Archives des articles tagués Português

je m’en branle ; je m’en fous complètement ; je m’en tape ; je m’en cogne ; je m’en balance

Exemples

Tu vois, je m’en bats les couilles de ton cirque à la con.
C’est pourquoi je m’en bats les couilles où elle peut être, où si elle revient.
Moi aussi… je m’en bats les couilles et le reste.
La vue de l’espace, je m’en bats les couilles.
Dealer de blackjack ou pas, je m’en bats les couilles.

Comment dit-on ailleurs ?

Langue Expression équivalente Traduction littérale
Allemand Es geht mir am Arsch vorbei (Je m’en bats les couilles) Ca me passe devant le cul
Anglais i don’t give a shit j’en ai rien à foutre
Espagnol (Mexique) Me vale verga
Hébreu הוא עובד כמו מטורף il travaille comme un fou
Italien non me ne frega un cazzo j’en ai rien à foutre
Polonais gówno mnie obchodzi je suis inquiet
Roumain nu-mi pasă je m’en fiche

 

[Source : www.expressio.fr]

Plusieurs réalisateurs, comme l’Italien Luchino Visconti ou le Sud-coréen Jung Sung-il, sont à la fois parvenus à garder l’essence de la nouvelle de Dostoïevski tout en changeant le lieu de l’histoire et en s’éloignant légèrement de la narration originale.

Robert Bresson/Albina Productions, 1971

Écrit par AJAY KAMALAKARAN

Chaque année, pendant les deux dernières semaines de juin, Saint-Pétersbourg est le théâtre du phénomène naturel incroyable des « nuits blanches », où le soleil brille de jour comme de nuit. Les amateurs de Dostoïevski, dont le bicentenaire se tient en 2021, apprécient les promenades lors de ces moments où le soleil s’invite pendant la nuit.

Tout au long de ces balades, ils se demandent si tel ou tel bâtiment est celui décrit par l’écrivain dans Les Nuits blanches. Le narrateur de la nouvelle, écrite en 1848, guide le lecteur dans des quartiers de la ville qui n’ont pas beaucoup changé depuis que Dostoïevski les a visités.

Dans sa nouvelle, il raconte l’histoire d’un jeune homme qui tombe amoureux d’une femme qu’il rencontre dans les rues de Saint-Pétersbourg. Elle a été traduite dans de nombreuses langues, et plusieurs réalisateurs de films ont décidé de réinterpréter l’histoire.

Nuits blanches (1957)

Luchino Visconti/Cinematografica Associati (CI.AS.); Intermondia Films; Vides Cinematografica, 1957

Luchino Visconti, l’un des fondateurs du néoréalisme italien, a réalisé Le notti bianche (« Nuits blanches » en français) en 1957. Son film est ensuite devenu un classique dans le monde du cinéma. Au lieu de se situer dans la capitale du Nord de la Russie, au XIXe siècle, l’histoire se déroule dans la ville toscane de Livourne. Contrairement à l’œuvre originale, la narration ne se fait pas à la première personne, mais les spectateurs rencontrent d’abord à l’écran Mario, joué par Marcello Mastroianni, puis Natalia, jouée par l’actrice helvético-autrichienne Maria Schell.

Mario semble plus vieux que le personnage de la nouvelle, et Natalia fait preuve de beaucoup moins d’innocence que Nastenka, personnage de l’histoire originale sur lequel Natalia est basée. Le film a été tourné à la Cinecittà de Rome, complexe de studios de cinéma. L’adaptation théâtrale par Visconti de Crime et Châtiment, basée sur une autre œuvre de Dostoïevski, avait reçu une bonne critique en Italie, et le réalisateur souhaitait donc avoir un décor qui serait un mélange entre décor de film et de théâtre. Il a utilisé un éclairage et des effets de scène expressionnistes lors du tournage en studio.

Brendan Henessey, professeur de langue italienne à l’université de Binghamton, disait dans l’édition italienne de Modern Language Notes, journal académique de l’Université Johns-Hopkins : « Dans ce film, Visconti a réussi à équilibrer des éléments formels comme l’éclairage, le montage, les mouvements de caméras, les costumes, les effets spéciaux et les décors pour mettre en avant la complexité des tensions mélodramatiques qui apparaissent entre les deux personnages principaux ».

Le film a obtenu le Lion d’argent à la 18e Mostra de Venise, en 1957.

La télévision ouest-allemande (1971)

kpa/United Archives/Getty Images

Sept ans après que le film de Visconti soit devenu populaire dans le monde entier, Wilhelm Semmelroth, ancien journaliste ouest-allemand devenu réalisateur, a décidé d’en refaire une version plus authentique qui suivrait scrupuleusement le texte original. Semmelroth, connu pour faire des caméos dans ses films, comme Alfred Hitchcock, a réalisé Helle Nächte (« Les nuits claires ») pour la Westdeutscher Rundfunk Köln (« Radio-télédiffusion de l’Allemagne de l’Ouest Cologne »). Le réalisateur, déjà réputé pour ses adaptations des travaux de William Shakespeare et de Thomas Wolfe en téléfilm, désirait travailler avec des acteurs peu connus.

Dans le film, le narrateur s’appelle Fiodor, Semmelroth partant du principe que l’histoire de Dostoïevski serait autobiographique. Ce film noir et blanc de 75 minutes a été diffusé en Allemagne de l’Ouest en juillet 1971 et a reçu une critique positive, mais il n’a jamais été projeté hors d’Allemagne. Il semblerait malheureusement qu’il ait été perdu, les employés de la Westdeutscher Rundfunk Köln se trouvant totalement impuissants lorsque je les ai contactés pour en obtenir une copie. Ce film est unique car il s’agit de l’une des rares tentatives de l’Allemagne de l’Ouest, alors en pleine guerre froide, de comprendre l’âme russe.

Sorti en 2017, un film allemand du même nom a obtenu plusieurs récompenses, mais il n’est pas basé sur l’histoire de Dostoïevski.

Quatre Nuits d’un rêveur (1971)

Robert Bresson/Albina Productions, 1971

Le réalisateur français Robert Bresson a réalisé Quatre Nuits d’un rêveur en 1971. Cette adaptation de la nouvelle se déroule à Paris. Bresson a principalement travaillé avec des acteurs non professionnels, et le personnage de Jacques, artiste bohème parisien, basé sur le narrateur de Dostoïevski, est joué par Guillaume des Forêts, qui délivre une performance incroyable. Isabelle Weingarten, célèbre actrice, modèle et photographe de l’époque, joue la version française de Nastenka, Marthe.

L’histoire d’amour entre l’artiste et la jeune femme solitaire (qui vit avec sa mère, contrairement à Nastenka, qui réside avec sa grand-mère) est magnifiquement montrée au travers de scènes de nuit dans la Ville Lumière, de promenades dans les rues et sur les ponts de Paris, ainsi que grâce aux jeux de lumières et de couleurs.

Le film a été présenté à la 21e Berlinale en 1971.

