executivo e judiciário e dos espaços circundantes, bem como a depredação de bens públicos existentes nestes edifícios por parte de manifestantes de extrema-direita, configuram actos de terrorismo planeados e minuciosamente organizados pelos seus cabecilhas. Trata-se, pois, de um acontecimento que põe seriamente em causa a sobrevivência da democracia brasileira e que, pelo modo como ocorreu, pode amanhã ameaçar outras democracias no continente e no mundo. Convém, pois, analisá-lo à luz da importância que tem. As características e as lições principais são as seguintes:

  1. O movimento de extrema-direita é global e as suas ações a nível nacional beneficiam das experiências antidemocráticas estrangeiras e muitas vezes agem em aliança com elas. É notória a articulação da extrema-direita brasileira com a extrema-direita norte-americana. O conhecido porta-voz desta, Steve Bannon, é amigo pessoal da família Bolsonaro e tem sido uma figura tutelar da extrema-direita brasileira desde 2013. Além das alianças, as experiências de um país servem de referência a outro país e constituem uma aprendizagem. A invasão da Praça dos Três Poderes em Brasília é um copia “melhorada” da invasão do Capitólio em Washington em 6 de janeiro de 2020, aprendeu com esta e tentou fazer melhor. Foi organizada com mais detalhes, procurou trazer muito mais gente a Brasília, e utilizou várias estratégias para que a segurança pública democrática se sentisse tranquilizada de que nada anormal aconteceria. Os cabecilhas tinham por objetivo ocupar Brasília com pelo menos um milhão de pessoas, criar o caos e permanecer o tempo necessário para permitir a intervenção militar que pusesse fim às instituições democráticas.
  2. Pretende-se fazer acreditar que se trata de movimentos espontâneos. Pelo contrário, são organizados e com capilaridade profunda na sociedade. No caso brasileiro, a invasão de Brasília foi organizada a partir de diferentes cidades e regiões do país, e em cada uma delas havia líderes identificados com número de telefone para poderem ser contactados pelos aderentes. A participação podia ter várias formas. Quem não pudesse viajar para Brasília tinha missões a cumprir nos seus locais, bloqueando a circulação de combustíveis e do abastecimento dos supermercados. O objetivo era criar o caos pela carência de produtos essenciais. Alguns se lembrarão das greves de caminhoneiros dos combustíveis que precipitaram a queda de Salvador Allende e o fim da democracia chilena em setembro de 1973. Por sua vez o caos em Brasília tinha objetivos precisos. Foi invadida a sala de estratégia do Gabinete de Segurança Institucional, situada no porão do Palácio do Planalto, de onde foram furtados documentos sigilosos e armamento ultratecnológico, o que demonstra que havia treinamento e espionagem. Também foram encontradas cinco granadas no Supremo Tribunal Federal e Congresso Nacional.
  3. Em países democráticos, a estratégia da extrema-direita assenta em dois pilares: (1) Investir fortemente nas redes sociais para ganhar as eleições com o objetivo de, se as ganhar, não usar o poder democraticamente nem sair do poder democraticamente. Foi assim com Donald Trump e com Jair Bolsonaro enquanto presidentes. (2) No caso de não ganhar, começar desde cedo a questionar a validade das eleições e declarar que não aceita outro resultado senão a sua vitória. O programa mínimo é perder por pequena margem para tornar mais crível a ideia da fraude eleitoral. Foi assim nas últimas eleições nos EUA e no Brasil.
  4. Para ter êxito, este ataque frontal à democracia necessita de ter o apoio de aliados estratégicos, quer nacionais, quer estrangeiros. No caso dos apoios nacionais, os aliados são forças antidemocráticas, tanto civis como militares, instaladas no aparato do governo e da administração pública que, por ação ou por omissão, facilitam as ações dos revoltosos. No caso brasileiro, é particularmente clamorosa a conivência, passividade e se não mesmo cumplicidade das forças de segurança do Distrito Federal de Brasília e dos seus dirigentes. Com a agravante de que esta região administrativa, por ser a sede do poder político, recebe receitas federais avultadíssimas com o específico propósito de defender as instituições. No caso brasileiro, é também escandaloso que as Forças Armadas se tenham mantido em silêncio, sobretudo quando era conhecido o propósito dos organizadores de criar o caos para provocar a sua intervenção. Por outro lado, as Forças Armadas toleraram que se instalassem acampamentos de manifestantes em frente aos quartéis, uma área de segurança militar, e aí permanecessem durante dois meses. Foi assim que a ideia do golpe prosperou nas redes sociais. Neste caso, o contraste com os EUA é gritante. Quando foi da invasão do Capitólio, os chefes militares norte-americanos fizeram questão de vincar a sua defesa da democracia. Neste sentido, a nomeação do novo ministro da DefesaJosé Múcio Monteiro, que parece apostado num bom e reverencial relacionamento com os militares, não augura nada de bom. É um ministro problemático depois de tudo o que se passou. O Brasil está pagando um preço alto por não ter punido os crimes e os criminosos da ditadura militar (1964-1985), sendo certo que alguns crimes nem sequer prescreveram. Foi isso que permitiu ao ex-presidente Bolsonaro elogiar a ditadura, prestar honras aos torturadores militares e nomear militares, alguns fortemente comprometidos com a ditadura, para cargos importantes de um governo civil e democrático. Só assim se explica que se fale hoje de perigo de golpe militar no Brasil, mas não no Chile ou na Argentina. Como se sabe, nestes dois países os responsáveis pelos crimes da ditadura militar foram julgados e punidos.

  5. Para além dos aliados nacionais, são cruciais os aliados estrangeiros. Tragicamente, no continente latino-americano, os EUA têm sido tradicionalmente o grande aliado de ditadores, quando não mesmo o instigador dos golpes contra a democracia. Acontece que, desta vez, os EUA estiveram do lado da democracia e isso fez toda a diferença no caso do Brasil. Estou convencido de que se os EUA tivessem dado os habituais sinais de encorajamento aos candidatos a ditadores, estaríamos hoje perante um golpe consumado. Infelizmente, e à luz de uma história de mais de cem anos, esta posição dos EUA não se deve a um repentino zelo da defesa internacionalista da democracia. A posição dos EUA foi estritamente determinada por razões internas. Apoiar o bolsonarismo de extrema-direita no Brasil era dar força à extrema-direita trumpista norte-americana que continua a acreditar que a eleição de Joe Biden foi o resultado de fraude eleitoral e que Donald Trump será o próximo presidente dos EUA. Aliás prevejo que manter uma forte extrema-direita no Brasil seja importante para os desígnios da extrema-direita norte-americana nas eleições de 2024. É de prever que se pretenda criar uma situação de ingovernabilidade que dificulte ao máximo a atuação do presidente Lula nos próximos anos. Para que isso não aconteça é necessário que os golpistas e depredadores sejam duramente punidos. E não só eles, mas também os seus mandantes e financiadores.

  6. Para garantir a sustentabilidade da extrema-direita é necessário ter uma base social, dispor de financiadores-organizadores e de uma ideologia suficientemente forte para criar uma realidade paralela. No caso do Brasil, a base social é ampla, dado o caráter excludente da democracia brasileira que faz com que largos setores da sociedade se sintam abandonados pelos políticos democráticos. O Brasil é uma sociedade com grande desigualdade socioeconómica agravada pela discriminação racial e sexual. O sistema democrático potencia tudo isso ao ponto de o Congresso brasileiro ser mais uma caricatura cruel do que uma representação fiel do povo brasileiro. Se não for objeto de profunda reforma política, irá tornar-se totalmente disfuncional. Nestas condições, há um amplo campo de recrutamento para mobilizações de extrema-direita. Obviamente que a grande maioria que delas participa não é fascista. Apenas quer viver com dignidade e desacreditou que isso seja possível em democracia.

Os financiadores-organizadores parecem ser, no caso do brasileiro, setores do baixo capital industrial, agrário, armamentista e de serviços que foram beneficiados pela (des) governação bolsonarista ou com cuja ideologia mais se identificam. No que respeita à ideologia, ela parece assentar em três pilares principais. Em primeiro lugar, a reciclagem da velha ideologia fascista, ou seja, a leitura reacionária dos valores de DeusPátria e Família, a que juntam agora a Liberdade. Trata-se sobretudo de defender incondicionalmente a propriedade privada para com isso (1) poder invadir e ocupar a propriedade pública ou comunitária (territórios indígenas), (2) defender eficazmente a propriedade, o que implica armar as classes proprietárias, (3) ter legitimidade para rejeitar qualquer política ambiental e (4) rejeitar os direitos reprodutivos e das sexualidades, em particular o direito ao aborto e os direitos da população LGBTIQ+.

Em segundo lugar, a ideologia implica a necessidade de criar inimigos a destruir. Os inimigos têm várias escalas, mas a mais global (e abstrata) é o comunismo. Quarenta anos depois de, pelo menos no hemisfério ocidental, terem desaparecido os regimes e os partidos que defendam a implantação de sociedades comunistas, este continua a ser o fantasma contraditoriamente mais abstrato e mais real. Para entender isso é preciso entrar em linha de conta com o terceiro pilar da ideologia de extrema-direita: a criação incessante e capilarizada no tecido social de uma realidade paralela, imune à confrontação com a realidade real, levada a cabo pelas redes sociais e pelas religiões reacionárias (igrejas evangélicas neopentecostais e católicas antipapa Francisco) que com facilidade ligam comunismo e aborto e assim instigam o medo abissal nas populações indefesas, tudo facilitado por estas há muito terem perdido a esperança de ter uma vida digna.

A tentativa de golpe no Brasil é um aviso à navegação. Os democratas brasileiros, latino-americanos, norte-americanos e, afinal, de todo o mundo devem levar muito a sério este aviso. Se o não fizerem, amanhã os fascistas não se limitarão a bater à porta. Certamente a arrombarão sem cerimónia para entrar.

 

[Fonte: http://www.ihu.unisinos.br]

finlandització

Primera documentació: 8/05/2014

Tipus sufixació
Contextos
¿I com poden les altres potències asiàtiques confiar que els EUA defensaran els seus legítims interessos en matèria de seguretat, i que en la pràctica no les deixarà abandonades en una mena de finlandització sota dominació xinesa? [Ara, 8/05/2014]
Defensava un estatut de neutralitat, de finlandització, amb una doble garantia per a Ucraïna i per a Rússia. No es va negociar. [La Vanguardia, 28/02/2022]
Observacions Al llarg de la història, Finlàndia va ser envaïda per Rússia en diverses ocasions. La pau va arribar l’any 1948, quan Finlàndia va signar un tractat d’amistat, cooperació i assistència mútua amb la Unió Soviètica amb el qual Finlàndia quedava fora de qualsevol cooperació militar amb Occident. Per això, s’ha anomenat finlandització la política exterior de neutralitat que una gran potència imposa damunt d’un altre estat, però potser properament veurem néixer el neologisme desfinlandització, perquè el mes de setembre del 2022 es va ratificar l’ingrés de Finlàndia a l’OTAN, sol·licitat només tres mesos abans arran de la invasió russa d’Ucraïna. Amb això s’hauran acabat els 75 anys de no-alineament de Finlàndia i potser serà el final del neologisme finlandització (ja repertoriat al Gran diccionari de la llengua catalana, d’Enciclopèdia Catalana).

 

 

[Font: neolosfera.wordpress.com]

Arquivos Nacionais neerlandeses tornaram público documentos secretos relativos a um saque de jóias, ouro, diamantes e relógios ocorrido em 1944. Os bens valerão milhares de milhões de euros.

O mapa, em exposição nos arquivos nacionais neerlandeses.

Escrito por Joana Amaral Cardoso 

Um mapa que mostra onde os nazis enterraram milhares de milhões de euros em joias, diamantes, ouro e relógios foi tornado público esta semana pelos Arquivos Nacionais dos Países Baixos. O documento, exposto desde terça-feira nas instalações da instituição, em Haia, está a despertar muita atenção, mas também alguma desconfiança. A imprensa internacional descreve-o como “um tesouro” que nunca havia sido encontrado.

Anualmente, a instituição neerlandesa revela documentos da sua colecção até então apenas passíveis de consulta mediante autorização e sob fortes medidas de segurança, ou mesmo classificados como secretos. Era o caso deste mapa, desenhado à mão, que indica a região onde terá sido enterrado o tesouro resultante da pilhagem de uma filial do Banco de Roterdão (segundo o diário espanhol El País, pertencente actualmente ao banco ABN Amro) em 1944, durante a Segunda Guerra Mundial.

Os arquivos nacionais neerlandeses puseram à disposição do público cerca de 1100 páginas de informação, entre as quais o mapa, bem como outros documentos que indicam a localização do espólio: a região de Betuwe, na província de Gelderland. Mais precisamente perto da localidade de Ommeren — que ao longo dos anos já foi alvo de buscas três vezes, detalha o mesmo diário espanhol. Infrutíferas.

Os arquivos nacionais neerlandeses puseram à disposição do público cerca de 1100 páginas de informação.

A história começa em agosto de 1944, quando um raide de bombardeamentos alemães atingiu a sucursal do Banco de Roterdão em Arnhem (a cerca de 40 quilómetros de Ommeren), explica Anne Waalkens, assessora do Arquivo Nacional dos Países Baixos. “Durante a defesa de Arnhem houve uma explosão numa sucursal do Banco de Roterdão na [avenida] Velperweg. Pelo menos três oficiais alemães que estavam no local esconderam o saque nos casacos”, detalha a publicação local Omroep Gelderland, citando Anne Waalkens. Os militares nazis aproveitaram o facto de as bombas terem rebentado os cofres do banco e dispersado os valores pela rua.

O saque descrito “vale muitos milhões”, diz Waalkens, detalhando que os bens subtraídos pelos oficiais (joias, diamantes, ouro e outros valores) terão depois sido guardados em quatro caixotes de munições e escondidos num vagão de um comboio, contou a assessora dos Arquivos Nacionais dos Países Baixos ao El País. “Pensamos que o enterraram em 1945, um par de semanas antes da libertação da zona pelos Aliados, num local em Ommeren”, acrescenta.

Segundo os documentos agora tornados públicos, os autores do roubo terão sido o sargento major Kastel, o sargento Brauer Bibelot e o soldado Biebert, membros do regimento de paraquedistas Witzig, um dos mais valorizados pelas forças armadas da Alemanha nazi. Um soldado, identificado apenas como Helmut, foi encarregado de vigiar o momento em que enterravam as caixas com os valores, disse Anne Waalkens ao El País. Este cúmplice só foi identificado porque correram rumores do caso no rescaldo do armistício, e uma missão neerlandesa em Berlim seguiu depois a pista até ele. Estava então em Baden-Baden e testemunhou — e, crucialmente, forneceu o mapa que estava na sua posse.

Waalkens disse ainda ao diário espanhol que dois dos três militares envolvidos no caso morreram durante a guerra e que não se conseguiu localizar o terceiro.

À época, o diário nacional neerlandês Telegraaf chegou a noticiar o caso depois dessa denúncia, diz a Fox News. Foram feitas tentativas de encontrar o “tesouro”, tendo-se mesmo recorrido a um oficial nazi, trazido da Alemanha após o final da Segunda Guerra Mundial, e a detectores de metais. Nada foi encontrado, resume a publicação local neerlandesa Omroep Gelderland.

O mapa e a documentação foram então classificados para evitar uma vaga de caçadores de tesouros no local, diz Waalkens ao El País. O apelo do “ouro nazi” é forte e há profissionais que se dedicam a buscas sempre que surge uma destas histórias.

Tanto a assessora da instituição quanto o historiador neerlandês Joost Rosendaal, ouvido pelo Omroep Gelderland, acreditam que os valores podem ter sido encontrados logo depois de terem sido enterrados, mas a funcionária dos arquivos arrisca que talvez tenham sido levados ilicitamente por alguém do instituto neerlandês que na altura ficou encarregue das buscas, por algum cidadão da região ou até por algum soldado das forças aliadas. Ou que o mapa e a história sejam uma invenção do soldado Helmut.

A questão da veracidade do mapa e da história é posta em causa de forma mais veemente por Joost Rosendaal, da Universidade de Radboud, que numa conversa com o El País frisa que a data dos bombardeamentos em Arnhem não coincide com a que consta dos documentos nem com os danos em bancos na região — algo que sucedeu apenas mais tarde. Mas Waalkens argumenta que no pós-guerra se verificou que havia várias peças em falta no inventário do banco em causa, e que este fora mesmo bombardeado. Quanto à vinculação dos militares ao regimento Witzig, o historiador diz que este só chegou aos Países Baixos em fevereiro de 1945.

 

 

[Fotos: SEM VAN DER WAL/EPA – fonte: http://www.publico.pt]

 

Escrito por Sérgio de Almeida Correia

Lula não é, à partida, um nome simpático. O molusco cefalópode não é um bicho atractivo no seu aspecto viscoso e fusiforme, com a enorme massa visceral que faz parte do seu corpo, colocando-se entre a cabeça e os tentáculos. Confesso, porém, que, quando frescas, jovens, viçosas e macias, aprecio saboreá-las.

Ora, isto é tudo o que não se pode dizer de Lula. Não do cefalópode, mas do operário metalúrgico que pela terceira vez, depois de libertado da prisão e politicamente ressuscitado, tomou posse como presidente do Brasil. Este Lula não tem seguramente a elegância, a beleza, os olhos ou o bambolear gingão de uma garota de Ipanema ou do Leblon. Não é fresco, nem jovem, nem viçoso, nem consta que seja macio.