Une version brésilienne réalisée par un Polonais (1973)

Zbigniew Ziembinski/Rede Globo de Televisão, 1973

Cette adaptation est la création du réalisateur juif polonais Zbigniew Ziembiński, qui a fui l’Holocauste et s’est réfugié au Brésil. Quand il est arrivé à Rio de Janeiro, en 1941, il ne parlait pas un mot de portugais. À la fin de la décennie, il était devenu l’un des réalisateurs de théâtre les plus en vogue. Il a ensuite mené une carrière brillante pendant plus de 30 ans.

Il a réalisé Noites Brancas (« Nuits Blanches ») en 1973, un téléfilm diffusé au Brésil. Nous y retrouvons Francisco Cuoco, qui joue le rôle du narrateur, et Nívea Maria, célèbre actrice de soap-opera. L’amant insaisissable de Nastenka, lui, est joué par Cláudio Cavalcanti. Tout comme l’adaptation allemande, ce film est très proche de l’histoire originale de Dostoïevski. Aujourd’hui, il est presque impossible de trouver la version complète du film. Le film de Visconti a toutefois eu plus de succès au Brésil que celui de Ziembiński, et ce, à cause de l’intercompréhension entre les langues italienne et portugaise.

Café Noir (2009)

Jung Sung-il, 2010

Plusieurs réalisateurs asiatiques ont réalisé des films sur la nouvelle de Dostoïevski, et on peut trouver de nombreuses productions en langues indiennes. La majorité des films asiatiques localise et adapte l’histoire au marché local, comme l’ont fait Visconti et Bresson.

Jung Sung-il, critique de cinéma renommé devenu réalisateur, a ainsi réalisé 카페느와르(Ka-pe-neu-wa-reu, « Café Noir »), un film en deux parties qui adapte Les Souffrances du jeune Werther de Johann Wolfgang von Goethe et Les Nuits blanches de Dostoïevski.

C’est dans la seconde partie du film que l’on retrouve l’adaptation de la nouvelle russe, avec le héros Young-soo (incarné à l’écran par Shin Ha-kyun), professeur de musique rencontrant par hasard Sun-hwa (jouée par Jung Yu-mi) sur un pont. L’intrigue suit plus ou moins l’histoire de Dostoïevski. À la fin, Yong-soo a le cœur brisé tandis que Sun-hwa repart finalement au bras de son amant fuyant, joué par Kim Sang-kyung. Dans ce film, contrairement aux autres, le jeune homme est malheureux par deux fois : la fin de la première partie du film est aussi triste que celle de la seconde. Cette dernière est très fidèle à la nouvelle de Dostoïevski.

Sorti en 2009, le film a fait le tour des festivals en Asie et en Europe. Il a rencontré un franc succès, reflet de la montée du cinéma coréen et de l’augmentation de la popularité de la culture coréenne dans le monde entier.

En écrivant sa nouvelle, dans les années 1840, Dostoïevski ne pouvait imaginer à quel point elle serait célèbre à travers le monde. L’histoire aura toujours cette essence saint-pétersbourgeoise, mais le lecteur, quelle que soit sa nationalité et sa culture, pourra toujours s’identifier au narrateur et à Nastenka. Leurs joies, aspirations, passions, obsessions, malheurs, angoisses et peines de cœur sont des éléments auxquels tout être humain fera un jour face dans sa vie. Pour les russophiles du monde entier, les deux dernières semaines de juin seront toujours « les nuits blanches », que ce soit pour le phénomène naturel de Saint-Pétersbourg ou pour l’histoire de Dostoïevski.

[Source : fr.rbth.com]

Publicado originalmente em 1922, ‘Revolta’, do polaco Wladyslaw Reymont, tem agora primeira edição portuguesa. O tema é a revolta sangrenta dos animais de uma quinta. 

Escrito por Leonídio Paulo Ferreira

Chega agora finalmente a edição em português de Revolta, de Wladyslaw Reymont, traduzida do polaco por Violetta Gawor. Mas este livro que fala de uma rebelião de animais está longe de ser uma novidade. Mais será, na realidade, um clássico, pois foi publicado pela primeira vez na Polónia em 1922, e o autor, já então um conceituado escritor, receberia o Prémio Nobel da Literatura em 1924, ou seja exatamente há um século. Morreu no ano seguinte.

O editor da Livro B/E-Primatur, Hugo Xavier, relembra como lhe surgiu a ideia de publicar este livro de Reymont, cujo título original é Bunt: “Soube do livro por portas travessas num artigo que li há décadas no Times Literary Supplement sobre possíveis ‘plágios’ nunca confirmados. Anotei o livro e há muito que o queria fazer. No artigo do jornal, lembro-me que davam destaque aos amigos polacos de George Orwell em casa de quem ele tinha ficado e que eram exilados do meio cultural. Orwell não lia polaco, claro está, mas o artigo demonstrava que era perfeitamente plausível que tivessem resumido o livro a Orwell. Um dos amigos era mesmo diretor de uma revista para a comunidade polaca no exílio. Claro que um livro como este, que não está praticamente traduzido em nenhuma língua mainstream, avançar para a edição é um pouco um tiro no escuro, mas li outras obras de Reymont e portanto o risco não é assim tão grande”.

Revolta, que tem como personagem principal o cão Rex, trata de uma revolta de animais numa quinta, e é impossível não associar este livro a O Triunfo dos Porcos, do inglês Orwell, publicado em 1945. Até porque o título original da obra de Orwell é Animal Farm, ou “Quinta dos Animais”. Existem, aliás,  já edições em português que têm como título a tradução literal, mesmo que O Triunfo dos Porcos seja uma magnífica síntese do que se passa naquelas páginas que Orwell escreveu desiludido com o caminho que levou o comunismo internacional desde o triunfo da Revolução Russa de 1917.

Tenha ou não Orwell tido conhecimento de Revolta, sublinhe-se que o tema de uma rebelião dos animais contra os humanos seus donos já tinha sido abordado no final do século XIX por Nicolai Kostomarov, se bem que o manuscrito de Skotskoi Bunt  (“Revolta na Quinta dos Animais”) só tenha sido publicado postumamente, em 1917, mesmo antes de os bolcheviques tomarem o poder na Rússia. Kostomarov, oriundo da nobreza russa mas envolvido no movimento nacional ucraniano, é hoje, à luz da fortíssima rivalidade entre Moscovo e Kiev, reivindicado tanto pela Rússia como pela Ucrânia.

Os comunistas só tomaram o poder na Polónia após a Segunda Guerra Mundial, mas Revolta, embora datado de duas décadas antes, era tão denunciador do fracasso dos “amanhãs que cantam” que foi proibido. Só em 2004 foi esta obra de Reymont novamente publicada no seu país, uma Polónia que se orgulha de ter cinco nobéis da Literatura.

Sem querer contar demasiado sobre Revolta, Rex é um cão indignado com o tratamento que recebe apesar da lealdade aos donos. Rodeia-se de outros cães (e de lobos) e assume a liderança da rebelião, que atrai desde as ovelhas aos cavalos. Coxo, lobo seu aliado, quando tudo começa a correr mal, o sangue corre e o desespero ganha os animais, dirige-lhe dura crítica: “Achas-te o mais inteligente. Levaste com as varas dos humanos, mas não ficaste com a razão deles! Envenenaste-te com a soberba. Nunca foste livre e nunca compreenderás o que é a liberdade. O que te ligou aos rebanhos e às manadas? O ódio para com os homens comuns”.

Livro extraordinário este Revolta do polaco Reymont, cuja obra mais célebre é Chlopi (“Camponeses “).

Revolta
Wladyslaw Reymont
Livro B/E-Primatur 212 páginas

[Fonte: http://www.dn.pt]

En 2018, 40% des Togolais parlent le français

Image de l’entrée de l’Institut Français du Togo (Lomé); capture de la chaîne  YouTube de Hodin Senyon

Écrit par Jean Sovon

En raison de son passé colonial avec la France, le Togo adopte le français comme langue officielle en 1960, un fait inscrit dans l’article 3 de sa constitution. Mais quelle est la place de cette langue dans un paysage linguistique togolais multiple?

L’histoire coloniale du Togo a connu le passage de plusieurs langues occidentales: le portugais, l’allemand, l’anglais et le français. Ces langues ont traversé les côtes togolaises depuis l’époque du commerce des esclaves au 18ème siècle à celle de la colonisation (1884-1960) sans qu’aucune ne soit adoptée avant la fin du 20ème siècle. Dans le pays, plus de cinquante langues locales réparties sur l’ensemble du territoire sont parlées par une population de plus de neuf millions d’habitants. L’éwé (langue de la famille nigéro-congolaise) et le kabyè (langue de la famille gur), sont inscrites dans la constitution depuis 1975 comme langues nationales. Le français est la seule langue qui, aujourd’hui, joue un important rôle dans la société togolaise.

En 2018, le nombre de locuteurs de la langue française était de 40% de la population togolaise. Le français est la langue de l’enseignement et de l’administration. Interviewé par Global Voices via WhatsApp, Ayi Renaud Dossavi, journaliste-écrivain et poète togolais, explique :

Au Togo, la langue française joue un rôle central dans l’enseignement, la société et les administrations. En tant que langue de travail et principale langue officielle, le français facilite, qu’on le veuille ou non, la communication dans les institutions gouvernementales, les entreprises et les médias, ainsi que dans bonne part de la population. Dans l’enseignement, le français est la principale dès le primaire, ce qui peut parfois poser des défis pour les élèves dont la langue maternelle n’est pas le français.

Nadège Abiré Boumogue, jeune activiste des droits des femmes, se réjouit de ce que la langue française arrive à faciliter la communication entre la majorité des Togolais en dépit de la diversité des langues locales dont dispose le pays. Répondant à Global Voices, elle dit :

Le Togo est un pays richement béni par sa diversité des langues, permettant d’identifier chaque clan et ethnie. Toutefois la langue commune que nous avons est le français enseigné à l’école et utilisée dans toutes les administrations. Il est important qu’on puisse garder cette culture pour faciliter la communication entre les Togolais et s’ouvrir au monde extérieur, notamment avec les autres pays francophones.

Selon elle, la langue française comble un vide occasionné par les limites des langues locales :

Nous pouvons remarquer aujourd’hui les insuffisances de nos langues majoritairement parlée tel que le mina, le kabyè, le kotokoli, etc… À titre d’exemple, certains influenceurs togolais qui font leur contenu dans les langues locales ne sont pas aussi influents, alors que ceux qui font leurs productions en français arrivent à toucher plus de personnes voir au-delà des frontières togolaises.

S’il existe un désir de maîtriser le français pour certains, cette langue est loin de faire l’unanimité dans la société togolaise. Dans certaines administrations, les langues nationales sont plus pratiquées que le français, par exemple.

Pour Folli Herbert Amouzougan, analyste de données, évangéliste de l’internet libre et passionné des objectifs de développement durable (ODD), le français est devenu “une langue frustrante” car imposée et donc difficile à apprendre. Interviewé par Global Voices via WhatsApp, il explique:

Dans l’enseignement, il y a peu de Togolais qui maîtrisent vraiment le français car ce n’est pas une langue maternelle. Il y a des diplômés qui ont du mal à s’exprimer. Dans la société et l’administration, peu de personnes s’expriment en français, tandis que la majorité se sent à l’aise dans la langue maternelle.

Pour Aimé Gavor, enseignant d’histoire-géographie, la baisse du niveau d’éducation a un impact sur la maîtrise du français parlé dans la société togolaise. L’enseignant fait un lien avec le taux d’analphabétisme (33% chez les hommes contre 59% pour les femmes) dans le pays:

La langue française est moins parlée au vu du taux d’analphabétisme au Togo. Ceux qui sont instruits arrivent aisément à la parler et la comprendre, et s’en servent comme outil de travail. Mais ces dix dernières années, le niveau de ceux qui parlent la langue française a considérablement baissé, que ce soit dans l’enseignement, les administrations. On remarque donc une primauté de la langue maternelle car plus accessible et mieux maîtrisée. En conséquence, ça agit sur le niveau de travail des élèves, dans la société. Pire, celui qui essaie, chaque fois, de s’exprimer en français est mal vu.

Dans le même sens, Ayi Renaud Dossavi ajoute :

Cependant, la maîtrise du français reste essentielle pour accéder à l’enseignement supérieur et aux opportunités professionnelles, en dépit de l’importance grandissante accordée à l’anglaise (le 25 juin 2022, le pays a adhéré au Commonwealth). Dans la société, le français reste aussi largement utilisé dans les échanges formels et informels, bien que les langues nationales comme le mina ou encore le tem et le kabyè soient d’un poids culturel et social importants.

Le journaliste-écrivain et poète reconnaît également la prédominance des langues locales sur le français.

La relation vis-à-vis du français reste donc ambivalente, quand on compare le contexte administratif, avec l’usage courant dans la vie de tous les jours, où le mina (surtout le dialecte parlé à Lomé), prédomine.

Depuis septembre 1922 , du niveau préscolaire et primaire à l’enseignement supérieur, le français demeure la langue de l’enseignement dans le pays. L‘introduction de la langue anglaise dans le système éducatif n’est effective qu’au début de la rentrée scolaire 2023-2024.

Dans le pays, le français reste la langue de médias. L’essentiel de l’information est véhiculé en français, particulièrement la presse écrite et les médias en ligne. Mais sur les chaînes de télévision et dans les radios, certains programmes d’émissions sont diffusés dans les langues nationales (éwé et kabyè) et en anglais.

Au moment où l’usage du français connaît une expansion dans le monde, et surtout en Afrique, il faut reconnaître que l’adhésion du Togo au Commonwealth pourrait réduire l’impact de la langue française dans le pays. La majorité des Togolais accorde, aujourd’hui, plus d’intérêt à l’apprentissage et la pratique de l’anglais, qui reste la langue la plus parlée dans le monde.

 

[Source : http://www.globalvoices.org]

Os expertos alertan que pode quedar sen falantes no 2040

Las Çarandas é un grupo musical con orixe en Terras de Miranda.