Bem pelo contrário, este vem já curtido por dois mandatos anteriores, por vários escândalos ou situações menos claras, processos judiciais, prisão e, perdoe-se-me a expressão, muita « sacanagem » que também lhe saiu ao caminho, como foi a de um tal Moro de triste memória, que aparentemente impoluto e incorruptível usou técnicas de cafajeste, atropelando a lei ao jeito bolsonarista para levar a água ao seu moinho, até ser politicamente recompensado, o que de nada lhe serviu.

Não sendo neste velho samba-enredo apreciador do personagem Lula – o derrotado Ciro Gomes faz muito mais o meu estilo de político –, admito que, todavia, esses possam ser os seus grandes trunfos no mandato que ontem iniciou, desde que tenha sabido aprender com os erros passados.

Dele não se espera que enverede pelo populismo boçal do seu antecessor, nem que se comporte como uma elegante misse, distribuindo sorrisos e carícias à direita e à esquerda como forma de manter equilibrado o difícil presidencialismo de coligação – uma particularidade brasileira – em que vai ser obrigado a acomodar-se e mover-se para poder governar e dar aos brasileiros aquilo que tanto desejam e merecem.

Se o vice-presidente Alckmin, seu opositor nas presidenciais de 2006, e agora investido em funções que poderão ser essenciais para garantir os necessários apoios nos trade-off do Congresso, com o Senado e a Câmara dos Deputados, poderá ser um trunfo precioso, só o tempo o dirá.

Registo, para já, a forma como foi recebido e investido, a clareza das suas palavras nos discursos proferidos, que não permite segundas interpretações e lhe condicionará o mandato, bem como a presença, no que foi um record, de dignitários estrangeiros à sua posse.

E quanto a este ponto não posso deixar de sublinhar a forma como o Brasil, depois do modo indigno e humilhante como se comportou nos últimos anos o tropa-trolha que ocupou o Palácio do Planalto, voltou a cumprimentar, antes e depois da posse, e a tratar e receber o presidente português. Não por ser Marcelo, mas apenas porque lá esteve em representação de Portugal, num gesto que também não passou despercebido aos milhares de brasileiros que vivem no nosso país.

E também a referência carinhosa que lhe foi feita pelo presidente do Senado, Rodrigo Pacheco, sem soberba ou complexos coloniais, imbuído do espírito que devia, deve, sempre presidir às relações entre dois países que partilham a mesma herança secular, a língua, muitas vezes as paixões e até os defeitos.

Não será fácil reerguer um país que caminhava a passos largos para o desmantelamento das suas estruturas, e ao mesmo tempo devolver a esperança e o pão aos favelados da vida, reentrando no caminho da normalidade, devolvendo dignidade ao Estado e às instituições, cumprindo o desígnio de desmatamento zero da Amazónia, reerguendo os alicerces do estado de direito, da legalidade e da justiça, reforçando a autoridade do Estado federal, a segurança de pobres e ricos, de brancos, pretos, amarelos e mestiços, qualquer que seja o seu credo, opção ideológica ou preferência sexual.

O Brasil é demasiado grande, diferente (bastou ver o minuto de silêncio por Pelé e o papa Bento XVI, que antecedeu a posse, ou ouvir o episódio da caneta de Lula vinda do Piauí) e importante no contexto mundial para poder ser governado à balda, distribuindo « propina » a torto e a direito, escondendo o lixo debaixo do tapete ou promovendo o garimpo ilegal.

Lula da Silva tem uma hipótese única de ser recordado pelas melhores razões. Oxalá que não a desperdice, porque também não consta, mesmo sendo Deus brasileiro, que Este esteja disposto a escrever uma segunda vez sobre linhas tortas.

Não deixe o samba morrer, moço.

Boa sorte, Brasil.

 

[Fonte: delitodeopiniao.blogs.sapo.pt]

« La guerre en Ukraine a prouvé, une fois de plus, à quel point la sécurité alimentaire est importante pour la sécurité nationale. L’industrie de la foodtech, en plein essor en Israël, joue un rôle déterminant pour garantir à tous un avenir prometteur avec une meilleure sécurité alimentaire ». C’est par ces mots que Haïm Gavrieli, PDG de Tnuva, l’un des plus importants fabricants alimentaires d’Israël, a débuté un article paru dans le magazine économique Calcalist.

Haïm Gavrieli a poursuivi en insistant sur le fait que la foodtech est appelée à avoir une importance au moins égale à celle de la cybersécurité. Dans une dizaine d’années, le marché des produits laitiers, de la volaille et des substituts de viande pèsera quelque 140 milliards de dollars et les substituts végétaux de viande ou la viande in vitro représenteront environ la moitié de ce chiffre. D’ores et déjà, Israël est, avec les États-Unis, le pays comptant le plus grand nombre de start up financièrement rentables dans le domaine de la foodtech.

Israël se place en seconde position au niveau mondial dans le secteur de la technologie alimentaire

Selon le rapport de Good Food Institute, les start up israéliennes ont récolté durant le premier semestre 2022 un peu plus d’un milliard de shekels (environ 278 millions d’euros, 273 millions CHF), soit une augmentation de 160 pour cent par rapport à l’année précédente. En termes d’investissements, elles se placent donc en deuxième position après les États-Unis. Il est toutefois intéressant de noter que ce montant n’a été récolté que par quelques très grosses entreprises.

La start up israélienne Remilk, qui pratique la fermentation microbienne pour la production de protéines sans lait, fait partie de ces entreprises. Elle a bénéficié jusqu’à présent d’investissements à hauteur de 130 millions de dollars et va prochainement lancer au Danemark la construction d’une fabrique qui sera la plus grande au monde. La start up Redefine Meat (viande végétale) a quant à elle pu récolter 135 millions de dollars et envisage la construction d’une usine aux Pays-Bas. La start up Aleph Farms, qui vient de construire une unité de recherche et de fabrication de 6000 mètres carrés dans la ville israélienne de Re’hovot, fait partie des sociétés de foodtech israéliennes les plus importantes et les plus connues.

Manger de la viande sans tuer d’animaux : tel est le postulat de la start up israélienne Redefine Meat.

À noter que des start up de moindre envergure jouent également un rôle important. Le gourou de la gastronomie, Uri Buri, est connu avant tout pour son restaurant homonyme et son bel hôtel boutique Efendi à Saint-Jean d’Acre. Toutefois, depuis quelques années, Uri Buri (78 ans) s’intéresse dans une mesure croissante aux aspects technologiques des aliments qu’il utilise. « J’ai toujours été intéressé par toutes les questions tournant autour de la nourriture, comment combiner les ingrédients pour obtenir un maximum de saveur et comment ils sont produits ». En collaboration avec la société Gavan ainsi qu’avec deux autres associés, Uri Buri crée une start up de foodtech qui va exploiter les ressources végétales.

À cette fin, l’entreprise extrait les protéines au moyen d’une technologie qui lui est propre et qui préserve la structure physique et la fonctionnalité des produits, obtenant ainsi non seulement des aliments aux appétissantes couleurs stables mais également des graisses végétales dont la qualité et la saveur sont largement supérieures à celles des graisses animales qui deviennent donc superflues.

Le seul colorant bleu naturel pour produits alimentaires et boissons, résistant à la chaleur et aux acides, est le fruit d’un développement de la société Gavan.

Pour David Biegeleisen, responsable du département innovations au sein de l’ambassade de Suisse à Tel-Aviv, le secteur de la foodtech se prête idéalement à des collaborations internationales, notamment entre Israël et la Suisse qui sont deux pays hébergeant de nombreux fabricants de produits alimentaires et disposant d’un fort potentiel sur le plan des innovations.

Foodtech entre Israël et la Suisse

« Les start up israéliennes sont fantastiques pour développer des idées et passer rapidement d’un à cent collaborateurs. Toutefois, pour réussir au niveau global, elles ont besoin de l’aide de grosses entreprises et c’est sur ce point que la Suisse peut aider » explique David Biegeleisen. Maintenant que son équipe a réuni des dizaines d’entreprises suisses et de start up dans le domaine des technologies de la santé, différentes manifestations sont prévues en 2023 en Suisse et en Israël pour des coopérations dans le secteur de la technologie alimentaire.

Dans le cadre d’un projet phare en collaboration avec Innoswiss, des fabricants suisses de produits alimentaires comme Bühler, Nestlé et Givaudan doivent être amenés à s’intéresser aux start up israéliennes dans le domaine de la foodtech. « Nestlé, par exemple, peut installer beaucoup plus de centres de recherche et de développement en Israël et travailler avec plusieurs start up. J’espère vraiment pouvoir annoncer dans les six prochains mois plusieurs coopérations importantes », a déclaré Monsieur Biegeleisen, qui précise qu’en tant que société mère du fabricant israélien de produits alimentaires Osem Nestlé a déjà un pied dans le pays. En outre, avec des sociétés d’investissement comme VC Peakbridge et l’incubateur The Kitchen du fabricant israélien de produits alimentaires Strauss, on compte déjà des investisseurs dans le pays qui apportent des fonds à des start up en Israël et en Suisse.

Autres informations :
Initiative Swiss Launchpad pour innovations entre Israël et la Suisse
https://swissleanlaunchpad.ch


On compte actuellement en Israël quelque 230 sociétés de foodtech. Bien que l’industrie locale de technologie alimentaire sont moins développée que d’autres secteurs de la haute technologie, sa croissance est rapide et impressionnante. En septembre dernier, l’entrepreneur et investisseur Ere Margalit a ouvert dans le nord d’Israël un centre de foodtech. « Israël va devenir une superpuissance de la foodtech, a-t-il déclaré ». Nous avons tout lieu de le croire.

Produits laitiers sans vaches, c‘est ce que promet la start up Remilk, qui a tout simplement copié le gène de la protéine du lait de la vache.

[Images: sites internet – source : http://www.israelentreleslignes.com]

La ciudad está de moda y llega mucha inversión, pero se eleva el riesgo de gentrificación en los barrios y los precios se disparan

Vistas panorámicas de Madrid desde la azotea del Círculo de Bellas Artes. ÁLVARO GARCÍA

Escrito por SANDRA LÓPEZ LETÓN

Cada vez suenan más acentos del español en Madrid, que se ha convertido en la Miami europea en muy poco tiempo. La capital española rivaliza con la ciudad del sur de Florida, tradicional destino de los millonarios latinoamericanos para expandir sus empresas y dar refugio a su capital. “Madrid está de moda en Latinoamérica. Desde la pandemia es muy conocida por haber mantenido la actividad, por sus buenas infraestructuras, transportes y su seguridad. Y porque el Gobierno regional quita trabas a las empresas que se instalen aquí”, saca pecho el vicepresidente de la Comunidad de Madrid, Enrique Ossorio. La inversión latinoamericana en la región desde 2008 asciende a 12.044 millones de euros, según la Consejería de Economía.

A la capital han llegado en los últimos años acaudalados empresarios venezolanos, mexicanos, colombianos y peruanos, cuyo ritmo de éxodo siempre está marcado por la agitación política en sus países de origen. Madrid les sienta como un guante. Comen en los restaurantes de moda de la calle de Jorge Juan, compran ropa y joyas en las tiendas de lujo de Serrano, adquieren viviendas rehabilitadas a una media de 12.000 euros el metro cuadrado y costean las mejores escuelas de negocios para sus hijos. Muchos de estos ricos han fijado su residencia en la ciudad, siendo el barrio de Salamanca —el más caro de Madrid—, su referencia. Allí residen más de 2.000 venezolanos y más de 1.100 colombianos, sobre todo en el área de Goya.

La regeneración de este núcleo y sus edificios ha sido apabullante, pero de forma paralela ha provocado un acusado proceso de gentrificación y encarecimiento de las casas. “El precio en el barrio de Salamanca se ha incrementado un 100% desde 2013, pasando de 6.000 a 12.000 euros el metro cuadrado”, señala Luis Valdés, director de Residencial en Colliers International. Mar Espinar, portavoz del grupo socialista en el Ayuntamiento de Madrid, opina que “atraer inversión extranjera está bien, el problema es gobernar pensando en esa inversión privada y convertir Madrid en un parque de atracciones, olvidándote del resto de barrios”.

Primer aterrizaje

A comienzos de la década de 2000 aterrizaron las primeras fortunas venezolanas (algunas procedentes del chavismo). No es casualidad que el barrio de Salamanca haya sido bautizado como Little Caracas (la pequeña Caracas), según Alberto Pérez Levy, presidente de la Asociación Civil Venezolanos en España. Esto generó un fuerte efecto llamada que, en los últimos tres años, ha atraído a mexicanos, colombianos y peruanos con alto poder adquisitivo. Algunos ejemplos son el expresidente mexicano Peña Nieto o los venezolanos Capriles (Gran Roque Capital) y Alejandro Betancourt (Hawkers). También el peruano Paul Mulder, consejero delegado de Emefin (Kiwoko y Tiendanimal), o el brasileño Frédéric Lévy (Havaianas).

Que las grandes fortunas fijen su residencia en Madrid no es más que la consecuencia de la creciente inversión latinoamericana que ha llegado a España en los últimos años. Antes, a ojos del capital hispano, solo existían Miami y Nueva York. A las empresas se les había pasado un elefante por delante y no lo habían visto. Hoy, no hay compañía, family offices, start-up o inversor tradicional que no haya aterrizado ya en la capital o se esté planteando hacerlo.

España —Madrid concentra en torno al 70% de toda la inversión extranjera que llega al país—, es la puerta de entrada a Europa para estas empresas. Es el segundo destino de inversión latinoamericana en el mundo, solo por detrás de EE UU. En la última década, el país acumula inversiones directas por 32.915 millones de euros, con un crecimiento del 99% de 2010 a 2020, calcula Adrián Blanco Estévez, responsable del departamento Latam Desk en ICEX-Invest in Spain. La inversión acumulada desde 1993, en que se inicia la serie, es de 65.618 millones. “Es un destino fundamental en la internacionalización de estas compañías y, de hecho, América Latina es ya el cuarto mayor inversor en España”, comenta Carlos Morales, presidente de Madrid Platform, que nace en 2020 con la finalidad de convertir a Madrid en el hub de negocios entre Europa y América Latina. Solo en el primer semestre de 2022, la inversión hispanoamericana en España fue de 626 millones de euros, un 179% más que en el mismo periodo del año anterior, calcula Blanco Estévez. El volumen seguramente es mayor porque hay un gran número de inversiones protagonizadas por family offices latinoamericanos, sobre todo en el sector inmobiliario, donde opera una mayor opacidad y quedan por debajo del radar estadístico. Además, el ICEX contabiliza, a través de datos privados, 23 proyectos de inversión sudamericanos hasta septiembre. “Se va a batir el récord histórico de 24 proyectos”, sostiene Blanco.

México es, de largo, el mayor país inversor, sobre todo en ladrillo. “El stock de inversión del país en España alcanzó los 38.000 millones de dólares, siendo su principal socio latinoamericano, con 500 empresas y más de 50.000 empleos generados”, según datos de la Embajada de México en España.

Calidad de vida y estabilidad política

Las razones por las que Madrid se ha convertido en una capital no oficial de Latinoamérica son diversas: seguridad personal y jurídica, fiscalidad favorable y estabilidad política y económica. También, calidad de vida, ocio, oferta gastronómica y cultural, clima y vuelos directos de Madrid a Ciudad de México, Caracas o Lima, así como a EE UU y el resto de Europa. Se añade la facilidad para obtener la residencia (en 2020 se concedieron 32 Golden Visa a inversores latinoamericanos; en 2021 fueron 41, según el Ministerio de Exteriores). Y, sobre todo, precios más asequibles que en Miami. “La vivienda se ha multiplicado por tres o por cuatro en los últimos cinco años”, dice Julio Veloso, socio de Broseta Abogados, con presencia en varios países latinoamericanos. “Miami es más caro que Madrid desde cualquier punto de vista y, según el último informe del banco HSBC, los expatriados sitúan a España en el quinto mejor lugar del mundo”, explica Morales.

A esto se une la lengua. “Si dos países comparten idioma, las relaciones de inversión se pueden multiplicar por siete”, según Blanco. Y los lazos históricos y culturales. “Uno de cada cuatro madrileños tiene vínculos directos con América Latina”, de acuerdo con la Organización de Estados Iberoamericanos para la Educación, la Ciencia y la Cultura.

El Gobierno de la Comunidad de Madrid incentiva activamente el título de la Miami de Europa, sobre todo con la bandera de ser “una economía libre y abierta con la menor presión fiscal de España”. Sin embargo, el nuevo impuesto de solidaridad que prepara el Gobierno para las grandes fortunas será un buen termómetro para ver si la inversión se frena. “Es percibido como una barrera muy importante y algunos residentes están pensando en dejar el país”, según Joaquín Giráldez, de Broseta Abogados. Disiente Morales: “La seguridad jurídica y personal es mucho más valorada”.

Edificio rehabilitado por capital mexicano en Marqués de Salamanca, 11. LUIS SEVILLANO

MERCADO INMOBILIARIO

Dueños y señores del barrio de Salamanca

Escrito por SANDRA LÓPEZ LETÓN

Los ricos latinos se han comprado el barrio de Salamanca. Y, a pesar de la escasez de oferta y la escalada en los precios, el flechazo con Madrid tiene visos de continuar. La devaluación del euro frente al dólar hace más atractiva, si cabe, la compra. “Muchos clientes nos están pidiendo adelantar los pagos para asegurarse el tipo de cambio”, dice Gabriela Reyes, directora comercial de la promotora mexicana Be Grand en España. “Con la depreciación del euro, los compradores e inversores latinoamericanos tienen un 20% más de poder adquisitivo”, recalca Alberto Díaz, director general de Capital Markets de Colliers. Resulta imposible cuantificar cuánto han invertido —la confidencialidad es clave—, pero sí el número aproximado de proyectos. “Han desarrollado más de 60 promociones de pisos de lujo, creando valor en las propiedades que han intervenido y no solo en el barrio de Salamanca, sino también en Chamberí, Chamartín o Centro”, señala Ofelia Núñez, directora de inversión residencial de CBRE.

Los empresarios venezolanos Axel Daniel y Miguel Ángel Capriles, con su vehículo de inversión Gran Roque, fueron pioneros en la construcción de pisos de lujo en el centro de Madrid. En torno a 2013, cuando nadie quería oír hablar del ladrillo, comenzaron a adquirir edificios a precios de derribo que luego reformaron y vendieron por el doble. Compraron a un precio medio de 3.000 euros por metro cuadrado para rehabilitar y esculpieron el barrio a su gusto. “Al principio estaba muy lejos de los que ellos consideraban lujo. Hace una década era impensable hablar de pisos nuevos de 400 o 600 metros en el centro”, dice Luis Valdés, director de Residencial de Colliers.

Miguel Ángel Fernández, director de ventas de Engel & Völkers del barrio de Salamanca, califica lo que ocurrió como “avalancha espectacular de venezolanos, grandes capitales y familias adineradas que compraban en la zona más prime”. Había (y hay) un termómetro: “Cuanto más cerca de la plaza de la Independencia, más caro”, añade.

El grupo Impar, participado por capital latinoamericano y liderado en España por el venezolano Roberto Perri, que llegó a Madrid en 2013, ha entregado este año las viviendas de su edificio en Núñez de Balboa, 86. Aquí está el piso más caro vendido por el grupo: 14.500 euros el metro cuadrado. Han desarrollado 23 proyectos dentro de la M-30 y como Impar Capital, su gestora de capital riesgo, tienen 288 viviendas (entregadas y en ejecución, incluyendo próximamente López de Hoyos, 171). Ahora están haciendo proyectos en Chamberí (Galileo, 9 y 91). Reconoce el empresario venezolano que la falta de edificios para comprar y reformar en el barrio de Salamanca, y sus altos precios de venta están afectando al ritmo de salida de nuevos proyectos. “Para poder hacer rentable una operación, no podríamos comprar más allá de 7.000 euros el metro cuadrado para poder vender a 12.000 euros una vez rehabilitado”, dice Perri.

Así, “ante la falta de producto, inversores y compradores se están yendo a la parte alta de Salamanca (pasado Príncipe de Vergara) y al barrio del Retiro, en las calles limítrofes con Menéndez Pelayo. Por ejemplo, en Chamberí —excluyendo Almagro—, los precios son más asequibles: el metro cuadrado cuesta entre 7.000 y 9.000 euros”, cuenta Elena Jori, directora de Inmobiliario de Home Select.

En los últimos tres años, mexicanos, colombianos y peruanos han tomado el testigo. Entre los grupos de capital mexicano está Terralpa, que tiene Marqués de Salamanca, 11, un edificio señorial de 1932 y 16 pisos. La venta del ático en abril marcó un récord: más de 27.800 euros el metro.

Hace apenas un año que llegó Be Grand a Madrid, una de las principales promotoras de pisos de lujo en México con más de 6.000 viviendas vendidas y con una extensa base de clientes que buscan una oportunidad de inversión fuera de su país. “Les ofrecimos Madrid, donde tienen lazos familiares, amigos y negocios, por lo que tuvo muy buena acogida”, dice Reyes. La promotora desarrolla cinco proyectos en España. Uno de ellos son 25 viviendas en un edificio de la calle de Padilla, 66, en el barrio de Salamanca. “En dos días se vendió el primer lote, recibimos 70 depósitos de 2.500 euros para 16 pisos. Recientemente hemos sacado a mercado el segundo lote con nueve viviendas”, dice Reyes. El plan de la promotora es invertir entre 150 y 200 millones de euros (lo que supone compras de entre 300 y 400 millones) en zonas prime de Madrid (también en Málaga) en los próximos cinco años, cuenta Ginés Navarro, director general de la gestora Admara Capital, socio operativo Be Grand en España. El metro cuadrado se vende a 10.000 euros de media.

Los precios del lujo en Madrid son mucho más competitivos que los de Miami, donde un piso equivalente puede llegar a los 20.000 o 22.000 euros el metro. Sin contar “los altísimos gastos de comunidad y el pago anual del impuesto predial (nuestro IBI), que supone entre el 1,5% y el 2% del valor de la propiedad”, cuenta Jori.

El latinoamericano busca edificios clásicos de los siglos XIX y XX rehabilitados, con escaleras y fachadas protegidas, balcones y grandes portales. Es esencial el baño en suite y la cocina integrada al estilo americano. “Las viviendas demandadas suelen tener un mínimo de tres habitaciones y a ser posible con terraza y vistas”, dice Rafael Alamillo, consejero delegado de Home Boutique. Para ellos no hay lujo sin amenities, como en los condominios de Miami: piscina climatizada, spa, gimnasio, baño turco, sala de masajes y belleza.

Torre Caleido, sede del IE University. ÁLVARO GARCÍA

EDUCACIÓN

Formación para las élites

Escrito por CARMEN SÁNCHEZ SILVA

Con la convicción de que Madrid se ha convertido en la nueva Miami para los latinoamericanos, el vicepresidente de la Comunidad de Madrid y consejero de Educación, Enrique Ossorio, indica que el Gobierno regional se ha trazado ahora como objetivo la educación: “Queremos que Madrid sea el mejor lugar del mundo para los estudiantes hispanos”, sostiene. “Nuestras universidades tienen mucho atractivo para ellos. Primero por el idioma y después porque los títulos cuentan con mucho prestigio en sus países de origen”, asegura.

“De los 32.000 alumnos extranjeros que tenemos, unos 11.000 son de América Latina”, indica el vicepresidente. La comunidad trabaja con las embajadas para la atracción de estos alumnos y anima a las universidades de la región a participar en ferias internacionales. “Queremos que estas cifras crezcan”, agrega Ossorio. Es una de las estrategias para frenar el descenso demográfico que viven las aulas madrileñas.

Tradicionalmente las universidades españolas han sido un destino preferente para los estudiantes hispanoamericanos. Pero en los últimos años su crecimiento se ha disparado: han pasado de 40.285 matriculados en el curso 2015-2016 a los 66.009 del curso 2020-2021, un 64% más en tan solo cinco años, según los últimos datos del Ministerio de Universidades. Un empuje al que han contribuido especialmente los centros privados, que han multiplicado casi por tres el número de alumnos.

Colombianos, ecuatorianos, peruanos, chilenos, venezolanos y argentinos se decantan cada vez más por estudiar en Madrid. Y se aprecia un desplazamiento de su demanda. Si hasta hace poco venían fundamentalmente a cursar másteres y posgrados, hoy son los estudios de grado los que más aumentan. Los egresados latinoamericanos han subido un 82,5% en el último lustro y casi una cuarta parte de ellos se han titulado en centros madrileños. Especialmente en la Universidad Europea, la Complutense e IE.

Según el presidente de IE University, Santiago Íñiguez de Onzoño, los alumnos latinoamericanos representan un 25% del total en su institución, donde cuidan los porcentajes de nacionalidades para contribuir a la diversidad. “Desde que se ha promulgado la ley de emprendedores y otra serie de normas que favorecen la migración de ciudadanos con permiso de residencia o nacionalidad, España se ha convertido en el destino favorito de los inversores y emprendedores latinoamericanos. Solo en 2021 hubo más de 18.000 solicitudes de nacionalidad por parte de ciudadanos mexicanos. La oleada de populismo en sus países ha sido una de las razones fundamentales del cambio”, explica. Y con ellos han llegado sus hijos, que cursan sus estudios en centros como IE.

EE UU desplazado

Íñiguez también dice que España se ha transformado en el primer destino de los estudiantes de América Latina, por delante de Estados Unidos, sobre todo para los mexicanos, chilenos y colombianos. “Se aprecia un desplazamiento desde el Gobierno de Donald Trump, cuando Estados Unidos se volvió un destino poco amigable para ellos”. La institución nota un aumento significativo de las solicitudes de estudiantes hispanos. Especialmente en los grados, porque la demanda general de másteres se ha ralentizado este curso.

“El campus de Madrid es un foco de atracción de hispanoamericanos, muy por encima de nuestros otros campus”, confirma Felipe Llano, director general de ­ESIC Business & Marketing School. El cambio del euro frente al dólar ha incrementado las ventajas de la ciudad. Igual que el menor coste de vida con respecto a Miami. En la escuela madrileña este año han crecido un 23% los matriculados procedentes de América Latina. “La inflación galopante en la región, la incertidumbre política y la gran fuga de capitales que se está produciendo nos favorecen”, analiza el directivo.

Sus 500 alumnos hispanos responden a dos tipologías, explica Llano, jóvenes de rentas medias-altas que quieren labrarse un sólido perfil profesional internacional y profesionales que hacen un alto en su carrera para reciclarse.

La educación es la nueva diplomacia, afirma Nuria Vilanova, presidenta de CEAPI (Consejo Empresarial Alianza por Iberoamérica) y de Atrevia. “En España formamos a las élites empresariales latinoamericanas en las escuelas de negocios privadas. Muchos de estos líderes se quedarán. Nos quedaremos con el mejor talento. Y los que vuelvan a sus países se llevarán la impronta del nuestro”, aprecia. “Además, en las universidades públicas también se están formando las élites culturales de la región mediante becas. Todos estos centros van a dejar una huella brutal en las élites latinoamericanas”, añade.

Oficina de banca privada de A&G, en Madrid. JUAN BARBOSA

BANCA PRIVADA

Alfombra roja en el mundo del dinero

Escrito por DAVID FERNÁNDEZ

La privacidad y la exclusividad son dos requisitos innegociables para los clientes de banca privada. Edificios señoriales en el barrio de Salamanca o en el paseo de la Castellana de Madrid cobijan las oficinas de la mayoría de las entidades que administran el patrimonio de las grandes fortunas. Apenas un discreto letrero en el portal informa de su presencia. Desde hace unos años es habitual escuchar acentos procedentes del otro lado del Atlántico en estos templos del dinero.

“La llegada de altos patrimonios latinoamericanos empezó en 2012. Con la crisis del euro, muchos family offices de estos países comenzaron a analizar oportunidades de inversión en España”, explica el responsable de banca privada de una entidad estadounidense. “Esta tendencia se ha acelerado en los últimos cuatro años. Los cambios políticos en la región, con el acceso al poder de gobiernos de tinte populista, han hecho que muchas familias se planteen un cambio de residencia buscando mayor seguridad jurídica para su patrimonio. Y Madrid es un destino muy atractivo para ellos por ser la puerta de entrada a Europa, por su calidad de vida y por los lazos culturales que nos unen”, añade este banquero.

Cuando un millonario mexicano, venezolano, colombiano o brasileño decide emigrar de su país de origen, lo más habitual es buscar el apoyo de una entidad global que le dé servicio en los diferentes países en los que tenga residencia. Sin embargo, si lo que buscan son expertos que conozcan las especificidades jurídicas y fiscales del país donde aterrizan, la opción de contratar a un banco privado local gana enteros. “Evidentemente, este tipo de clientes se ha convertido en un objetivo claro para nosotros”, reconoce Juan Carlos Solano, director de key clients en Andbank. “Hay muchos motivos por los que pueden requerir nuestros servicios, pero, si su contacto inicial tiene que ver con la obtención del permiso de residencia —hay que cumplir uno de los tres requisitos: inversión inmobiliaria de más de 500.000 euros, compra de deuda pública española por más de dos millones o adquisición de acciones de empresas españolas por más de un millón—, eso ya condiciona la confección de su cartera de activos inicial”, añade Solano.

Los crecientes lazos entre el mundo del dinero latinoamericano y Europa hacen que algunas entidades agrupen ambas regiones bajo la misma unidad de negocio. Una de ellas es la suiza Lombard Odier. Su responsable para el sur de Europa y América Latina, Stephen Kamp, cree que estos altos patrimonios presentan unos rasgos comunes y diferenciales con respecto a los de otras latitudes. “Mientras que los clientes europeos tienen mayor tendencia a invertir en empresas cotizadas o activos alternativos, los latinoamericanos están más acostumbrados a tener exposición a la renta fija porque vienen de países que han tenido históricamente tipos de interés muy altos. Otra diferencia tiene que ver con la forma en la que gestionan sus carteras: los altos patrimonios delegan más en la gestión discrecional de su dinero por parte de los gestores de banca privada, mientras que los europeos son más intervencionistas, quieren tener mayor control”, argumenta Kamp.

Lo que empieza como una relación puramente financiera entre el alto patrimonio latinoamericano y su entidad de banca privada suele derivar en una ampliación del perímetro de servicios que demandan. “Nos gusta tener una relación de socios con nuestros clientes. Al principio nos ven como un asesor financiero y fiscal, pero es habitual que poco a poco nos empiecen a pedir servicios inmobiliarios o incluso de banca de inversión porque quieren nuestro consejo a la hora de valorar la adquisición de posibles empresas”, reconoce Diego Elejabeitia, director de desarrollo de negocio de A&G.

Los expertos consultados creen que la llegada de ricos latinoamericanos se puede frenar debido al impuesto a las fortunas —denominado de solidaridad— que tramita el Gobierno para financiar los mayores gastos derivados de la guerra de Ucrania. “Evidentemente, la tasa puede ser una barrera. Estas familias buscan una fiscalidad razonable y una mayor seguridad jurídica que la que tenían en sus países de origen”, advierte Elejabeitia. Esta opinión es compartida por su colega que trabaja para una gran firma estadounidense: “Nosotros estábamos trabajando con varios clientes latinoamericanos que querían fijar su residencia en España y que, cuando se supo de este nuevo impuesto, han optado por Italia como nuevo destino”.

Terraza de un restaurante en la calle Jorge Juan, en el barrio de Salamanca. ÁLVARO GARCÍA

HOSTELERÍA

Restaurantes de lujo para ver y ser vistos

Escrito por MARÍA FERNÁNDEZ

Con el cambio de año abrirá en pleno corazón del barrio de Salamanca Abya, un restaurante de 1.000 metros repartidos en cuatro plantas del icónico palacio de Saldaña de Madrid, bien de interés cultural. Su dueño, Manuel González, un empresario mexicano del sector agrícola, dice haber gastado en la compra y la restauración 50 millones de euros a lo largo de los tres últimos años. Y lo que busca con la suntuosa inversión cuajada de obras de arte es seducir a sus compatriotas: ha fichado a un cocinero que ha renunciado a su estrella Michelin para trabajar en el proyecto, y la última planta del edificio la reservará para comidas privadas. Es un ejemplo más de la potencia gastronómica capitalina, donde las aperturas de restaurantes de lujo parece no tener fin.

El empresario Jorge Ramses Llovet ocupa más de un tercio de la plaza de la Independencia, al pie de la Puerta de Alcalá, con sus restaurantes y su ta­blao (Ramses, Patio de los Leones, The Kave, Lady Bongo) frecuentados por visitantes llegados del otro lado del Atlántico. “Madrid es la nueva capital de Latino­américa, se ha convertido en un lugar donde se produce un redescubrimiento de la madre patria”. Cree que muchas fortunas encuentran en la ciudad la vida soñada de disfrutar la calle día y noche sin preocuparse por la seguridad. “Un magnate me ha llegado a decir que es el único lugar del mundo donde coge el metro”. A la vez habla de una retroalimentación de la economía local. “Han sido los grandes impulsores del ocio de calidad. Nos han solicitado amablemente que incrementáramos nuestras bodegas con grandes referencias y las cartas con productos delicatessen”.

Y el testigo se transmite de padres a hijos que buscan locales de moda. Algo que no pasa inadvertido para las empresas. “A un nacional no lo ves un miércoles gastándose 100 euros en cenar”, admite la portavoz de otro grupo de restauración. La calle de Jorge Juan es el kilómetro cero de esa oferta exclusiva. En 2,3 kilómetros se concentran imperios hosteleros como el del grupo Paraguas (Amazónico, Ten con Ten, entre otros); La Máquina o Cañadío (La Bien Aparecida, La Maruca). Paco Quirós, chef y cofundador de este último, cuenta a los venezolanos, mexicanos, ecuatorianos, colombianos o chilenos entre sus mejores clientes. “Suele ser un público que no mira los precios. Si hay que abrir una botella, la abren y, si les gusta algo, repiten”.