Escrito por BRAIS SUÁREZ

Hai 30 anos, o lince ibérico estaba a piques de se extinguir. Tras un investimento de 70 millóns de euros (2,5 por ano) e boa planificación, agora hai máis de 1.700 exemplares en toda a Península. «Que ten que facer un falante de mirandés para que o consideren a décima parte dun lince?», pregunta o catedrático da Universidade de Vigo Xosé-Henrique Costas. Como un dos maiores expertos sobre a situación da lingua mirandesa, Costas calcula que «250.000 euros anuais abondarían para facer un programa de choque, con campañas en comercios, anuncios, cursos… e que a lingua saia das casas e atinxa o eido público».

Estímase que unhas 4.500 persoas entenden e falan a lingua da Terra de Miranda, na fronteira nordeste portuguesa, pero só unhas 3.500 a empregan acotío, fronte aos 15.000 que o facían a mediados do século XX. As alarmas sobre a extinción desta lingua da familia asturleonesa son tan habituais coma as alusións á riqueza cultural que supón. Pero «as nosas prospeccións estatísticas din que, a ese ritmo, no ano 2040 non haberá falantes». O maior risco débese a que estes diminuíron case un 50 % entre a poboación en idade reprodutora e os menores de idade, segundo Costas expón nun estudo. «Haberá xente que o saiba falar, pero ninguén amará nin rifará en mirandés. Sen un compromiso e unha planificación como o programa do lince ou do oso, só seguirán a darlle morfina para que teña unha morte tranquila».

A profesora da Universidade de Coimbra Catarina Martins explica que a lingua experimentou a súa primeira crise cara aos anos sesenta: a chegada de portugueses doutras rexións produciu «unha alteración da percepción lingüística; mesmo os mestres coidaban que o mirandés estragaba o portugués e recomendaban evitalo». Unha sensación que se incrementou, paradoxalmente, trala Revolución do 25 de Abril e o incremento da escolarización. «Nos noventa, a actitude comeza a mudar e xa se ve coma unha lingua digna da escola» e o grande avance dáse en 1999, coa Lei 7/99 que recoñece os dereitos lingüísticos da comunidade mirandesa, promovida polo alcalde de Miranda do Douro, Júlio Meirinhos. El mesmo financiou unha comisión para elaborar unha gramática, unificando os seus distintos dialectos. «Daquela percibiuse o tesouro que había, xurdiron importantes iniciativas e a actitude avanzou», di Martins. «Nunca se coñecera tanto o mirandés, con moita atracción mediática, e xa sen vergoña a falalo».

Costas é máis crítico porque, anota, a lei de hai 25 anos «só inclúe cinco puntos moi etéreos». Foi acompañada dun despacho ministerial para o ensino, «pero non se redactaron unidades didácticas, non se crearon prazas nin se formaron mestres. A materia é optativa extracurricular (escóllena un 80 % dos alumnos, sen que lles compute), pero todo é moi precario, nada serio», avalía o profesor, que foi o autor do primeiro estudo universitario editado en mirandés.

Iniciativa cidadá

A nivel administrativo, «só o Concello o emprega nos rótulos urbanos, pero non se esixe o coñecemento da lingua, nin se imparte ao funcionariado nin se fai campaña ningunha». Porén, si destaca a iniciativa cidadá, mediante a Associaçon de la Lhéngua i Cultura Mirandesa (ALCM) e a grande produción literaria, musical, de traducións, unha próspera industria editorial e até turismo lingüístico.

Hai tres anos, Portugal asinou a Carta Europea para Linguas Rexionais Minoritarias, pero non dá ratificado este compromiso, «nin sabemos se o proceso avanza coa velocidade desexada», di Alfredo Cameirão, presidente da ALCM.

Polo momento, é papel mollado. Trala publicación do seu libro Persente i feturo de la lhéngua mirandesa (Universidade de Vigo, 2023), Costas lanzou un manifesto para salvar a lingua que asinaron 72 profesores universitarios, pero deles só cinco portugueses. «Para moitos o mirandés só é unha cousa simpática, folclórica». Porén, o deputado Rui Tavares, do Partido Livre, convidou a Xosé-Henrique Costas a defender no Parlamento portugués un decálogo para tratar de salvar a lingua. «Houbo consenso sobre a necesidade de protexer e conservar o mirandés, agás por parte do Partido Socialista (daquela no Goberno). A algúns preocúpalles o investimento deste programa, que non sería elevado. É unha cuestión de ecolingüística: queremos manter ou queremos deixar morrer a biodiversidade e a riqueza patrimonial?».-

 

[Fonte: http://www.lavozdegalicia.es]

O autor pontevedrés sinala que o seu ensaio «conta a verdade detrás do decreto Filgueira, que no se ten contado ata hoxe»

Escrito por LÓPEZ PENIDE

No seu último traballo, Breve historia da normativización do galego, que será presentado esta tarde no Museo de Pontevedra, Xacobe Medina retoma á senda do ensaio para «tratar de esclarecer varios aspectos escuros do proceso de normativización lingüística do galego e como resposta a unha cuestión que non se abordou aínda en ningunha biografía sobre Filgueira Valverde, as sombras do decreto ortográfico da Xunta, que tamén é chamado decreto Filgueira».

—Que foi o máis complexo a hora de facer este ensaio?

—Sobre todo, tratar de esclarecer e tratar de extraer unha liña que puidese corresponderse coa verdade ou coa realidade despois de entrevistar a todos os que participaron no proceso de normativización. Principalmente, dos que crearon as bases para a unificación das normas lingüísticas do galego de 1977. Non é sinxelo porque cada un ten unha visión distinta do que ocorreu, hai moitas lagoas e é complicado extraer a verdade.

—Mais tratándose dun decreto de normativización, que non está exento de polémica sempre.

—Efectivamente. Neste caso, como é sabido, houbo certa guerra fratricida entre a postura ou a ideoloxía lusista para a lingua e a ideoloxía autonomista. Había quen quería que o galego volvera a integrarse no portugués e había quen pensaba que toda a historia de España e de Portugal facían imposible unha reintegración do galego e o portugués, polo que había que atender máis á fala pura e dura tal e como a atopamos na realidade lingüística de Galicia.

—O prologo é de Fina Casalderrey, que supón iso para vostede?

—É un agasallo impresionante. Probablemente, é o que máis ilusión me fai deste libro porque unha persoa como Fina, cos coñecementos que ten e cos méritos que ten acadado na súa vida, fale da forma que fala de min no prólogo e valore o meu escrito da forma na que o valora é algo verdadeiramente emocionante.

—E logo esta a figura do teu bisavó, Filgueira Valverde. E moi longa a súa sombra no teu caso?

—Aínda hoxe, vaias onde vaias dentro do ámbito académico de Galicia, Filgueira Valverde é unha figura de tremenda actualidade e moi importante, e que dalgunha forma inflúe moito á hora de presentarse, de tratar de establecer relacións, pero sempre tratei de distanciarme bastante da figura familiar. É dicir, Filgueira Valverde é unha influencia enorme no ámbito intelectual, pero é unha persoa á que eu non coñecín, é unha persoa que non puiden tratar. É unha persoa que leu O Quíxote con 5 anos, que tivo premio extraordinario en dúas carreiras feitas á vez, que lía en quebrado con 10 anos… Estamos falando dunha persoa cunha capacidade extraordinaria á que eu non trato de imitar en ningún aspecto.