Lo mismo piensa Ignacio de la Torriente, director de Mabel Hospitality (Tatel y Totó). “Buscan la esencia de las mejores recetas de la cocina española”. En sus mesas se sientan mexicanos, brasileños o venezolanos que viajan a la capital pensando en comer bien en un entorno agradable y sin problemas para pagar 60, 70 u 80 euros (o más) por persona. “Para el USA Today somos uno de los 25 restaurantes en el mundo por los que merece la pena viajar, y eso hace que el que ha probado nuestro restaurante de Beverly Hills o Ibiza se interese por el de Madrid, y al revés”. En su caso, el camino es de ida y vuelta: a principios de año abrirán en Ciudad de México. En la capital española, por ahora, De la Torriente no ve problemas con la competencia. “Hay hueco para todos. Nosotros llevamos 10 años batiendo récords de facturación”.

Pero no todo es tan luminoso. Los precios del cubierto se han disparado, las raciones menguan hasta alcanzar tamaños ridículos, las cartas de vino se llenan de botellas que pasan de los 50 euros y cada vez son más los restaurantes que exigen pagos por adelantado al hacer la reserva. Mar Espinar, portavoz del grupo socialista en el Ayuntamiento, critica que se aumenten los esfuerzos en los barrios más exclusivos, como el reciente refuerzo de la limpieza en Chamberí o Salamanca, en detrimento de los pobres. “El de las terrazas es un gran ejemplo de cómo José Luis Martínez-Almeida está concentrado en intereses privados, olvidándose de que las terrazas están ocupando la mayoría del espacio público. Zonas como Ponzano, Ibiza…, estamos echando a la gente de sus casas porque no pueden dormir”.

De la cara más sufrida también habla José Antonio Aparicio desde la Asociación de Hostelería de Madrid: “El sector está vivo, pero hay un tsunami de costes, con las materias primas disparadas, los alquileres… Un 92% de los 35.000 locales que hay en la ciudad tienen entre uno y cinco trabajadores, son muchas pymes en riesgo que se están viendo muy presionadas”. Aprecia que hay mucha inversión exterior, “pero también ocurre que los costes se están comiendo la rentabilidad”, y los alquileres, después de dos años congelados, vuelven a subir.

Pablo Trapote, perteneciente a una de las familias más conocidas del ocio madrileño (Joy Eslava, Chocolatería San Ginés), lleva las riendas del Teatro Barceló y es uno de los últimos empresarios en anunciar una gran apertura: Hensi, un restaurante en Alberto Alcocer. No teme a la saturación de la oferta. “Madrid es la capital europea del ocio, tiende a crecer, ves todas las zonas llenas. La rentabilidad no es fácil en el corto plazo, pero sí si la buscas en el medio plazo”. Locales completos parecen tapar cualquier nubarrón. La fiesta gastronómica continúa.

 

[Fuente: http://www.elpais.com]

Atès que els ciberatacs es multipliquen i qualsevol precaució és poca, cada vegada és més comuna l’autenticació de doble factor, que és la comprovació de la identitat d’un usuari basada en un sistema de doble clau, és a dir, que utilitza dos elements de seguretat diferents per a acreditar la identitat i iniciar la sessió.

Com funciona exactament? Segur que l’has utilitzat en l’accés a alguna aplicació bancària, i de fet es pot configurar en la majoria de comptes d’usuari. El primer factor és la contrasenya d’accés al servei, l’aplicació, etc. que nosaltres hem escollit;  i el segon factor acostuma a ser un codi de seguretat que s’envia per un altre mitjà (habitualment un SMS al telèfon) per introduir-lo durant la verificació i acreditar que som el propietari del compte. D’aquesta manera, si s’intenta una intrusió perquè es fa un ús il·legítim d’una contrasenya aliena, es pot detectar i evitar l’accés no autoritzat si no es completa el segon factor d’autenticació.

Els experts recomanen aquest sistema ja que ajuda a reforçar la seguretat dels nostres comptes d’usuari. En anglès s’anomena two-factor authentication i també es fa ús de la sigla 2FA.

 

[Imatge: CC-BY 4.0 – font: http://www.termcat.cat]

Escrito por Moshé Machover 

Se ha escrito mucho acerca de la secuencia de eventos que condujeron a la Guerra de los Seis Días de junio de 1967: la serie de errores que hicieron que el presidente de Egipto, Gamal Abdel Nasser, cayese en la trampa mortal de una guerra que no quería luchar. 1 El curso de la guerra también está bien documentado: la aplastante derrota de Egipto – sellada en las primeras horas de la guerra, cuando prácticamente toda la fuerza aérea egipcia fue destruida en el suelo, como una bandada de patos sentados – seguida de la derrota de Jordania y Siria, que posteriormente fueron arrastradas a la guerra. 2

En cuanto a las consecuencias de la guerra, decir que “fue un momento decisivo en la historia del Oriente Próximo moderno” 3 es, como la mayoría de los clichés, evidentemente verdad. (Esto también se aplica al cliché ‘la mayoría de los clichés son ciertos’ …) El nacionalismo árabe laico sufrió un golpe del que no se ha recuperado, mientras que Israel se impuso como una potencia regional, el ejecutor local de los Estados Unidos. De hecho, debido a la centralidad geopolítica y estratégica de Oriente Próximo, el resultado de la guerra tuvo un considerable efecto mundial: la derrota de los principales aliados regionales de la URSS fue un duro golpe a su posición como potencia mundial, contribuyo a su declive y presagio su desaparición.

El 50 aniversario de la guerra lo es también de muchas otras cosas, de las que sin duda se escribirá asimismo: el período previo a la guerra, sus batallas y secuelas. Pero aquí me gustaría abordar otro aspecto de esta historia: las raíces anteriores a la guerra de las tendencias y desarrollos que se pusieron de manifiesto después de junio de 1967. Como cada gran crisis política, la guerra fue un momento de discontinuidad histórica: la situación local, regional y en cierto global dieron un giro brusco. Sin embargo, como en cada una de estas crisis, también se amplificaron algunas tendencias preexistentes. Que estas fueran discernibles en el período anterior – al menos desde 1956 – no implica necesariamente que la forma que adoptaron las cosas después de la guerra se hubiera podido predecir con certeza. Más bien, de las diversas alternativas que parecían posibles antes de junio de 1967, la guerra seleccionó algunas y suprimió otras.

Raíces globales y regionales

No puedo tratar aquí en las señales anteriores a 1967 de que la Unión Soviética había entrado en una tendencia a la baja – que iba a ser su declive terminal – tanto interna como internacionalmente. Permítaseme mencionar la crisis de los misiles de Cuba de octubre de 1962, cuando Nikita Khrushchev se vio obligado a una humillante desescalada. La era de Brezhnev, que comenzó dos años más tarde, es generalmente reconocida como de estancamiento, que presagiaba el colapso final. Teniendo en cuenta estos antecedentes, no debería ser ninguna sorpresa que la Unión Soviética tuviera que contemplar impotente como sus dos aliados árabes fueron barridos y su equipamiento militar soviética destruido. Esto provocó directamente que en unos años Egipto, el principal país árabe, abandonara la órbita soviética y se convirtiese en un Estado cliente de Estados Unidos.

Mientras que para la Unión Soviética la guerra no fue más que parte de una serie de pasos en su largo proceso de decadencia, para el mundo árabe fue una calamidad, que marco el inició de la caída del nacionalismo árabe laico, autodenominado ‘socialista’.

La década posterior a la guerra de Suez de 1956 fue de euforia en el mundo árabe, una fase de expansión del nacionalismo árabe y del gran prestigio personal de Abdel Nasser. Aquella guerra había terminado muy bien para Egipto; los imperialistas franceses y británicos y sus cómplices israelíes tuvieron que retirarse con las manos vacías. Pero la euforia fue infundada. Egipto solamente evitó la derrota total y la pérdida del recientemente nacionalizado Canal de Suez gracias a la intervención política del presidente de EEUU, Dwight Eisenhower, y su secretario de Estado, John Foster Dulles, indignados por la presunción de sus aliados franceses y británicos, que en secreto conspiraban para restablecer su presencia imperialista en la región.

El éxito político de Egipto enmascaró su atraso económico, social y militar. En términos puramente militares, la confrontación con Israel no le fue del todo bien: las fuerzas armadas de Egipto no fueron rival para el ataque israelí y y sufrieron graves pérdidas. Además, mientras que para Francia y Gran Bretaña la Guerra de Suez marcó el final de su arrogancia imperialista, Israel salió de ella con una ventaja estratégica importante: se convirtió en una potencia nuclear – una recompensa de Francia a Shimon Peres por sus servicios proxenetas al garantizar la participación de Israel en la sucia trama tripartita. 4

De hecho, el carácter progresista del nacionalismo árabe, incluso en su mejor momento, como el personificado por Abdel Nasser, era bastante limitado, su socialismo ficticio, e incluso su laicidad no tan radical. Apoyado en la pequeña burguesía y dirigido por los militares, no logró modernizar e industrializar los países en los que se hizo con el poder. Su declarada aspiración de unir al mundo árabe políticamente- un imperativo histórico – se quedó en nada, ya que la República Árabe Unida, la unión de Egipto y Siria (1958-1961), fue un fracaso de corta duración.

El atraso fatal y el estancamiento incluso de los países árabes más ‘progresistas’, que determinó inevitablemente su derrota en 1967, fue expuesto sin piedad por mi difunto amigo, Sadik al-Azm, en una crítica devastadora, publicada en 1968. 5

No diré nada más sobre las raíces globales y árabes regionales anteriores al resultado de la guerra de 1967. El resto de este artículo tratará en algún detalle el aspecto israelí de la transformación de 1967.

La relación entre Israel y EEUU  

Existe la creencia generalizada de que Israel se convirtió en un socio menor regional de los EEUU después de la guerra de 1967. Esto es inexacto: la capacidad militar de Israel, demostrada en esa guerra, de hecho confirmó su valor como activo estratégico de Estados Unidos, y cementó la relación Estados Unidos-Israel, pero esta relación se había desarrollado desde 1961, cuando Francia se vio obligada a abandonar su guerra colonial en Algeria. Hasta entonces Francia había sido el principal proveedor militar y protector imperialista de Israel. 6 En 1955-56 Francia vendió a Israel una gran cantidad de equipo militar pesado, incluyendo 18 piezas de artillería de 105 mm y cientos de tanques AMX-13. La fuerza aérea israelí adquirió aviones de combate franceses: en primer lugar el Mystère II y, desde el verano de 1956, el más avanzada Mystère IV. Un envío adicional de estos cazabombarderos ultrasónicos fue entregado pocos días antes de la guerra de Suez, en el que jugaron un papel crucial. 7

El principal motivo francés para esta relación fue la creencia de que la resistencia argelina dependía de la ayuda de Egipto y colapsaría si el régimen nasserista, que Israel consideraba su principal enemigo, fuese derribado. Esto motivó la conspiración franco-israelí en la guerra de Suez, a la que el gobierno de Eden de Gran Bretaña se unió de forma idiota. Pero después de que Francia perdiese su importante posición imperialista en la región – primero con el desastre de Suez en 1956 y luego en 1961 con la independencia de Argelia – la relación franco-israelí dejó de tener razón de ser, e Israel buscó y encontró un nuevo patrón.

En 1962 EEUU permitió por primera vez la compra de armas avanzadas a Israel: los misiles antiaéreos Hawk. En 1966, un año antes de la Guerra de los Seis Días, la ayuda militar de Estados Unidos a Israel aumentó bruscamente a $ 90 millones (originalmente en la forma de un préstamo, que fue perdonado más adelante). El equivalente de $ 680 millones a precios de 2017, y fue más del doble del total que en todos los años anteriores. Claramente, marcó un importante reforzamiento de la relación. Por supuesto, era mucho menos que la actual ayuda militar de Estados Unidos a Israel (en su mayoría como una subvención a fondo perdido), que se cuenta en miles de millones de dólares – pero este aumento tendría lugar años más tarde, empezando con la guerra de octubre de 1973 ( ‘Yom Kippur’). 8

Así que en 1967 Israel ya era un Estado cliente de Estados Unidos muy consolidado; y – después de haber aprendido la lección de Suez – se aseguró obtener luz verde de Washington antes de atacar Egipto el 5 de junio. De hecho, las actas del gabinete israelí recientemente hechas públicas revelan que esa negociación diplomática secreta, en la que estaba involucrado, fue lo que detuvo unos días la decisión final del primer ministro Levi Eshkol, empañando su imagen pública porque parecía vacilar y posponer las cosas. En una reunión conjunta del 2 de junio del comité de seguridad del gabinete y el ejército, el jefe del estado mayor general (CGS), Yitzhak Rabin y el general Ariel Sharon instaron a una acción inmediata; este último menosprecio el “ir y venir, por no decir la petición de permiso” diplomáticos. Eshkol rechazó esta agresiva impaciencia y señaló que la luz verde de Estados Unidos era vital porque Israel era y seguiría dependiendo de la ayuda militar extranjera. Señaló a Sharon que la fuerza de Israel tenía sus limitaciones:

“Todo el poder material de nuestro ejército es el resultado de ese “ir y venir” diplomático. No lo olvidemos y no nos creamos Goliat. Con los nudillos desnudos, desarmados y sin equipar, somos impotentes”9

Cinco ‘Sinaís’

Moshe Dayan jugó un papel central durante la Guerra de los Seis Días, así como en el período posterior. Una personalidad carismática, representaba al ala dura dominante en la élite militar y política de Israel. Un par de años después de dirigir las fuerzas de Israel en la guerra de Suez como CGS, se retiró del ejército y comenzó su carrera política (algo común entre los generales israelíes), sirviendo como ministro de Agricultura en el último gobierno encabezado por Ben-Gurion (1959-1964). Desde 1965 estaba fuera del gobierno, pero en los días de tensión que precedieron a la guerra, Eshkol nombró al antiguo líder militar más prestigioso y popular ministro de Defensa.

Teniendo en cuenta el importantísimo papel que desempeñó, vale la pena tomar debida nota de las declaraciones públicas de Dayan – más aún, ya que, a diferencia de la mayoría de los políticos, era a menudo brutalmente franco. Si Abdel Nasser hubiera prestado la debida atención a las declaraciones anteriores de Dayan, quizás hubiera podido evitar verse atrapado en una guerra que no tenía realmente la intención de luchar, pero que Dayan había estado esperando desde hacía tiempo.

El 31 de marzo de 1957 -tan solo unos días después de que Israel hubiese completado su retirada, impuesta por Estados Unidos, de todos los territorios que había ocupado (y deseaba anexar) en la guerra de Suez- el CGS Moshe Dayan se dirigió a una reunión de oficiales del estado mayor norte de las Fuerzas de Defensa de Israel (IDF). En su discurso, publicado en el diario de la Histadrut Davar en el tercer aniversario de la guerra de Suez, enumeró las lecciones de la campaña del Sinaí ‘(eufemismo oficial israelí para referirse a su participación en esa guerra):

“Debemos preguntarnos lo que, en todo caso, hemos logrado con nuestras relaciones generales con los árabes. En mi opinión, la respuesta a esta pregunta no reside tanto en lo que hemos logrado en la campaña de Sinaí en si misma sino en cómo el Estado de Israel se comportaría en el futuro, en el período posterior a la Guerra del Sinaí … La pregunta es ¿quién sacará las lecciones de ella? …

¿La lección la aprenderán los egipcios, la lección de su derrota en el Sinaí; o la lección la aprenderá el Estado de Israel, la lección de la retirada, diciendo que era imposible mantenerse en el Sinaí porque el mundo entero se oponía, y tuvimos que retirarnos, y por lo tanto, es no es camino no es el correcto? La pregunta es si los egipcios lo sabrán, incluso si Israel asume que probablemente se vería obligado a evacuar lo que ha conquistado, pero que, sin embargo, atacará de nuevo en el futuro si es provocado de forma intolerable. Y lo más importante: si el Estado de Israel dice: ‘Estamos preparados, si tenemos que repetir un segundo, un tercero, un quinto Sinaí, incluso si termina en retirada’ …

Si abandonamos, entonces la campaña del Sinaí se convertirá en un activo negativo, en un fracaso. Pero si no desesperamos, entonces la campaña del Sinaí es un logro de primera clase, un pilar de nuestra seguridad … La campaña del Sinaí significa que el Estado de Israel está preparado para emprender cualquier acción que exijan sus necesidades vitales – su supervivencia, su seguridad y la salvaguarda de sus derechos. Y si esto significa que [otra] campaña del Sinaí es necesaria – habrá otro Sinaí, incluso a pesar de dificultades políticas serias. Y si se requieren mañana cinco ‘Sinaís’, habrá cinco ‘Sinais’. Si esta es la forma en que vemos las cosas, entonces la campaña del Sinaí será una advertencia a los países árabes, la evidencia de la capacidad y la voluntad de Israel de intensificar la lucha y no poner en peligro nuestros intereses”10

Esto se convirtió en parte de la doctrina militar de Israel. Lo que equivale a estar preparado para utilizar cualquier desafío como una oportunidad para afirmar la dominación militar de Israel contra cualquiera de sus vecinos, especialmente Egipto, el país árabe más importantes. En la segunda mitad de mayo de 1967, Abdel Nasser proporcionó a Israel esa oportunidad.

Al final de la guerra de Suez, eufórico por el fulgurante éxito militar de Israel, el primer ministro David Ben-Gurion anunció la anexión de la península del Sinaí y la creación de Tercer Reino de Israel muy ampliado, 11 para a continuación tener que comerse a toda prisa sus palabras bajo presión de Estados Unidos. Pero en cualquier caso, como se deduce del discurso de Dayan antes citado, el Sinaí no era un objetivo de alta prioridad en las ambiciones expansionistas de Israel, más bien una zona tapón entre él y el grueso de Egipto.

Un mercado ‘vacio’

Las cosas eran muy diferentes cuando se trataba de aquellas partes de Palestina que Israel no había ‘liberado’ en la guerra de 1948, especialmente Cisjordania. Desde el final de la guerra, el ala dura de la élite militar y política de Israel había deseado completar la ‘liberación’ del conjunto del territorio que la ideología sionista cree que pertenece al pueblo judío. Como ha argumentado Ilan Pappe:

“La élite política y militar israelí consideraba [la guerra de 1948] una oportunidad perdida: un momento histórico en el que Israel hubiera podido, y hubiera debido, ocupar toda la Palestina histórica desde el río Jordán hasta el mar Mediterráneo. La única razón por la que no lo hicieron fue debido a un acuerdo con la vecina Jordania. Este acuerdo fue negociado durante los últimos días del mandato británico y, una vez concluido, limitaba la participación militar del ejército jordano en el esfuerzo general de guerra árabe en 1948. A cambio, a Jordania se le permitió anexionarse las zonas de Palestina que se convirtieron en Cisjordania. David Ben-Gurión, que mantuvo el acuerdo pre-1948 intacto, calificó la decisión de permitir que Jordania ocupara Cisjordania … “un error histórico fatal”.

Desde 1948, importantes sectores de las élites culturales, militares y políticas judías habían buscado una oportunidad para rectificar este error. Desde mediados de la década de 1960, planificaron cuidadosamente cómo crear un Israel más grande que incluiría Cisjordania. Hubo varios momentos históricos en los que casi ejecutaron su plan, solo para retroceder en el último momento. Los más famosos fueron en 1958 y 1960, cuando David Ben-Gurion abortó la ejecución del plan por el miedo a la reacción internacional en el primer caso y por razones demográficas en el segundo (estimando que Israel no podría incorporar un gran número de palestinos). La mejor oportunidad llegó con la guerra de 1967”.

Para más detalles, remito al lector al capítulo 6 del reciente libro de Pappé, al que pertenece la cita. 12

Permítanme hacer aquí algunas observaciones adicionales, en apoyo a la evaluación de Pappe. Después de junio de 1963, cuando Ben-Gurión, finalmente dejó el cargo y su capacidad de freno ya no era efectiva, la facción dura se hizo más decidida y no era infrecuente la discusión abierta sobre el carácter inacabado de la guerra de 1948. Así, el 31 de enero de 1964, el periódico de la tarde Maariv publicó una serie de entrevistas sobre este tema con personalidades públicas importantes, llevadas a cabo por Ge’ulah Cohen, un político nacionalista de extrema derecha y exterrorista. 13 Todos los entrevistados coincidieron en que las fronteras de Israel de aquel entonces (que nunca habían sido reconocidas y no eran más que líneas de armisticio establecidas en 1949) estaba lejos de incluir a la “patria entera”. Mientras que algunos aceptaban esas fronteras como un compromiso inevitable, otros no se resignaban. Shimon Peres opinó que “Israel puede existir incluso dentro de las fronteras actuales”, pero Moshé Dayán afirmó que “las fronteras actuales son el resultado de la guerra [1948], no el logro de [nuestros] objetivos”. Y Aryeh Ben-Eliezer, líder del partido Herut (precursor del Likud), fue aún más explícito: “La existencia de Israel depende de no renunciar a todo el país.”

Unos meses más tarde, Yigal Allon – como Dayan un prestigioso general convertido en político y un halcón prominente – declaró:

“El país sigue dividido y sus fronteras distorsionadas no por una falta de planificación estratégica correcta o una falta de capacidad militar, sino solo debido a la moderación política, de la que el primer ministro y ministro de Defensa D Ben-Gurión fue responsable. De hecho, cuando ordenó a nuestro ejército detenerse, estábamos en el momento álgido de nuestras victorias en todos los frentes decisivos, desde el río Litani en el norte hasta el corazón del desierto del Sinaí, en el sur-oeste. Con solo unos pocos días de lucha más habría sido posible lograr la derrota final de los ejércitos árabes invasores y la liberación del país en su totalidad”. 14

Allon, como Dayan, estaba en el gobierno en junio de 1967; y ambos presionaron a favor de que se aplicase su línea dura en el momento de la guerra y en el período posterior.

Tuvieron que superar cierta resistencia por parte de la vieja guardia laborista sionista, que tenía reservas sobre la integración en Israel de áreas pobladas por demasiados árabes. Una objeción típica de este tipo fue expresado por Yosef Weitz, que había sido durante mucho tiempo un defensor de la limpieza étnica, y participó activamente en su aplicación en 1947-1949. Pero ahora, en 1967, advirtió en contra de aferrarse a los territorios recién conquistados, porque “la mayoría de los habitantes de los territorios liberados [sic] se han mantenido ‘pegados’ a su lugar – un hecho que puede socavar la base misma de nuestra Estado“. 15 La expansión territorial sin limpieza étnica era peligrosa. Esta posición también fue compartida por el propio Ben-Gurión, ahora retirado. En una entrevista filmada en 1968 (redescubierta en 2016), dijo que Israel debería renunciar inmediatamente a la mayor parte de los territorios que había tomado un año antes en la Guerra de los Seis Días, manteniendo solo los Altos del Golán (la mayoría de cuya población había sufrido la limpieza étnica) y el este de Jerusalén. 16

Una observación incidental: tengo que aprovechar esta oportunidad para corregir un error mío. En varios artículos he citado un importante discurso pronunciado por Dayan en febrero de 1973, en el que citó con aprobación una declaración de Ben-Gurión que data de 1937, en la que este había dicho:

“Entre nosotros [los sionistas] no puede haber debate sobre la integridad de la tierra de Israel [es decir, Palestina], y sobre nuestros lazos y derecho a la totalidad de la tierra … Cuando un sionista habla de la integridad de la tierra , esto solo puede significar la colonización [hityashvut] por los judíos de la tierra en su totalidad”. 17

Tenía la impresión de que Dayan estaba pasando un mensaje en nombre de Ben-Gurión (que murió más tarde, en 1973). Pero ahora está claro que, de hecho, Dayan tácitamente reprocha a su antiguo mentor por abandonar su doctrina anterior.

Volvamos ahora a mayo-junio de 1967. Una razón importante por la que los halcones, encabezados por Dayan, fueron capaces de imponerse y superar cualquier resistencia que encontraron es que se apoyaron en el estado de ánimo predominante de la población hebrea, producto del sistemático adoctrinamiento por la clase política y cultural sionista. Este estado de ánimo encontró una expresión emblemática de una canción compuesta (tanto música como letra) por Naomi Shemer para un festival de música celebrado con ocasión del XIX Día de la Independencia de Israel, el 15 de mayo de 1967. Debió haberla escrito al menos unos días antes, antes de que la Guerra de los Seis Días se perfilara en el horizonte. Titulada ‘Jerusalén de oro’, la canción está impregnada de anhelo por la ciudad vieja, más allá de la línea de armisticio con Jordania. Sorprendentemente, describe la ciudad vieja como desolada, deshabitada:

“… ¡Cómo se han secado las cisternas!

La plaza del mercado está vacía

Y nadie frecuenta el Monte del Templo

En la ciudad vieja.

Y en las cuevas en la montaña

Vientos aúllan

Y nadie desciende hasta el mar Muerto

A través de Jericó.

Jerusalén de Oro

Y de bronce, y de la luz

Soy un violín para todas tus canciones.

Pero como he venido a cantarte hoy,

Y adornarte con guirnaldas

Soy el más pequeño de tus hijos más jóvenes

Y del último poeta.

Porque nombre abrasa los labios

Al igual que el beso de un serafín

Si me olvido de ti, Jerusalén,

Que eres todo oro”. 18

Por supuesto, todo esto era una sarta de mentiras o, como se dice hoy, hechos alternativos. El camino a Jericó estaba lleno de  tráfico, el Monte del Templo repleto de fieles y la plaza a rebosar de compradores. Pero eran árabes – y, al ser nativos, no existían en la excluyente visión colonizadora.

Sionismo religioso

La canción de Shemer pronto se convirtió en un éxito, y fue difundida sin cesar en la radio durante las siguientes semanas, desde el momento en que las expectativa de una guerra comenzaron a crecer.

El 24 de mayo me llamaron a filas en la sección de reserva de la brigada de Jerusalén. Mientras esperábamos ser equipados, nos entregaron una hoja multicopiada. En su lado reverso se había impreso… sí, lo han adivinado: la canción de Naomi Shemer. Por el otro lado, bajo el titulo “Hoja de batalla”, un mensaje del comandante de distrito de Jerusalén, coronel Eliezer Amitai:

“¡Soldados y comandantes!

Esta vez no estamos aquí para ejercicios o entrenamiento. Hemos venido a demostrar que todos los ejercicios y entrenamiento han valido la pena.

Esta vez hemos venido para advertir al enemigo cercano que no se atrevan a moverse. Hemos venido a recordarle que si empieza las hostilidades su propio territorio será el campo de batalla. 19

Esta vez hemos venido a recordar al enemigo que si queremos – el Muro [de las Lamentaciones], el Monte Scopus e incluso Jericó serán nuestras.

¡Defensores de Jerusalén!

Estoy orgulloso de aquellos a los que hace poco dirijo. Vuestra dedicación, capacidad y equipamiento me hacen confiar, como al mando supremo de las FDI y a los habitantes de Jerusalén, que podemos contar con vosotros.

El puñado de combatientes que defendieron la ciudad con pocas armas y que rompieron el asedio en 1948 han sido relevados por una generación entrenada y equipada para completar la tarea, llegado el momento.”

Me di cuenta de inmediato de que se trataba de un documento importante, y me aseguré de mantener mi copia a buen recaudo. Todavía la conservo, después de todos estos años.

Pero, en ese momento, sucedió algo que me asombró y me alarmó. Mi unidad de reserva se componía de una muestra transversal de la población masculina hebrea de Jerusalén entre los 20 y los 30 años de edad – con exclusión de los ultraortodoxos, que están exentos del servicio militar. Como tal, incluía una buena parte de hombres religiosos, en su mayoría sionistas nacional-religiosos. Estos – a diferencia de los ultraortodoxos que se visten de negro, con barba larga – no se diferenciaban en apariencia del resto de nosotros, a excepción de un elemento revelador en su ropa: su kipá tejida en punto. En el momento en que el grupo terminó de leer el mensaje del coronel, empezaron a dar botes, cantando y bailando en éxtasis. Estaban convencidos de que estaba a punto de comenzar su gran era.

Esto me sorprendió, porque en aquel entonces los sionistas religiosos, representados en la Knesset por el partido nacional-religioso, 20 eran en general bastante partidarios de la linea más blanda. O eso es lo que parecía, debido a que su moderada vieja dirección política, eran aliados tradicionales del laborismo sionista. Después de 1967, el sionismo nacional-religioso de kipá mutó y se convirtió en ultraagresivo, y el PNR fue sustituido por el extremista y mesiánico partido Hogar Judío. Pero esta mutación, al igual que otras transformaciones posteriores a 1967, había germinado y arraigado mucho antes de la Guerra de los Seis Días.

Su principal caldo de cultivo era una yeshiva (escuela religiosa) de Jerusalén, Merkaz HaRav Kook, fundada en 1924. 21Su fundador, el rabbi Abraham Isaac Kook (1865-1935), era un sionista de una especie muy rara en su época. Aunque la mayoría de los sionistas no eran creyentes, y la mayoría de los rabinos ortodoxos eran firmes en su oposición al sionismo, A.I. Kook fue un teólogo sionista mesiánico. De acuerdo con su teología, la colonización sionista de Palestina y la eventual creación de un Estado judío eran parte de un plan divino, que culminaría con la venida del Mesías. Su sofisticada doctrina política abogaba por una alianza con los sionistas seculares, tolerando su impiedad. 22 Había que reírles la incredulidad: los comparaba con el asno del Mesías – un instrumento tonto pero divino, que cargaba al Salvador en su espalda. 23 Esta doctrina, en una forma más cruda y extrema, fue predicada por su hijo y discípulo, Zvi Yehuda Kook, que dirigió la Yeshiva en los años cruciales de 1951-82. En ese nido de víboras fueron incubados los Moshe Levinger, Hanan Porat y otros dirigentes importantes de los fanáticos colonos religiosos después de 1967. Muchos otros fueron influenciados por su teología – como sin duda lo habían sido los miembros en éxtasis de mi unidad de reserva.

En estos 50 años desde 1967, el sionismo religioso extremista se ha convertido en el centro neurálgico de la política israelí, en particular de la colonización en los territorios ocupados. Si bien todavía son una minoría política, son decisivos, porque su celo mesiánico no puede ser igualado por la exangue, pusilánime y quebrada oposición sionista laica.

A los marxistas no les sorprenderá descubrir que una ideología que se convierte en dominante en una sociedad es la que mejor se adapta a su realidad material. En el presente caso, la realidad material es la posesión militar por parte de Israel de los territorios adyacentes colonizables – una atracción casi irresistible para un Estado colonial que goza de ventaja abrumadora en el equilibrio de poder local y regional, así como de apoyo ilimitado del imperio hegemónico mundial.

El sionismo religioso mesiánico proporciona el celo necesario para la implantación de los puestos colonizadores de avanzada en tierra hostil robada a su población indígena. Los sionistas moderados no disponen de ningún arma intelectual o moral real contra esta ideología. Porque, como AI Kook seguramente se dio cuenta, la doctrina no era una versión teológica del sionismo laico; por el contrario, la corriente principal del sionismo siempre ha sido una versión secularizada superficial de una teología mesiánica. Esta fue desde el inicio de la colonización sionista la base para afirmar la legitimidad de su proyecto de tomar posesión de una tierra poblada. Esta también es hoy en día la lógica subyacente a la afirmación de que “Israel es el Estado-nación del pueblo judío”. Un ‘pueblo judío’ mundial es fundamentalmente un concepto basado en la religión; como Sa’adia Ga’on (882 / 892-942CE), una de las más altas autoridades del judaísmo, dijo, “Nuestro pueblo es un pueblo solo por la Torá (ley religiosa)”. 24 Y su reclamo sobre la ‘Tierra de Israel’ se basa nada más que en una historia teologizada.

En las primeras fases del proyecto sionista, cuando su colonialismo fue apoyado incluso por amplios sectores de la socialdemocracia internacional, el sionismo laborista ‘de izquierda’ podía proporcionar una cobertura ideológica adecuada para los “pioneros” colonizadores de Palestina. El asno tonto del Mesías podía creer que no tenía dueño. Pero en la era post-colonial, esto era imposible. Así, en la controversia pública que estalló en Israel después de la Guerra de los Seis Días, la ‘izquierda’ sionista moderada se encontró en desventaja frente a los anexionistas de línea dura.

Por ejemplo, Amos Oz, preocupado por el peligro demográfico que representa una gran población árabe, se pronunció en contra del griterío que acompañaba a la terrible orgía anexionista. Describió los argumentos que se basaban en los derechos “históricos” de los judíos sobre “toda la Tierra de Israel” como “alucinaciones mitológicas”. Llegó a afirmar que los derechos territoriales y las fronteras políticas solo pueden basarse en el principio demográfico: cada pueblo tiene derecho sobre el territorio que habita y en el que constituye una mayoría. Cualquier otro principio es infundado. 25

Un polemista anexionista no tuvo problemas para señalar la debilidad de la posición de Oz:

“Este criterio – ‘quién habita este pedazo de tierra hoy ‘ – no puede de ninguna manera ser el único criterio. Porque si Amos Oz lo aplica, y solo ese criterio, el sionismo no tiene ninguna justificación en absoluto.

Si Amos Oz aprueba las fronteras dentro de las cuales hemos existido hasta ahora porque tienen una razón demográfica, debería preguntarse si esa situación demográfica que determina las fronteras siempre ha existido o se creó en un proceso colonizador. De hecho, de acuerdo con un criterio demográfico no teníamos, al inicio de la realización del sionismo, ¡ningún derecho sobre este país! Todo el derecho se desprende de alucinaciones mitológicas. Esto es lo que los antisionistas siempre han afirmado. No obstante, no estábamos dispuestos a aceptar una situación demográfica dada como el único criterio. Hicimos todo lo posible para alterar la situación demográfica. ¿Está permitido hacer esto? Si no lo está, no hay ninguna justificación para nuestra propia existencia aquí. Si lo está, no hay nada sagrado en unas fronteras determinadas por una confrontación militar específica [es decir, la guerra de 1948 – MM], y es permisible alterar la realidad demográfica en otras zonas también”. 26

Podría citar muchos más ejemplos que muestran que fácil era para los anexionistas ganar el debate intrasionista. Por lo tanto, 50 años después, un líder del partido mesiánico Hogar Judío, el vicepresidente de la Knesset y miembro de la coalición gobernante, Bezalel Smotrich, ha hecho un discurso público en el que ha ofrecido a los árabes palestinos de Israel tres opciones: abandonar los territorios ocupados, seguir viviendo allí con un estatus de segunda clase, o seguir resistiendo, en cuyo caso “las Fuerzas de Defensa de Israel sabrán qué hacer”. Cuando se le preguntó si tenía la intención de acabar con familias enteras, incluyendo mujeres y niños, Smotrich respondió: “La guerra es la guerra.” 27

El profesor Daniel Blatman ha descrito acertadamente la amable oferta de Smotrich como unas “escalofriantes palabras que son susceptibles de conducir a Israel a cometer el horrible crimen de genocidio.”:

“La admiración de Smotrich por el genocida bíblico, Joshua ben Nun, le lleva a adoptar valores que se asemejan a los de las SS alemana. Naturalmente, no se tomó la molestia de hacer este tipo de comparaciones, ya que alguien que apoya el genocidio no trata de comprender la visión del mundo de los genocidas que le precedieron”. 28

La comparación de los políticos israelíes con las SS es fuerte, pero el profesor Blatman debe saber de lo que está hablando: es descrito por Ha’aretz como un “historiador del Holocausto y  del genocidio en la Universidad Hebrea de Jerusalén [sic]”. Y, en cualquier caso, es odioso asumir que solo los gentiles pueden cometer genocidios.