—Se puidese sintetizar que revela este ensaio, que diría?

—Sobre todo, unha síntese de toda a historia da normativización, algo que non atopamos tan sintetizado en ningún outro traballo, e, ademais, o ensaio conta a verdade detrás do decreto Filgueira que non se ten contado ata hoxe. A verdade que hai detrás desa suposta autoría do meu bisavó .

 

[Imaxes: Ramón Leiro – fonte: http://www.lavozdegalicia.es]

O novo álbum de Lina «Fado Camões» sai no próximo dia 19 e é dedicado à lírica de Luís de Camões. A fadista estreia-se como compositora naquele que é o segundo disco em nome próprio. 

Escrito por ANTÓNIO COTRIM/LUSA

O novo álbum da fadista Lina, Fado Camões, a sair no próximo dia 19, marca a sua estreia como compositora e é inteiramente dedicado à lírica de Luís de Camões, cujo quinto centenário do nascimento se celebra este ano.

Em entrevista à agência Lusa, Lina fez eco das palavras de Amália: «Camões é um grande fadista».

O álbum chega ao mercado no mesmo dia em que Lina o apresenta no Der Aa-Theater, em Groningen, nos Países Baixos, no âmbito Festival Eurosonic.

A fadista que fez, anteriormente, dupla com o músico espanhol Raul Refreë, já conhecia a lírica camoniana «desde o liceu», e realçou «a musicalidade» dos versos do épico.

«Emocionou-me imenso ao lê-lo, ao redescobrir esta lírica de Camões e ao aprofundar a sua poesia», afirmou.

A escolha do Camões foi uma «pura coincidência» com o quinto centenário, como aconteceu com o anterior álbum sobre Amália Rodrigues (1920-1999) que coincidiu com o centenário do nascimento da diva.

«A coincidência com os 500 anos foi um puro acaso mesmo, só me apercebi depois de ter adaptado algumas músicas e ter pegado na lírica e adaptado a fados tradicionais», disse Lina acrescentando: «Esta ideia de cantar e gravar um disco inteiramente de Camões surgiu depois de ler mais e estudar mais sobre Amália, e compreender esse amor que Amália tinha por Camões. Esta ideia surgiu muito ainda antes dos concertos com o Raul Refreë».

A compositora e autora Amélia Muge, com quem Lina colabora neste disco, é que a chamou à atenção para a coincidência com a celebração dos 500 anos de Camões.

Amélia Muge adaptou «O que Temo e o que Desejo», que Lina gravou no Fado Triplicado, de José Marques, e «Que Ninguém Me Veja Ver-vos», interpretado na melodia do Fado Perseguição, de Carlos da Maia, e «Pois Meus Olhos Não Cansam de Chorar», gravado no Fado Esmeraldinha, de Júlio Proença, tendo ainda musicado «Senhora Minha».

Lina estreia-se como compositora de fado neste álbum, tendo musicado «Lina Vaz de Camões», que também adaptou, e «Se de Saudade Morrerei ou Não».

«Tive a coragem, a ousadia de musicar pela primeira vez um fado, e o Camões foi um desafio e uma grande responsabilidade».

«Se de Saudade Morrerei ou Não» foi escolhido por ser «um poema lindíssimo, e o tema ser a saudade», e «Lina Vaz de Camões», como o intitulou, é um poema escrito em prosa, que não tem estrutura para fado tradicional, mas cada vez que folheava o livro, cruzava-me sempre com este poema. Ele é tão bonito que gostava de o incluir neste trabalho, e por que não ser eu a musicá-lo? E acho que a música veste na perfeição o poema».

Lina interpreta com o espanhol Rodrigo Cuevas «O que Temo e o que Desejo», refletindo o que era muito comum no meio literário setecentista em Portugal, em que os autores nacionais, entre eles Camões e Gil Vicente, escreviam em português e castelhano.

Para este disco, a fadista consultou uma edição da Lírica de Camões da investigadora Maria Vitalina Leal de Matos, ex-professora de Literatura na Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa.

O alinhamento do álbum inclui ainda «Desamor», na música do Fado Menor do Porto, de José Francisco Cavalheiro Jr., «Quando vos veria? (Saudade Minha)», no Fado Alexandrino, de Alfredo Marceneiro, «In Labirinto», interpretado no Fado Bailado, também de Marceneiro, «Desencontro», no Fado Corrido (popular), «Amor é um fogo que arde sem se ver», no Fado Versículo, também de Marceneiro, e a canção «Olhos verdes», numa melodia popular, com adaptação de Lina.

Da escolha feita, a fadista reconheceu que ressoa uma «forte atualidade», um cuidado seu, «pois em muitos poemas de Camões era difícil serem musicados, havia uma palavra ou outra que não ficava tão bem», tendo, porém, optado por uma escolha «dentro dos principais temas camonianos, a saudade, a dor do afastamento, o amor não correspondido, a interrogação do mundo, que são temas bastante atuais».

«Eu acho que quem ouvir estes fados e não souber que são de Camões, à primeira audição, não é algo tão intuitivo assim», argumentou, considerando que tal «é positivo», até porque «Camões tem uma renovação a partir das palavras, foi um modernista nas estruturas poéticas que introduziu».

«Amália também encontrou isso nos sonetos, e, para mim, o facto de me emocionar, torna a poesia perfeitamente atual», acrescentou.

Os temas camonianos são temas fadistas, realçou Lina, reconhecendo que «há palavras mais cantáveis que outras, sendo algo que se sente automaticamente».

Lina afirmou que não são os instrumentos que definem o fado.

«Posso cantar um fado sem guitarra portuguesa», disse, referindo-se ao mais icónico cordofone do fado.

«O fado está primeiramente na palavra, e os instrumentos são o adorno, estão ali para criar o ambiente e enaltecer a poesia, e é importante que a pessoa que canta, sinta aquilo que está a cantar, para poder passar essa mensagem. Apenas somos um fio condutor que tem o intuito de chegar ao outro», afirmou à Lusa.

«Se não me tivesse emocionado com o Camões, não o teria cantado», declarou, citando em seguida Camões que escreveu «Segundo o amor que tiverdes, tereis o entendimento dos meus versos».

A fadista realçou o seu cuidado na escolha das melodias tradicionais que mais se coadunavam ao tema do poema, optando entre melodias em tom maior ou menor».

Neste álbum, a guitarra portuguesa não está presente em todos os temas, sendo a fadista acompanhada pelos músicos John Baggott (piano, moog bass, sintetizadores, Fender Rhodesdrum programming e órgão), Justin Adams (guitarra elétrica, percussão, frame drums), Ianina Khmelik (violino), ao quais se juntam os «subtis toque da guitarra portuguesa» de Pedro Viana.