Notas:

1. Para una buena visión general Avi Shlaim ‘Israel: poor little Samson’ en A Shlaim y WR Louis (eds) The 1967 Arab-Israeli war: origins and consequences, Cambridge 2012. Otros ensayos en esta colección ofrecen importante material de fondo desde muchos ángulos. La entrada de Wikipedia ( https://en.wikipedia.org/wiki/Six-Day_War ) está fuertemente sesgada a favor del punto de vista de Israel. En particular, se omite mencionar la escalada deliberada de Israel en las escaramuzas en la frontera con Siria durante mayo de 1967, que inició la cadena de acontecimientos que condujeron a la guerra. No dice nada de la amenaza hecha por el jefe del ejército de Israel, el general Yitzhak Rabin, en una entrevista el 12 de mayo, de ocupar Damasco y derrocar al régimen sirio (véase A Shlaim op cit ).

2. La entrada de Wikipedia, a pesar de su sesgo ideológico, es una referencia útil para el curso de la guerra misma.

3. Comentario de A Shlaim y WR Louis op cit .

4. Véase A Shlaim, ‘The protocol of Sèvres, 1956: anatomy of a war plot’, International Affairs, 73:3 (1997), pp509-530. Recogido en D Tal (ed) The 1956 war: collusion and rivalry in the Middle East London 2001, pp119-43.

5. Traducción al inglés: Self-criticism after the defeat, London 2011Ver también R Khalidi, ‘The 1967 war and the demise of Arab nationalism: chronicle of a death foretold’ en A Shlaim y WR Louis op cit .

6. Esta relación comenzó antes de la creación de Israel, cuando Francia en secreto ayudó a la actividad terrorista sionista clandestina contra el mandato británico. Ver J Barr A line in the sand: Britain, France and the struggle that shaped the Middle East Nueva York 2011.

7. Véase B Morris Israel’s border wars 1949-1956, Oxford 1993; y https://en.wikipedia.org/wiki/Dassault_Mystère_IV .

8. Para los datos sobre la ayuda estadounidense a Israel, véase JM Sharp US foreign aid to Israel Congressional Research Service 22 de diciembre 2016: https://fas.org/sgp/crs/mideast/RL33222.pdf .

9. Ha’aretz (en hebreo) 18 de mayo 2017, www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.789980 .

10. Davar (periódico de la Histadrut) de 30 de de octubre de de 1959.

11. Mensaje a las fuerzas israelíes en Sharm al-Sheikh, transmitido en la radio de Israel el 6 de noviembre de 1956; repetido al día siguiente en un discurso ante la Knesset.

12. Ilan Pappe Ten myths about Israel Londres 2017. También ver su más reciente The biggest prison on Earth: the history of the Israeli occupation Londres 2017.

13. Su autobiografía, Woman of violence: memoirs of a young terrorist,1943-1948, fue publicada en 1966.

14. Lamerhav (periódico laborista sionista) 8 de marzo de 1964.

15. Davar 19 de septiembre 1967.

16. The Forward de 26 de julio 2016: http://tinyurl.com/m5wmeyv .

17. Ha’aretz 18 de febrero de 1973.

18. Con verso adicional celebrando la ‘liberación’ de la ciudad vieja: http://israelforever.org/interact/multimedia/yerushalayim_shel_zahav ; http://hebrewsongs.com/?song=yerushalayimshelzahav . Por cierto, el título de la canción y el estribillo guardan semejanza con una composición de devoción mística del siglo XII de la gran pensadora San Hildegarda de Bingen: O Ierusalem, civitas aurea, ornata regis purpura; O edificatio summe bonitatis Que es lux numquam obscurata. Ver y escuchar: www.hyperion-records.co.uk/dw.asp?dc=W2932_GBAJY8403904 . (Más recientemente, el cantante de rap judío neoyorkino Matisyahu se ha inspirado también en el mismo tema, https://www.youtube.com/watch?v=H8ULIw0Zgaw NdT)

19. Por si acaso, fue Israel quien hizo el primer movimiento contra Jordania: en la madrugada del 5 de junio destruyó no solo la fuerza aérea egipcia, sino también todos menos uno de los aviones de combate de Jordania, así como tres reactores Hunter préstamo de Irak. Ver www.globalsecurity.org/military/world/jordan/rjaf.htm .

20. Ver https://en.wikipedia.org/wiki/National_Religious_Party .

21. Véase https://en.wikipedia.org/wiki/Mercaz_HaRav_Kook .

22. Véase https://en.wikipedia.org/wiki/Abraham_Isaac_Kook .

23. Ver https://en.wikipedia.org/wiki/The_Messiah’s_Donkey ; ‘Los burros del Mesías: colonos disparan contra aldeanos palestinos mientras el ejército israelí observa’: http://tinyurl.com/ybd2njgb .

24. Citado por I Shahak, ‘The Jewish religion and its attitude to non-Jews’ Khamsin número 8, 1981: http://tinyurl.com/yak2wpbr .

25. A Oz, ‘The minister of defence and the Lebensraum’ Davarde 22 agosto 1967 22.

26. A Renan Davar 14 de septiembre de 1967. Énfasis en el original.

27. T Persico, ‘Why religious Zionism is growing darker’ Haaretz 16 de mayo de 2017 www.haaretz.com/opinion/.premium-1.789226 .

28. D Blatman, ‘The Israeli lawmaker heralding genocide against Palestinians’ Haaretz 23 de de mayo de 2017 www.haaretz.com/opinion/.premium-1.791115 .

Moshé Machover  es veterano militante socialista antisionista israelí que fue cofundador de la extinta Organización Socialista de Israel (Matzpen). En la actualidad vive en Londres. Es profesor emérito de filosofía del King’s College, de la Universidad de Londres. Su libro más reciente es Israelis and Palestinians: conflict and resolution, London 2012. Varios de sus iluminadores artículos pueden consultarse en los archivos de Sin Permiso.

[Fuente: http://weeklyworker.co.uk/worker/1157/israel-and-the-messiahs-ass/ – traducción: G. Buster – reproducido en http://www.sinpermiso.info]

Vencer Bolsonaro foi o primeiro passo. Agora, é preciso entender a militarização da política e o pânico moral das igrejas neopentecostais, bases do retrocesso. E apontar saídas à gourmetização da vida, enquanto milhões amargam a fome

Escrito por Daniel M. Huertas

Todas as forças progressistas e democráticas deste país ficaram atônitas com o resultado geral do primeiro turno das eleições deste ano, com votações inimagináveis a candidatos que beiram a insanidade – ou, na melhor das hipóteses, a uma caricatura grotesca de algo amorfo. Em suma: um retrocesso de proporções inestimáveis. A vitória de Luiz Inácio Lula da Silva no pleito de 30 de outubro amenizou o sentimento de frustração e temor em relação ao futuro do Brasil, mas é preciso reconhecer que este espectro sinistro conhecido como bolsonarismo plantou raízes e se tornou, por incrível que pareça, uma peça extremamente relevante no cenário político brasileiro.

Muito tem sido escrito sobre a ascensão desse fenômeno macabro, e minha contribuição parte do princípio de que a esquerda precisa reavaliar a sua compreensão sobre a realidade brasileira. Isso não significa necessariamente abortar velhos conceitos e metodologias. Afinal, as permanências perversas do constructo social brasileiro (como o racismo estrutural e o latifúndio, por exemplo) estão mais vivas do que nunca e os inimigos de sempre continuaram (e continuarão) à espreita, no aguardo de uma janela de oportunidade para a cooptação de partidários e implementação de uma agenda com ações extremamente reacionárias maximizadas pela velocidade e capilaridade das redes sociais. As tubulações de esgoto do tecido social deste país nunca estiveram tão entupidas.

Esse novo contexto invoca novas análises e reflexões, que devem estar correlacionadas com as profundas mudanças que têm impactado o território brasileiro desde o fim da ditadura militar e o início da chamada Nova República. E, para além da questão meramente nacional, edificá-las de forma mais realística e eficiente com o movimento do mundo que foi aberto com o declínio da bipolaridade da Guerra Fria, do qual emanou um poderoso turbocapitalismo globalizado. A questão é complexa, obviamente, e pede uma análise multidimensional que não se esgota em um livro, muito menos em um artigo. Procurei organizar o meu ponto de vista em temáticas que considero altamente relevantes para que uma espécie de “ajuste fino” no plano das ideias seja alçado à condição de reflexão mais geral dos rumos do Brasil, ajudando de alguma forma nas estratégias que serão utilizadas pelas forças progressistas de agora em diante.

A militarização da política

Desde o advento da República, a política brasileira sempre reservou algum grau de militarização, mas em raras ocasiões havia ultrapassado o sentido estrito do termo. Ou seja, a militarização da política, em maior ou menor escala, de acordo com o contexto, ficara geralmente restrita à participação direta e indireta das Forças Armadas – e o golpe de 1964, como sabemos, foi o ápice desse processo. Mas, infelizmente, o fenômeno ganhou amplitude inédita com a entrada significativa no jogo das forças policiais civis e militares e com uma parcela considerável da sociedade civil que explicitamente defende políticas armamentistas.

Segundo pesquisa Genial/Quaest divulgada em 31 de agosto último, 30% dos entrevistados disseram acreditar que as leis que facilitam compra, porte e uso de armas aumentaram a segurança das pessoas, e o mesmo percentual gostaria de ter uma arma para se defender1. Cabe lembrar, ainda, que o número de unidades em nome de colecionador, atirador desportivo e caçador (CAC) aumentou de 350,7 mil, em 2018, para pouco mais de um milhão, em 2022, após a publicação dos decretos do governo Bolsonaro flexibilizando as normas para compra, porte e uso de armas pela população civil2.

O sociólogo José Vicente Tavares dos Santos, estudioso das pautas ligadas à segurança pública, já havia observado, no âmbito das greves policiais de 2012, na Bahia, a constituição de um “fenômeno social”. Ele lembrou que uma lei de 1967, editada em plena ditadura, transformou as polícias militares em órgãos auxiliares das Forças Armadas e militarizou o ensino policial. Ou seja, não houve a devida adequação das PMs ao trabalho em uma sociedade democrática, já que “faltam noções de direitos humanos, de investigação criminal, algo básico mas incrivelmente precário no Brasil”3, além da ausência de conteúdo correlato a mediação de conflitos.

A própria integração das Forças Armadas ao país depois de 21 anos (1964-85) de mandos, desmandos e atrocidades também se mostrou bastante frágil. A criação do Ministério da Defesa em 2000, durante o governo FHC, parecia ser um antídoto, mas novas crises apareceram na relação entre civis e militares no terreno político. Em 2004, a demissão do então ministro José Viegas ocorreu em meio à insatisfação de militares diante da anunciada abertura dos arquivos da ditadura. Cabe lembrar que a Comissão Nacional da Verdade, proposta no Plano Nacional de Direitos Humanos (PNDH-3), no segundo mandato do governo Lula, também não foi bem recebida por vários setores da caserna. O caso do general Maynard Marques de Santa Rosa, que a chamou de “comissão da calúnia” e acabou sendo exonerado, ganhou as manchetes em 2010. “Os três comandantes militares reagiram contrariamente às cláusulas que propunham rever abusos contra os direitos humanos durante a ditadura e colocaram seus cargos à disposição”, lembrou a cientista política Maria Celina d’Araujo4.

A proposição da revisão da Lei de Anistia – que acabou sendo barrada pelo Superior Tribunal Federal (STF) por 7 votos a 2 — foi outro evento com ressonância extremamente negativa no seio das Forças, sobretudo com as declarações públicas de apoio do então ministro da Justiça, o petista Tarso Genro. E, na sociedade civil, os defensores do golpe de 1964 e de uma nova quartelada em pleno século XXI assombram o país, de forma recorrente desde as eleições de 2018, com demonstrações de efeito. Para completar, o antropólogo Celso Castro, especialista do universo militar, admite que existe um déficit de conhecimento sobre o cotidiano da caserna, “daí compreender-se pouco o funcionamento dessas instituições”5.

D’Araujo clama por uma reflexão sobre o papel das forças de defesa perante o povo e o Estado brasileiros, assunto que “nunca mobilizou os partidos, nunca deu votos”, além do desinteresse generalizado do Congresso sobre a questão. Mas, ao que parece, o bolsonarismo conseguiu encontrar aí uma brecha valiosa para a sua estratégia de poder, de certa forma interditando qualquer debate sobre a pauta sugerida por D’Araujo. É fato a adesão de setores e agentes das forças de segurança ao bolsonarismo – a participação de militares em cargos de confiança ao longo do governo Bolsonaro é espantosa –, mas muito ainda permanece sob uma cortina de fumaça quanto ao real potencial de ativismo político da categoria, sobretudo em relação aos policiais civis e militares.

A articulação política das igrejas evangélicas neopentecostais

A pesquisadora francesa Marion Aubrée talvez tenha sido uma das primeiras intelectuais a se debruçar sobre o fenômeno do expressivo crescimento dos movimentos evangélicos tidos como neopentecostais no Brasil. Um projeto que remonta ao final dos anos 1980, ainda em estágio inicial, encabeçado pela Igreja Universal do Reino de Deus com a sua missão global de evangelização a partir de um país do Terceiro Mundo. Segundo ela, esses movimentos “se adaptam bem à busca de uma devoção emocional pelo povo brasileiro às suas aspirações de uma relação direta com Deus”, na qual o transe corporal (ou a explosão do corpo, como define Aubrée), pouco compreendido ou rejeitado, foi substituído pela “transverbal”, ou “a linguagem dos anjos que, quando praticada, inibe as expressões corporais”6.

Mesmo assim, a articulação midiática dos cultos e atividades na tela da tevê – apenas para ficar no exemplo mais emblemático, a tradicional TV Record, fundada em 1953, foi comprada pelo bispo e empresário Edir Macedo em 1989 – levou a um ajuste, tolerando a maquiagem e roupas menos convencionais e deixando o corpo mais livre. Como afirma Aubrée, “voltou a ser brasileiro”. Desse modo, “sensibilizou setores ponderáveis das classes mais modestas da população”, além de acolher, continua ela, “parte dos vitimados pelo êxodo rural e pela marginalização urbana e ajudando-os a reconstruir suas identidades perdidas em tantas vicissitudes”.

O resultado é que, integrados ao movimento, os indivíduos “redescobrem a autoestima, o senso da dignidade”, atendendo, assim, ao “preceito-chave da ética individualista predominante no mundo atual – (…) que o homem tem que ser forte, equilibrado espiritual e moralmente para encontrar seu lugar ao sol”. Soma-se a isso a introdução pragmática da Teologia da Prosperidade nas comunidades evangélicas, alavancada por cursos de alfabetização, aprendizado de profissões, oferta de empregos e possibilidade de desenvolver carreira eclesiástica, “buscando meios para as pessoas progredirem na vida”.

Como bem disse o historiador Leandro Karnal, a “capilaridade notável” de “milhares de pequenas igrejas nas periferias das cidades” elevou o mundo evangélico a um “poderoso dínamo para as almas e para as urnas”7. Na sua análise, como tendência geral os evangélicos “valorizam pontos como críticas ao casamento homoafetivo”, embora o tom médio do eleitorado brasileiro “é muito conservador e isso antecede a presença evangélica no Parlamento”. Para Karnal, “evangélicos não criam, apenas reforçam um reacionarismo difuso”, e acreditar que votam em quem pastores e bispos mandam seria uma ideia que “subestima a capacidade crítica dos evangélicos e omite a mudança na composição social do grupo”. Naquele contexto, em 2014, Karnal analisou a questão como um controle até desejável pelas lideranças religiosas, mas que “não existe como dado absoluto”. Entretanto, deixou o debate em aberto, pois a temática estaria em “ebulição intensa”.