«Eu quis trazer um bocadinho da dinâmica e das sonoridades do disco que fiz anteriormente com o Raul [Refreë], não queria perder essa linguagem porque acabo por me sentir mais livre, em vez do ritmo certo do fado tradicional, da guitarra portuguesa e da viola; quis continuar esta dinâmica e esta linguagem que possibilitam ser mais livre quando canto».

«Fado Camões» é o segundo álbum da fadista em nome próprio.

Depois do Eurosonic, Lina apresenta este seu novo álbum, no próximo dia 30 de janeiro, no Teatro da Trindade, em Lisboa, e no dia 17 de fevereiro no Teatro Pax, em Beja.

Em março, Lina tem previsto apresentar «Fado Camões» no Teatro Pavón, em Madrid, no dia 12, e, no dia 14, em Lérida, no Festival MUD. No dia seguinte subirá ao palco do Studio L’Ermitage, em Paris, e no dia 16 ao do Rocher Le Palmer, em Bordéus.

Em julho tem previsto atuar no Festival de Forde, na Noruega.

[Fonte: http://www.observador.pt]

Escrito por Jesús J. Prensa

Una amiga me trajo desde Lisboa este libro: lo he leído en portugués con asombro, es breve y es inmenso, un mundo.

Anoto aquí varios fragmentos fascinantes:

1 – Esta aventura de mi padre con los pájaros fue la última y brillante contraofensiva que el incorregible improvisador, el estratega de la imaginación, lanzó contra las murallas de un invierno estéril y vacío.

2 – No nos interesan las obras de gran aliento, los seres concebidos para una larga duración. Nuestras criaturas nada tendrán. Van a desempeñar papeles cortos, lapidares, personajes sin profundidad. Con un solo gesto, una sola palabra, una imagen. Tenemos la valentía de reconocerlo; no nos importa la solidez del trabajo, y nuestras creaciones serán provisionales, hechas para servir solo una vez. Este es nuestro gusto y nuestro placer, y de nuestro completo agrado el mundo que de ahí surge y surja.

3 – Mucho después de liquidada aquella creación, todavía nuestra casa mantenía su fama entre las criaturas aladas.

4 – Es bien sabido que a veces le gusta crear, dentro de una serie de años normales, otros esquisitos y desnaturados, a los que añade aquí o allí un decimotercer mes falso.

5 – Y los sucesos que vamos a relatar tuvieron lugar y realidad en ese decimotercer, que es, al fin y al cabo…

6 – Una mujer todavía caliente por el sueño de la noche e com cabelo crespo molía el café en un molinillo apertado contra o seio branco, transmitiendo su brillo y su calor a los granos triturados.

7 – Alguns de nós dormiam na neve aquecida, outros encontravam às apalpadelas a porta da casa e entravam às cegas nos quartos oscuros.

No sé qué hubiera pensado Bruno Schulz de leer su libro en portugués (desde una de sus lenguas hermanas) y entender lo desconocido o intuido de otras formas.

Miento.

Sí sé qué hubiera pensado.

 

[Fuente: http://www.fronterad.com]

Um estudo indica que até 2050, aquela que passou a ser a segunda língua oficial do país pode ficar extinta. Em outubro, o Bloco questionava porque as verbas orçamentais para a proteção da língua não tinham sido executadas.
https://www.esquerda.net/sites/default/files/styles/480y/public/imagens/01-2024/miranda_do_douro_-_portugal_113446955.jpg?itok=EvLggEwR

Miranda do Douro. Foto de Vitor Oliveira, Wikimedia Commons

Faz esta segunda-feira 25 anos que o mirandês foi reconhecido oficialmente. A lei 7/99 que fazia da língua a segunda oficial no país tinha sido aprovada a 17 de setembro de 1998 e entrou em vigor com a publicação em Diário da República a 29 de janeiro de 1999. Uma efeméride que fica marcada pelas preocupações dos 1.500 falantes regulares e dos especialistas sobre o futuro desta língua face à falta de medidas de proteção. Um estudo feito em 2003 pela Universidade de Vigo previa mesmo a possibilidade de extinção da língua próximo do ano 2050.

O Jornal de Notícias (link is external) ouviu o linguista António Bárbolo Alves que defende que é preciso “expor mais” a “importância social” do mirandês. O reconhecimento oficial, explica, vem acompanhado de um estatuto “secundarizado”. Por exemplo, os falantes “não podem entregar um ofício numa repartição pública, em Miranda do Douro, só em mirandês; têm sempre de a acompanhar com uma versão em português”.

Apesar de a língua ser a “segunda oficial”, falta um estatuto das línguas minoritárias que fixe direitos. Para ele, o falante de mirandês deveria poder “usar à sua escolha o português ou o mirandês na sua vida do dia a dia em instituições e repartições” e seria preciso aperfeiçoar “os três pilares”: “lei, convenção ortográfica e ensino”.

A presidente da Câmara Municipal de Miranda do Douro concorda com o diagnóstico sobre os perigos. Diz que “o mirandês corre perigo real”, que “temos mesmo de agir” e aponta “o primeiro conselho geral do mirandês” que foi realizado já “para delinear uma estratégia”.

Do ponto de vista educativo, o mirandês parece ser um caso de sucesso. Desde 1986 que é ensinado no sistema de ensino português. É disciplina de opção e “todos os anos carece de uma autorização ministerial”, escreve aquele jornal, mas “75% dos alunos estão matriculados”.

Do ponto de vista social, há também avanços. Os falantes dizem sentir “proua” na “lhéngua”, ou seja orgulho no mirandês. Na reportagem, cita-se Vitória Vale, uma estudante do 11º ano, que refere que aprendeu a falar em casa, na aldeia de Malhadas, antes da escola, que adora falar e fala “sempre com a minha avó”, mas com os amigos só recorre ao português. Também de Malhadas, Albertina Fonseca, de 80 anos, diz que quase só fala mirandês. Sublinha que agora “todos têm orgulho no mirandês”, ao passo que “quando era nova, havia uma certa vergonha em falar mirandês quando íamos à cidade. Olhavam para nós como parolos e tentávamos falar a língua fidalga”.

Bloco alertou para não aplicação de verbas em defesa da língua mirandesa

A este ritmo, o mirandês pode desaparecer em poucas décadas.

Ainda em outubro, o Bloco de Esquerda alertava que a verbas de 100.000 euros por ano, aprovadas no Orçamento do Estado para proteção e promoção da língua mirandesa, não estavam a ser gastas.

O partido sublinhava então em pergunta feita ao governo que a preservação do mirandês “é não só uma questão cultural e de identidade, mas indissociável de qualquer estratégia de desenvolvimento regional, fulcral para o progresso económico das suas instituições e da melhoria de vida dos seus habitantes” e “uma poderosa ferramenta para o combate o despovoamento da região, contribuindo para o reforço do vínculo dos mais jovens com a sua terra”.

Tendo isto em conta, da Proposta de Lei no Orçamento do Estado para 2023 constava, depois de votação em Comissão, o Artigo 113.º-A. Promoção da Língua Mirandesa (Promoçon de la Lhéngua Mirandesa). Nele se dizia que “após um processo de consulta envolvendo a autarquia de Miranda do Douro, a Associaçon de la Lhéngua i Cultura Mirandesa (ALCM) e as escolas com ensino de mirandês, ir-se-iam definir e operacionalizar estratégias de proteção e promoção da língua mirandesa como língua viva, promovendo a criação de uma unidade orgânica própria”. Era sobre as verbas para isto não terem sido executadas atempadamente que a deputado Isabel Pires alertava então.

Para além disso, sublinhava-se que Portugal tinha assinado a Carta Europeia das Línguas Regionais e Minoritárias do Conselho da Europa, em setembro de 2021, mas o Estado “ainda não a ratificou”.

[Fonte: http://www.esquerda.net]

Para assinalar os 500 anos do nascimento de Luís Vaz de Camões, a primeira edição de « Os Lusíadas » vai estar em exposição na Câmara Municipal do Porto. De entrada livre, a exposição vai ainda dar a conhecer mais duas edições antigas da mesma obra.

Exposição de edições raras de “Os Lusíadas”, com a qual o município do Porto assinala os 500 anos do nascimento de Luís de Camões, e onde são exibidas a primeira edição de “Os Lusíadas”, que o Ateneu Comercial do Porto adquiriu em 1904, e ainda uma seleção de edições antigas da mesma obra, que integram o espólio da Biblioteca Pública Municipal do Porto, na Câmara Municipal do Porto, 23 de janeiro de 2024.

A primeira edição de « Os Lusíadas », de Luís Vaz de Camões, vai estar em exibição na Câmara Municipal do Porto, de quarta-feira a sábado, para assinalar os 500 anos do nascimento do poeta português.

Esta primeira edição, de 1572, da qual existem 34 exemplares, em três continentes, distribuídos por por bibliotecas públicas, privadas e coleções privadas, está na posse do Ateneu Comercial do Porto, que a adquiriu em 1904 por 170 mil réis (85 cêntimos, tendo em conta a taxa de conversão do euro correspondente a 170 escudos), como hoje lembrou o presidente desta associação, Rogério Gomes, na apresentação da exposição à imprensa.

Estes 170 mil réis foram comparticipados em 100 mil réis por um sócio e os restantes pela associação, explicou Rogério Gomes, adiantando que « esta edição de ‘Os Lusíadas’, que é um livro pequeno, é, de facto, a joia da coroa da biblioteca do Ateneu Comercial do Porto ».

A exposição, que é de entrada livre, vai ainda dar a conhecer mais duas edições antigas da mesma obra estão pertencentes ao espólio da Biblioteca Pública Municipal do Porto.

Uma delas é de 1817 e contém dois retratos de Camões e 10 estampas alusivas a cada um dos cantos que estruturam a epopeia, e a outra é de 1880 e foi encomendada por Emílio Biel, um fotógrafo alemão radicado no Porto, explicou o diretor do Museu e das Bibliotecas do Porto, Jorge Sobrado, também presente na conferência de imprensa.

« Com esta iniciativa estamos a dar um contributo para quebrar uma espécie de torpor ou de indiferença que hoje define a relação dos portugueses com o poeta e com a sua obra », disse Jorge Sobrado.

Reaproximar os portugueses da obra de Luís Vaz de Camões e reinscrever este autor nos seus hábitos de leitura é um dos propósitos desta mostra, sublinhou, lembrando que a exposição estará aberta das 09:00 às 17:00 e que assinala os 500 anos do nascimento do poeta.

Jorge Sobrado afirmou que a obra « Os Lusíadas » inaugurou um novo tempo na língua e na literatura portuguesas, criando uma « espécie de órbita » em torno da qual passou a girar toda a literatura de língua portuguesa.

Ainda para celebrar o nascimento do poeta, que se prevê que aconteceu a 23 de janeiro de 1524, deverá arrancar após o dia 10 de junho – Dia de Portugal, de Camões e das Comunidades Portuguesas — o projeto « Camões na Cidade do Porto », da autoria do escritor Gonçalo M. Tavares.

Este projeto implica a filmagem de leituras de « Os Lusíadas », por vezes em atos performativos, em vários espaços interiores e exteriores da cidade, roteiro que começará agora a ser elaborado, explicou o escritor.

A leitura das 1.102 estrofes do poema de Luís Vaz de Camões será feita por 1.102 cidadãos anónimos dos sete aos 87 anos, sendo depois os vídeos disponibilizados nos vários pontos da cidade por leitura do QR Code, esclareceu Gonçalo M. Tavares.

« A ideia aqui é voltar a colocar ‘Os Lusíadas’ a serem lidos em voz alta por pessoas dos sete aos 87 anos, é colocar as pessoas a contactar, de novo, com este livro absolutamente extraordinário », reforçou.

Os interessados em participar neste projeto poderão, em breve, inscrever-se numa página do município. Em relação aos mais novos, essa abordagem passará pelas escolas, revelou Gonçalo M. Tavares.

O diretor do Coliseu do Porto, espaço que se associa a esta comemoração dos 500 anos de Camões, sublinhou a importância das instituições da cidade trazerem o poeta para as ruas.

[Foto: ESTELA SILVA/LUSA – fonte: http://www.dn.pt]

‘Transcreación’ es un libro imprescindible para conocer una de las mentes más originales e intensas de la poesía americana en la segunda mitad del siglo XX

Fotografía sin datar del poeta Haroldo de Campos.

Escrito por EDGARDO DOBRY

Aléjense de este libro quienes busquen un tratado sobre la traducción como ingenua actividad profesional. Acérquense, en cambio, y sin perder tiempo, quienes se interesen por la traducción como acto poético, contrario a la “ideología de la fidelidad”. Para Haroldo de Campos, el traductor debe “desmontar y remontar la máquina de la creación, aquella fragilísima belleza aparentemente intangible”. La traducción literaria no es un oficio sino un arte: depende de la misma clase de talento de la que deriva el poema original y debe ser “isomórfica” respecto de ella, “transcreación” y no transposición basada solo en el significado.

Este libro póstumo (la edición original se publicó en São Paulo en 2013, diez años después de la muerte del autor) recoge piezas que Haroldo de Campos escribió entre las décadas de los sesenta y los noventa del siglo XX. Son, por tanto, paralelos a la consolidación del siglo formalista por excelencia, aquel en que, como había enunciado el poeta estadounidense Archibald Macleish, “el poema no debe significar sino ser”. Ese verso de su Arte poética anuncia el punto de encuentro de poetas y lingüistas: Roman Jakobson, presencia permanente en De Campos, dirá que, en el poema, el signo lingüístico se “patentiza”: no sustituye a la cosa sino que es la cosa misma. Es lo que también se denomina la “iconicidad” de la palabra: su valor no reside en el significado sino, al contrario, en todo aquello que no es semántico: el sonido, los acentos, el aspecto visual. De Campos lo denomina “el tono”: “En un texto —dice, citando al alemán Albrecht Fabri— no se traduce lo que es lenguaje sino lo que no lo es”. El traductor debe convertir eso que es poesía a fuerza de no ser lenguaje en un nuevo texto marcado, también, por la instancia ideal de una “lengua pura”: la huella de Walter Benjamin es continua a través de Transcreación, que, ahora, puede leerse en paralelo a la edición definitiva de la constelación en torno a La tarea del traductor.