Mas os fatos recentes mostram que neste campo foi aberta outra brecha bastante utilizada pelo bolsonarismo: uma aliança tácita e explícita entre os exploradores da fé alheia e os falsos defensores dos valores de Deus e da família que envolve interesses de ambos os lados e muito dinheiro. E o dado absoluto agora está aí: o resultado foi o reforço da chamada bancada evangélica no Congresso – dos 177 candidatos a deputado federal, 109 foram eleitos, taxa superior a 60%. Ademais, alguns novatos ligados às igrejas evangélicas foram campeões de voto em seus respectivos estados. Nikolas Ferreira (PL-MG), o deputado mais votado do Brasil, com cerca de 1,492 milhão de votos, integra a Comunidade Evangélica Graça e Paz. O ex-procurador Deltan Dallagnol (Podemos-PR), conhecido por ter sido um dos cabeças da famigerada Operação Lava Jato, é da Igreja Batista do Bacacheri, em Curitiba, e com alguma frequência realiza palestras e pregações nos púlpitos evangélicos.

Filipe Barros (PL-PR), da Igreja Presbiteriana Central de Londrina, Silas Câmara (Republicamos-AM), Sóstenes Cavalcante (PL-RJ), Paulo Freira Costa (PL-SP) e Cezinha Madureira (PSD-SP) são outros exemplos, todos da Assembleia de Deus, que mantém o seu domínio sobre a Frente Parlamentar Evangélica, que tem na “pauta dos costumes” a sua trincheira de valores conservadores contrários à esquerda. “Vai ter um grupo mais coeso agora, porque os novos deputados eleitos são evangélicos e é gente mais aguerrida. Isso vai ficar muito bom para a bancada”, declarou o deputado Gilberto Nascimento (PSC-SP), um dos principais articuladores do movimento e reeleito para o seu quarto mandato8. Por outro lado, os evangélicos de esquerda continuam sendo minoria.

O ex-ministro do STF, Cezar Peluso, já havia declarado que a Corte, provocada a deliberar sobre direitos considerados lesivos à sociedade pelas forças conservadoras (aborto, células-tronco, fetos anencéfalos, direitos dos homoafetivos), “reforça o caráter laico do ordenamento jurídico, (…) ao ponto de enfrentar as resistências religiosas em nome da laicidade do Estado”9. Na campanha para o segundo turno, Lula teve que lançar, estrategicamente, uma carta aos evangélicos que afirma a liberdade de culto e a posição contrária ao aborto. Ao mesmo tempo, a primeira-dama, Michelle Bolsonaro, lota igrejas neopentecostais Brasil afora ao lado da senadora eleita Damares Alves (Republicanos-DF), conhecida por inflar a pauta conservadora de costumes.

O diretor do Observatório Evangélico, Vinicius do Valle, enxerga um ambiente bastante violento no universo das igrejas, com “consequências sérias, dentro e fora dos templos”10. O desejo de aniquilamento da diferença, “mesmo entre aqueles que comungam da mesma fé”, foi incrustado nas igrejas pelo bolsonarismo, formando uma legião de (pseudo) religiosos que passou a disseminar a ideia de que o Partido dos Trabalhadores (PT), “amigo de ditaduras sanguinárias, fecharia igrejas, obrigaria as crianças a usar banheiros unissex, liberaria o aborto e ameaçaria a integridade das famílias”.

Valle explica que as pautas morais e religiosas, situadas “no terreno das crenças e das paixões, e menos conectadas à materialidade”, são “mais suscetíveis à dinâmica do marketing político agressivo e das fake news”. E o “bom marketing político”, como nos mostra a antropóloga e historiadora Lilia Moritz Schwarcz, “é aquele que vai de encontro à imaginação política que já existe” e, portanto, “o bom candidato é aquele que sabe dialogar com esse imaginário da sociedade”11. Eis aqui, portanto, uma questão que precisa ser mais bem estudada, compreendida e enfrentada.

A força do dinheiro e do consumo

Uma enxurrada de números mostra o quadro sombrio para boa parte da população brasileira. Em 2021, 62,93 milhões de pessoas (ou 29,62% do total) viviam com renda domiciliar per capita de até US$ 5,50 por dia – ou seja, abaixo da linha da pobreza, segundo parâmetro internacional adotado pela Organização das Nações Unidas (ONU). No mesmo ano, o rendimento médio mensal per capita registrou o menor valor desde o início da Pesquisa Nacional por Amostras de Domicílios Contínua (Pnad Contínua), realizada pelo Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística (IBGE) desde 201212. Tecnicamente, de cada quatro brasileiros um está sob a linha de pobreza.

Não é exagero admitir, entretanto, que as condições materiais do povo brasileiro melhoraram, em níveis gerais, a partir dos anos 1990. Não pretendo aqui discutir as causas desse fenômeno – obviamente que as políticas sociais reorganizadas, azeitadas e vitaminadas com o PT no poder o explicam em parte –, e nem mesmo fechar os olhos para as mazelas crônicas e estruturais, mas o Brasil não é a Índia e nem a África, sem qualquer sentido pejorativo ou discriminatório sobre essas duas partes do mundo. Quero dizer com isso que a força do dinheiro e do consumo aterrissou com peso no Brasil a partir daquele contexto, mesmo que em escalas e condições diferenciadas. Com o neoliberalismo irresponsável e a abertura indiscriminada ao mundo globalizado, o país foi inserido numa posição amplamente disputada pelo capital internacional, já que passou a figurar entre os dez principais mercados consumidores mundiais de quase todos os bens de consumo, sejam eles duráveis, semiduráveis ou não duráveis.

Gradativamente houve uma multiplicação de shoppings centers nas grandes cidades, inclusive nas periferias, chegando anos depois a várias cidades de porte médio do interior do país. O efeito-demonstração causado pelo consumismo – e tudo o que ele carrega, como a criação inesgotável de desejos materiais, a ideia de felicidade, a busca por status e afirmação social e altas dosagens de entretenimento entorpecente – atingiu em cheio a todos os extratos da sociedade, sobretudo os mais baixos, que até então apenas de forma marginal faziam parte do mercado consumidor e, na sua estrutura psíquica e cultural, não tinham no consumo um valor em si de grande relevância para o seu cotidiano. Em suma, o dinheiro transformou-se no grande mediador das relações sociais em praticamente todas as porções do território e em todas as classes sociais.

O próprio governo Lula proporcionou um crescimento vertiginoso dessa dinâmica com as correlatas políticas de expansão do crédito público e aumento real do salário mínimo acima da inflação, incrementando o poder aquisitivo de grandes parcelas da população. Mas junto com o dinheiro e o consumo vêm o individualismo, a ganância e a ambição, um pacote completo embalado por milhares de peças publicitárias e pela ideia fortemente difundida da meritocracia e do empreendedorismo, diametralmente oposta aos valores humanistas de alteridade e solidariedade. O progresso material se sobrepõe a tudo e a todos e a busca pela “gourmetização da vida” é, agora, o modus operandi e o objetivo geral a ser alcançado por uma expressiva parcela da sociedade. Completa-se, assim, a atomização do indivíduo, presente nas periferias e nos bairros de classe média, nas capitais e no interior, no litoral e nos confins da Amazônia.

Como bem disse Karnal, “viver imune aos apelos do consumo é complexo para o adulto e quase intransponível para o jovem”13. O geógrafo Milton Santos vai além. Em sua análise sobre a globalização (que prefere denominar de “globaritarismo”, a aliança entre a tirania do dinheiro e da informação), o consumo é “o grande fundamentalismo do nosso tempo, porque alcança e envolve toda gente”. É um grande emoliente, “produtor ou encorajador de imobilismos”, ou “um veículo de narcisismos, por meio dos seus estímulos estéticos, morais, sociais”. E completa: “Consumismo e competitividade levam ao emagrecimento moral e intelectual da pessoa, à redução da personalidade e da visão do mundo, convidando, também, a esquecer a oposição fundamental entre a figura do consumidor e a figura do cidadão.”14

Mesmo que em camadas, nuances, formas e situações diferenciadas o brasileiro entrou (ou foi empurrado) com força na dinâmica do turbocapitalismo globalizado, na qual a espiral do consumismo é um de seus principais traços, e o medo da perda das condições materiais, mesmo que reduzidas se comparadas aos extratos mais elevados da sociedade, aparece como elemento paralisante e reacionário. A questão da segurança pública ajuda a reforçar esse último aspecto com narrativas e imagens veiculadas incessantemente por programas de televisão sensacionalistas e a escassez, em outros tempos um forte elemento a favor das revoluções sociais, hoje parece estar mais inclinada ao reacionarismo.

Talvez a essência do brasileiro tenha-se tornado mais individualista e menos espontânea, cada vez mais enquadrada no “reino do cálculo e da competitividade”, amparado por um discurso único do mundo no qual as formas de relações econômicas implacáveis não aceitam discussão e exigem obediência imediata, como nos ensina Milton Santos15. Assim, a competitividade como norma acaba justificando os “individualismos arrebatadores e possessivos” na vida econômica, na ordem política, na ordem do território e na ordem social e individual. É o “dinheiro em estado puro”, explica o autor, em que dinheiro e consumo são tidos como reguladores da vida individual, cujo “objetivo é a necessidade, real ou imaginada, de buscar mais dinheiro”16.

Desde o último quartel do século XX, já há toda uma geração criada na frente da televisão, submetida a milhares de peças publicitárias por ano e seduzida pela expansão em grande escala da variedade de bens de consumo. Uma geração inteira receptora de enlatados estadunidenses em volume absurdo, na tevê, no cinema, nas rádios e nas antigas videolocadoras, fortalecendo o chamado american way of life na mente de grande parte da juventude brasileira de então. Uma geração inteira induzida ao convencimento da grandiosidade do papel dos Estados Unidos no mundo. Uma geração inteira com alto grau de despolitização, cujos ideais revolucionários pretéritos deixaram de ser atraentes.

Esses valores forjaram (e continuam forjando) a estrutura emocional, psíquica e cultural de parcela considerável das classes altas e médias das grandes e médias cidades brasileiras, frequentadoras assíduas da Disneylândia (desde criancinha) e dos inúmeros voos semanais para Miami e outros lugares dos Estados Unidos e da Europa. O pior é que esse fenômeno está gerando capilaridade entre as camadas mais pobres e se propaga pelo celular, na velocidade e ferocidade da internet e das redes sociais.

Por uma reforma agrária nos marcos do século XXI

É escancarada a rejeição dos agentes do agronegócio a Lula e ao PT. No primeiro turno, o candidato à reeleição venceu em 77 dos 100 municípios mais ricos do agronegócio, que juntos equivalem a 5,3 milhões de votos e concentram 34,3% do Valor Bruto da Produção Agrícola (VBP) nacional em 2021, índice medido pelo IBGE. A votação de Bolsonaro chegou a 74,84% em Canarana (MT), contra 21,80% de Lula. Em 22 municípios, o candidato do Partido Liberal (PL) recebeu mais de dois terços dos votos. Dos dez primeiros, sete são do Mato Grosso (Sorriso, Sapezal, Campo Novo dos Parecis, Diamantino, Nova Ubiratã, Nova Mutum e Querência), dois, da Bahia (São Desidério e Formosa do Rio Preto) e um, de Goiás (Rio Verde)17.

Segundo José Carlos Hausknecht, sócio-diretor da consultoria MB Agro, o forte apoio do setor já era esperado, “principalmente dos produtores, o que envolve as famílias e influencia nas cidades também”. Ele explica que os produtores “se sentem perseguidos, ameaçados com invasões do MST e atacados como responsáveis pelo desmatamento, pelo latifúndio improdutivo e pelo uso de defensivos”, e ao mesmo tempo nutrem o reconhecimento de um setor “que dá sustentação à economia e contribui com a balança comercial”18.

Seria muito ingenuidade imaginar que juntamente com esse fluxo produtivo e comercial, sobretudo em tempos muito favoráveis do ponto de vista cambial, não emergiria uma classe política potente e influente, que foi sendo construída gradativamente desde que a expansão da fronteira agrícola chegou aos confins do Centro-Oeste e à franja meridional da Amazônia, a partir da década de 1970. Como bem explicou o antropólogo Caio Pompeu, o agro não é pop, é político, e a partir do processo desencadeado para estabelecer o golpe contra a presidente Dilma Rousseff, em 2016, “nucleações dominantes do campo do agronegócio alcançaram protagonismo na agenda do Estado brasileiro” e o PT era considerado pelos líderes do agronegócio “como seu principal inimigo político”19.

Para além da questão política, sabemos que o agro não tem nada de pop, pois se trata de uma atividade com várias contradições e conflitos agudos nos temas que envolvem as questões agrária (condições de vida do trabalhador do campo e concentração fundiária), agrícola (latifúndio improdutivo), ambiental (desmatamento e outras práticas predatórias), indígena (violência e desrespeito para com as populações ancestrais) e trabalhista (trabalho escravo). E, nessa pauta, um dos elementos mais sensíveis diz respeito à reforma agrária — conceito temido pelas classes dominantes desde meados dos anos 1950, quando do advento das Ligas Camponeses no Nordeste.

Muitos autores advogam a tese de que o anúncio das Reformas de Base durante o governo João Goulart (1961-64) – da qual a reforma agrária era um dos pilares — foi a gota d’água para a deflagração do golpe militar de 1964, em um contexto caracterizado pela Guerra Fria. Do ponto de vista estrutural, o poder no Brasil guarda íntima correlação com a propriedade da terra, e uma mudança radical implicaria na eliminação do latifúndio e da especulação fundiária (a terra como reserva de valor).

Mas a temática da reforma agrária, a meu ver, precisa estar mais relacionada à realidade brasileira do século XXI, e não da segunda metade do século anterior. O país foi submetido a um enorme processo de urbanização, acompanhado de alterações demográficas igualmente substanciais, e grande parte dos problemas sociais também se deslocou para as cidades – déficit habitacional, ausência de saneamento básico, serviços insuficientes de saúde e educação, precariedade do transporte público, desemprego, etc.

Entretanto, não se trata de uma bandeira ultrapassada, pois a própria Constituição Federal prevê a desapropriação de terras que não cumprem a sua função social para serem destinadas à reforma agrária. Mas fica aqui a reflexão: será que o instrumento da reforma agrária seria eficaz, no momento atual, para resolver os problemas estruturais brasileiros? Por isso a necessidade de repensar o modelo de reforma agrária para o Brasil de hoje, sem deixar de criticar o que deve ser criticado. Afinal, como disse Eduardo Galeano, “a soberania começa pela boca” e, para quem dispõe de um mínimo de humanismo, é um absurdo ter fome no país aclamado como o “celeiro do mundo”.

É possível superar o ódio e a barbárie?

Agora caiu a máscara. Sem metáforas. Sem cortes. Sem o mito da tão propalada “democracia racial”. Ficou explícita a aversão que as forças conservadoras e reacionárias replicam em torno da figura do negro, indígena, pardo, favelado e suburbano, tida como de segunda categoria que atravanca o progresso do país — e, mais ainda, breca o desejo latente da “europeização” da sociedade brasileira. Sempre foi assim, é verdade, mas, nos marcos civilizatórios do atual contexto do mundo, deveria ser algo inadmissível. Uma “ralé eternizada”, na visão do sociólogo Jessé Souza, colocada como o “nosso maior conflito social”20. Um processo gradativo, perverso e crescente de naturalização da desigualdade social no Brasil e de tentativa de criminalização de qualquer tipo de movimento e/ou organização social daqueles que estão na base inferior da sociedade brasileira.

E, convenhamos, o núcleo duro do bolsonarismo está cheio de gente que pensa assim. São contra o fato de que o Brasil é um país mestiço e muito diverso em todos os aspectos. São contra a ideia de que empregadas domésticas devem ter salário digno e direitos trabalhistas. São contra a ideia de que pobres devem ter acesso às universidades públicas pelo sistema de cotas. Nunca aceitaram e não aceitam a ideia de um nordestino, metalúrgico e sindicalista ter sido presidente da República em duas ocasiões – e agora pela terceira vez.

Obviamente que o Brasil é muito mais complexo e diverso do que esse panorama e muitos aspectos colocados ao longo do texto são de conhecimento das forças progressistas. Entretanto, alguns elementos merecem uma compreensão mais profunda, muitos não foram sequer mencionados (o crescimento da extrema-direita em várias partes do mundo, por exemplo) e com outros ainda não sabemos ao certo como lidar, seja no plano intelectual, seja no plano político. Apesar de tudo, o Bolsonaristão foi derrotado e a esquerda está viva.


Referências citadas:

1. RAMOS, Pedro. Maioria rejeita uso de armas, afirma pesquisa Genial/Quaest,in jornal O Estado de S. Paulo, Política/A9, 1º set. 2022.

2. Os dados, publicados pelo jornal O Estado de S. Paulo (Metrópole/A15, 06 out. 2022), são dos Serviços de Fiscalização de Produtos Controlados (SFPC).

3. CRUZ, Christian Carvalho. Mais uma para ficar na história, in jornal O Estado de S. Paulo, Aliás/J4, 12 fev. 2012.

4. D’ARAUJO, Maria Celina. Demissão anunciada, in jornal O Estado de S. Paulo, Aliás/J3, 07 ago. 2011.

5. GREENHALGH, Laura e MARSIGLIA, Ivan. Brios e vacilos nas fileiras, in jornal O Estado de S. Paulo, Aliás/J4, 14 fev. 2010.

6. SABÓIA, Napoleão. Estudiosa francesa analisa a fé dos brasileiros, in jornal O Estado de S. Paulo, Caderno2/D7, 08 jun. 2003.

7. KARNAL, Leandro. Rebanho não tão uniforme, in jornal O Estado de S. Paulo, Aliás/E3, 07 set. 2014.

8. WETERMAN, Daniel. Campeões de voto reforçam bancada evangélica no Congresso,in jornal O Estado de S. Paulo, Política/A21, 08 out. 2022.

9. GREENHALGH, Laura. Oceano processual, in jornal O Estado de S. Paulo, Aliás/J4, 15 maio 2011.

10. VALLE, Vinicius do. Violência política toma conta de igrejas, in jornal O Estado de S. Paulo, Política/A11, 20 out. 2022.

11. TAVARES, Flávia e MARSIGLIA, Ivan. Por trás da máscara, in jornal O Estado de S. Paulo, Aliás/J4, 19 out. 2008.

12. AMORIM, Daniela e NEDER, Vinicius. Renda do brasileiro tem queda recorde, in jornal O Estado de S. Paulo, Economia&Negócios/B1, 11 jun. 2022.

13. KARNAL, Leandro. Compro e vivo, in jornal O Estado de S. Paulo, Cultura&Comportamento/C12, 09 out. 2022.

14-16. SANTOS, Milton. Por uma outra globalização: do discurso único à consciência universal. Rio de Janeiro: Record, 2001, p.49 e p.56.

17-18. DUARTE, Isadora. Bolsonaro domina votação em 77 dos 100 municípios mais ricos do agronegócio, in jornal O Estado de S. Paulo, Política/A10, 12 out. 2022.

19. POMPEIA, Caio. Formação política do agronegócio. São Paulo: Elefante, 2021, p.299.

20. SOUZA, Jessé. A ralé eternizada, in jornal O Estado de S. Paulo, Aliás/J4, 06 jul. 2008.

[Fonte: http://www.outraspalavras.net]

El primer obrero que llegó a la presidencia de Brasil, sacó a millones de la pobreza y estuvo 20 meses en la cárcel logra un tercer mandato a los 77 años

Una ilustración de Lula da Silva. SCIAMMARELLA

Escrito por NAIARA GALARRAGA GORTÁZAR

Pocas personas han viajado tanto por el mundo y han visto tan poco fuera de hoteles, palacios y despachos como Luiz Inácio Lula da Silva (77 años, Garanhuns, Pernambuco). Era ya expresidente de Brasil cuando, en un viaje oficial a la India, no se reservó ni un instante fuera de la agenda oficial, ni siquiera para hacer una breve escapada y visitar uno de los monumentos más bellos del mundo. “En los últimos años, Lula no ha hecho otra cosa que política. No aprovecha ningún viaje para ver nada. En la India no vio ni el Taj Mahal. Se quedó en el hotel recibiendo políticos”, revela al teléfono su biógrafo y amigo Fernando Morais, que sigue sus pasos desde hace una década.

La política es el combustible que alimenta a este hombre pragmático y camaleónico que, tras su caída en desgracia, ha protagonizado la resurrección política más inesperada de los últimos tiempos al lograr este domingo un tercer mandato al frente de la primera potencia de América Latina, que ya gobernó entre 2003 y 2010.

Imaginar el actual escenario hubiera sonado a delirio hace cuatro años, cuando el operario metalúrgico convertido en líder sindical que fundó el Partido de los Trabajadores (PT) era prácticamente un cadáver político. Encarcelado por corrupción seis meses antes de las elecciones, ni siquiera pudo votar en los comicios que ganó un político de extrema derecha nostálgico de la dictadura, Jair Bolsonaro, 67 años. Lula ya había conocido la cárcel durante el Gobierno militar.

Concluido el recuento, Lula logró en la segunda vuelta un 50,9% de los votos frente a un 49,1% de Bolsonaro, es decir una ventaja de 1,8 puntos porcentuales y dos millones de votos.

Tras la primera vuelta, la campaña entró en una fase de guerra sucia, todo valía para destruir la reputación del adversario. El grado de desinformación y el volumen de mentiras que circulan por redes sociales es enorme, un fenómeno que Lula tardó en entender. “No imaginaba el poder de las mentiras que circulan entre teléfonos”, admitió en un reciente acto para desmontar mentiras y atraer el voto evangélico. Acababa de hacer una confesión: “Soy analógico, no tengo móvil. Uso los de otros”.

Los dos favoritos son viejos conocidos del electorado. Para Lula —que en portugués significa calamar— es su sexta elección porque, antes de ganar la dos primeras veces, perdió tres. A punto estuvo de abandonar, pero el cubano Fidel Castro le convenció con el argumento de que no podía traicionar a la clase trabajadora.

Fidel Castro habla con Luiz Inácio Lula da Silva durante una manifestación en La Habana (Cuba), el 27 de noviembre del 2000. Foto: GETTY IMAGES

Lula entró en la historia en 2003, cuando se convirtió en el primer —y único hasta ahora— obrero en presidir este país clasista y desigual como pocos. Para una parte de sus compatriotas es el héroe que sacó a millones de la pobreza y les dio oportunidades inimaginables para sus mayores. Para otros, el cabecilla de una banda de saqueadores de dinero público en la petrolera Petrobras (aunque las condenas por corrupción que le llevaron 20 meses a prisión fueron anuladas o archivadas). Siempre proclamó su inocencia y su confianza en la justicia.

Es, desde hace más de tres décadas, el personaje central de la política brasileña. Para bien o para mal, casi todo gira en torno a él. Casi nadie discute que es un hábil negociador, carismático, que muestra empatía, es astuto y un gran contador de historias. En la escuela ya destacaba por su expresión oral y escrita, aunque no fuera buen estudiante, según su biógrafo.

El PT es el partido más sólido de Brasil, pero ya no es la potentísima máquina electoral de los mejores años de Lula. Su poder territorial ha ido mermando a partir del impeachment de Dilma Rousseff en 2016. Él o sus aliados gobiernan cinco Estados, todos en el Brasil más pobre, y desde las últimas municipales no gestionan ni una sola de las capitales; solo un puñado de municipios que suman cuatro millones entre una población de 210 millones. El partido, a fin de cuentas, es una formación personalista. Su grupo parlamentario, uno de los mayores con 56 escaños, no logró erigirse en una oposición potente al bolsonarismo. Ese papel lo asumió Lula al quedar libre.

Sus discursos incluyen referencias constantes a doña Lindu, su madre. Aquella mujer analfabeta y severa que logró sacar adelante a sus siete hijos tras abandonar a un marido maltratador, que se llamaba Eurídice Ferreira de Melo. Y cuando los periodistas le preguntan por el techo de gasto, Lula suele escurrirse y decir que aprendió a administrar los dineros gracias a esta ama de casa en un hogar pobre. Aunque el poder económico le temía por radical, resultó bastante ortodoxo, aunque implantara políticas para una distribución un poco más justa de la renta: con los Gobiernos progresistas, el ingreso medio de los brasileños subió un 38% más que la inflación, pero el de los más pobres aumentó mucho más, un 84%, según el Partido de los Trabajadores.

Un cartel de Lula da Silva en la oficina del PT (Partido de los Trabajadores) en Brasilia, el 20 de septiembre de 2022. GUSTAVO MINAS (GETTY IMAGES)

Para buena parte de los brasileños más necesitados, Lula es uno de los suyos porque conoce la miseria. Nacido en el interior de Pernambuco, tierra asolada por la pobreza y las sequías, tenía siete años cuando, en 1952, viajó con su madre y hermanos en una camioneta durante 13 días hasta llegar a la pujante São Paulo en un éxodo de nordestinos hacia el sur. Se instalaron junto a la segunda familia creada por su padre, Aristides, un estibador que se esforzaba para alimentar a toda su prole mientras los trataba con una crueldad que rozaba el sadismo, cuenta Morais en Lula, Biografia Volumen 1 (Planeta en español; Companhia das Letras, en portugués). La vida era dura, pero había oportunidades. Lula las aprovechó. Trabajó de limpiabotas y chico de los recados antes de entrar en una escuela de formación profesional, su trampolín para el empleo de tornero. En ese cometido perdió el meñique izquierdo. Bolsonaro le suele llamar “nuevededos”.

Le gusta escuchar infinidad de opiniones antes de decidir. Se maneja bien en la ambigüedad y es un político que se mueve entre pobres, banqueros o reyes sin parecer un impostor. La suya es “una personalidad múltiple”, recalca Morais, que destaca también su capacidad de no guardar rencor. Ni siquiera su paso por la cárcel agrió su carácter. “Tiene más capacidad de hacer alianzas con antiguos enemigos que la mayoría de la gente que conozco”, dice sobre su amigo.

Basta ver a quién eligió como compañero de viaje. Su candidato a vicepresidente es Geraldo Alckmin, antiguo adversario en la disputa presidencial de 2006, figura histórica del centroderecha, de 70 años, y que en la anterior campaña electoral llegó a decir de él: “Después de arruinar el país, Lula quiere volver al poder, a la escena del crimen”, una frase que ahora esgrime Bolsonaro para atacar al dúo.

Lula también es “obstinado”. Todavía estaba en la cárcel cuando decía: “Voy a salir de aquí para disputar la Presidencia de la República”, recuerda el periodista que habla con él incluso en esta recta final de la campaña.

Cuando entró en prisión en 2018, Lula pensó que aquello era cosa de días, pero fueron 20 meses. Tiempo suficiente para escribir cientos de cartas a su novia Rosángela Silva, Janja, de 55 años, con la que se acaba de casar. Y para leer como nunca en la vida, con un diccionario de portugués y un atlas. Aquellas lecturas que “le dieron consistencia a sus principios y objetivos”, dice Morais, que añade: “Salió mucho mejor de lo que entró”. No tenía miedo de formular a sus abogados preguntas del tipo: “Explíqueme una cosa, ¿qué es esa historia de la política identitaria?”. Tampoco digiere bien otros asuntos de la modernidad como el uso del móvil. Y le irrita sobremanera que en medio de las reuniones los presentes consulten la pantalla del teléfono.

Muy admirado en el extranjero, Obama dijo de él en un corrillo del G-20: “Adoro a este tipo. ¡Es el político más popular de la tierra!”. Al año siguiente abandonaba el poder con un 87% de popularidad, como le encanta recordar. Tras recorrer el mundo como expresidente, acabó hundido en el lodazal por ese huracán que fue el escándalo de corrupción Lava Jato. Tan amado como odiado, el rencor hacia Lula y el PT amainó ligeramente tras su salida de prisión. No faltan brasileños espantados por Bolsonaro que le votarán pese a estar convencidos de que no fue un político íntegro.

Padre de cinco hijos, la vida le ha dado otros golpes. Su primera esposa falleció junto al bebé que esperaban. La segunda, doña Marisa, en pleno acoso judicial. Superó un cáncer de laringe.

Le entusiasma el calor de los mítines, el contacto directo con el pueblo, que la pandemia, y ahora la seguridad, complican. Pero nadie le recuerda en actividades terrenales como ir al supermercado, al cine, a un restaurante o al estadio del Corinthians, el equipo del mítico Sócrates del que es hincha.

Antes de entrar en la cárcel, en 2018, todavía jugaba algunos partidillos de fútbol con amigos (en uno conoció a Janja) y algún sábado organizaba un churrasco en su casa con viejos camaradas de los tiempos en que combatían la dictadura a golpe de huelga. Ya ni eso. Solo política. Acompañado siempre de su esposa, ha pasado la campaña embarcado en la misión de derrotar a Bolsonaro, salvar la democracia y regresar al poder para “volver a incluir a los pobres en el presupuesto y que todos los brasileños hagan tres comidas al día”. Él mismo reconoció ser consciente de la envergadura del desafío en estos tiempos que ya no son los de la bonanza generada por las materias primas. “Por eso hago gimnasia todos los días”. Para servir a Brasil. Y reescribir su historia.

 

[Fuente: http://www.elpais.com]

Digitalização da economia embaralha fronteiras entre lazer e labor, impõe jornadas massacrantes e aprofunda distúrbios psicossociais. Democracia exigirá regular corporações e reconectar sindicatos ao novo mundo do trabalho

Escrito por Marcio Pochmann

A tradição regulatória do trabalho no Brasil tem sido a de antecipar-se, em geral, aos potenciais riscos impostos durante os momentos históricos de grandes transformações econômicas e sociais. Ainda sob a vigência da escravidão, por exemplo, o Império adiantou-se à realidade que estava por chegar, definindo, em 1830, a regulação do contrato de prestação de trabalho entre brasileiros e estrangeiros livres.

Com a proibição do exercício do labor forçado, a livre expansão do capitalismo foi acompanhada por enorme potencial explosivo diante da exploração sem limites na crescente contratação da mão de obra. Por isso, logo no início da República, em 1891, o uso da mão de obra infantil em fábricas passou a ser, por exemplo, objeto de fiscalização; e em 1903 a existência de sindicatos passou a ser oficialmente permitida no país.

A própria Consolidação das Leis do Trabalho (CLT), introduzida em 1943, não se deixou de orientar para a mão de obra exclusivamente urbana, quando um pouco mais de 10% do total dos ocupados enquadrava-se no estatuto do emprego assalariado formal. Pelo projeto tenentista de construção da sociedade urbana e industrial no Brasil, as massas sobrantes no campo, herdadas da sociedade agrária, seriam elevadas à cidadania laboral garantida pelo acesso aos direitos sociais e trabalhistas estabelecidos pela carteira do trabalho assalariado somente possível nas cidades.

Naquela oportunidade, a expansão nacional do mercado de trabalho urbano era a vanguarda das mudanças no Brasil. Por representar o passado a ser superado, o conjunto dos trabalhadores rurais que constituía a maior parte dos ocupados somente começou a ser integrado, lenta e gradualmente, na regulação pública a partir do ano de 1963, com a aprovação do Estatuto do Trabalhador Rural.

Coube ao Estado assumir centralidade regulatória diante do avanço do operariado e da burguesia industrial, as duas principais classes sociais que estruturavam a sociedade urbana e industrial em constituição. Considerado pelo presidente Getúlio Vargas (1930-1945) “O Ministério da Revolução”, o Ministério do Trabalho, Indústria e Comércio, criado um mês após a Revolução de 1930, assumiu papel central na institucionalização, regulamentação e organização do mercado de trabalho assalariado.

A partir de 1990, quando o Brasil ingressou de forma passiva e subordinada na globalização conduzida pelos Estados Unidos, o assalariamento estancou e o emprego formal sofreu considerável deterioração. Concomitante com a ruína da sociedade urbana e industrial, a CLT foi sendo atacada, fazendo com que o Estado passasse a estar mais preocupado com o passado do que com o próprio futuro do presente, ao longo do primeiro quarto do século 21.

É nesse sentido que ganha importância na atualidade o entendimento acerca da emergência do mundo do trabalho digital que, impulsionado pelas diversidades das tecnologias de informação e comunicação, constitui o vetor de vanguarda das mudanças econômicas e sociais no país. Enquanto frente de expansão das ocupações novas e velhas, prolifera uma diversidade de atividades que se combinam virtualmente associadas à presença de trabalhadores que não são sequer reconhecidos como empregados.

Pela conformação de uma nova classe trabalhadora que se expande através das ocupações digitais, prevalecem enormes desafios quanto à identidade e pertencimento, bem como quanto à organização e recorte geográfico. Da mesma forma, as tradicionais instituições pertencentes ao antigo mundo do trabalho como entidades governamentais, sindicais e judiciais também registram dificuldades consideráveis para mobilizar e conectar as novas formas de trabalho ainda não padronizadas.

No contexto nacional de profusão de modelos de negócios cada vez mais operados pela coleta de dados e otimização dos processos de trabalho próprios da dispersão e fragmentação do labor remoto e terceirizado, a gestão algorítmica tem predominado. A assimetria de poder e de informação é inegável, tornando a retribuição monetária mínima diante da jornada de trabalho elevada, inclusive muitas vezes não remunerada, que acompanha a insegurança do rendimento e a ausência de compensação ao uso de equipamentos próprios da ocupação.

Ao mesmo tempo, o surgimento de novos sujeitos sociais ocorre condicionado a outros desafios em relação à formação da identidade coletiva e ao pertencimento solidário diante da ausência do status de emprego reconhecido legalmente e da natureza atomizada e dispersa do mundo do trabalho digital. A onipresença da digitalização faz desaparecer a fronteira que até então separava o tempo de labor do não labor, cujos impactos superam o caráter e a organização do trabalho, avançando sobre a saúde mental dos trabalhadores.

A digitalização da economia e da sociedade vem acompanhada de abusos da hiperconectividade gerados pela infração dos direitos de privacidade, vigilância massificada, elevação do tempo de trabalho, isolamento e intransparência nas relações profissionais. O resultado tem sido, em paralelo ao aumento da produtividade e dos lucros concentrados em poucos, o flagelo da precarização laboral e das doenças depressivas e de distúrbios psicossociais dependentes do uso de drogas legais ou até ilegais.

A regulação da digitalização e dos sistemas de inteligência artificial requer novas diretivas ao trabalho hiperconectado, capaz de garantir proteção social e trabalhista e padrões mínimos de saúde e segurança laboral. Novas instituições regulatórias e a reformulação das entidades de representação de interesses são necessárias para que o progresso da gestão algorítmica prevaleça com transparência e ética, sem decisões discriminatórias e arbitrárias que aprofundam a desigualdade e a injustiça.

[Fonte: http://www.outraspalavras.net]

 

%d blogueurs aiment cette page :