El momento fundacional de la iconicidad de la palabra poética es el ‘Golpe de dados’ de Mallarmé, al que se le dedica en Transcreación uno ensayo considerable. Pero la figura tutelar es Ezra Pound, el que tradujo de todas las lenguas sin ser especialista en ninguna, el antifilólogo, el que practicó la traducción como una crítica, en el sentido sustantivo y adjetivo del término. De Campos reproduce el proceso de desciframiento de un poema de Pound inspirado en un papiro de Safo, la sucesiva traducción al japonés y la reversión de todo el conjunto al portugués. Además están Paul Valéry, las traducciones “etimológicas” que Hölderlin hizo de Sófocles, de las que en su día se rieron Goethe y Schiller, y hoy son consideran magistrales. Con todos ellos y, sobre todo, con los contemporáneos (Jakobson, Derrida, Jauss, Meschonnic) dialoga De Campos, a la vez que ordena el canon de la literatura brasileña, donde Guimarães Rosa y los poetas concretistas —es decir, el propio Haroldo, su hermano Augusto y Décio Pignatari— ocupan un lugar central.

De Campos rehúye radicalmente la posición subalterna: construye una trama de primeras figuras con quienes dialoga de igual a igual. Max Hidalgo, investigador de la Universidad de Barcelona, exploró su biblioteca y su correspondencia, que se conserva de la Casa das Rosas de São Paulo, y publicará próximamente el libro definitivo sobre esa ambiciosa red, opuesta a la idea de América Latina como margen o periferia de la modernidad.

El poeta peruanoargentino Reynaldo Jiménez realizó una excelente tarea como traductor y editor de Transcreación, libro imprescindible para conocer una de las mentes más originales e intensas de la poesía americana en la segunda mitad del siglo XX.

Portada de 'Transcreación. La práctica del traducir', de Haroldo de Campos. EDITORIAL LIBROS DE LA RESISTENCIA

Transcreación: la práctica del traducir

Haroldo de Campos
Traducción y edición de Reynaldo Jiménez
Libros de la Resistencia, 2023
280 páginas, 17 euros
[Foto: LIBROS DE LA RESISTENCIA – fuente: http://www.elpais.com]

Avis aux touristes : non, au Brésil, tout le monde ne parle pas l’anglais. Bien loin de là ! Il vaut mieux se mettre au portugais, mais on peut aussi essayer le “portuñol”.

Écrit par Christian Pouillaude

Au retour d’un voyage à travers le Brésil, dont ils reviennent enchantés, plusieurs amis français me font la même remarque. “On a quand même été surpris d’une chose : bien peu de Brésiliens parlent l’anglais et mal le plus souvent, même dans des endroits touristiques.” “C’est presque une exception mondiale”, insistent ces globe-trotters.

Je suis un peu surpris mais je les crois, n’ayant jamais eu l’occasion de le vérifier par moi-même. Et puis, à la réflexion, cela s’explique. Ça peut se comprendre.

Tourisme

En 2023, le Brésil a reçu près de 6 millions de touristes étrangers. Un record pour lui, mais un chiffre extrêmement bas au niveau mondial. Surtout si l’on considère la taille du pays et ses atouts touristiques, avec Rio, les plages, la nature et les fêtes. Le tourisme international ne fait clairement pas partie des priorités du pays, alors que le tourisme intérieur a, lui, fortement progressé ces dernières décennies. On en connaît les raisons : trop loin, trop cher, trop peu sûr, trop peu organisé.

Point important : une grosse moitié de ces touristes internationaux viennent d’Amérique Latine, des pays voisins. Pour communiquer avec eux, les Brésiliens parlent l’espagnol. Ou bien, plus souvent, le portuñol ! Pratique, on arrive toujours à se comprendre entre latinos, en mélangeant “un peu beaucoup”.

C’est le biais que trouvent aussi de nombreux touristes européens ou nord-américains. Du coup, parler l’anglais ne s’impose pas comme une nécessité absolue, sauf peut-être dans quelques zones hautement touristiques comme Rio, Salvador ou les chutes d’Iguaçu. Mais là encore, les Brésiliens ont leur truc, leur jeitinho, pour contourner la situation : le sourire, la sympathie, les gestes, les mimiques suppléent l’absence des mots exacts. En général, ça marche bien ! Parfois c’est le bonheur absolu : le gringo baragouine quelques mots de portugais ! Le Brésilien est alors particulièrement gentil et indulgent.

Langues étrangères

Derrière cette situation, il y a une évidence : la faible maîtrise des langues étrangères par les Brésiliens, elle-même liée au niveau global d’éducation du pays, en net retrait par rapport à ses pays voisins, par exemple. Bien sûr, il y a une élite brésilienne, surtout dans les capitales, qui domine parfaitement l’anglais. Ses enfants fréquentent même des écoles bilingues et poursuivent fréquemment leurs études aux États-Unis ou en Europe. Sans compter leurs innombrables voyages à Miami, véritable résidence secondaire !

Les cadres supérieurs brésiliens sont donc quasi bilingues, quand ce n’est pas plus. C’est déjà bien moins vrai lorsqu’on descend dans la hiérarchie. La bonne maîtrise de l’anglais devient bien plus aléatoire, comme me le confirment des responsables français de multinationales.

Avec, en plus, un biais : on croit savoir parler. Il y a quelques années, l’un de mes collègues brésiliens va recevoir une mission venant de France. Je lui demande s’il parle français ou anglais. Il me répond : “J’ai passé deux semaines de tourisme à Paris l’année dernière et je me suis très bien débrouillé ! ” C’est bien le problème : connaître par cœur les chansons de Taylor Swift, truffer son vocabulaire d’anglicismes ou “se débrouiller” en voyage n’est pas parler une langue, surtout dans un cadre professionnel !

Alors, un conseil aux touristes et a fortiori aux expatriés français : apprenez le portugais (du Brésil !) pour voyager ou travailler au Brésil. Ce n’est pas si compliqué et c’est largement préférable. Le portuñol est aussi accepté !

 

[Photo de l’auteur – source : http://www.courrierinternational.com]

Escrito por Maria do Rosário Pedreira

Ao longo do tempo, tenho sentido que os originais que me chegam anonimamente são cada dia mais fracos e mais pobres em termos de linguagem e imaginação. No final do ano, descobri dois que me agradaram muito, mas são excepções, e a regra tem sido a pura desilusão. É verdade que, quanto mais lemos, mais exigentes nos vamos tornando; mas não sou eu apenas que me queixo disto, porque há pouco tempo Miguel Real escreveu um artigo no JL perguntando-se se a ficção portuguesa não se encontra realmente em crise e confirmando o que aqui escrevi há tempos (que os vencedores de alguns dos prémios literários mais importantes para a língua portuguesa, como o Saramago, o LeYa ou o Oceanos, têm sido ganhos por autores do Brasil e dos PALOP). Diz ele, entre outras coisas, que a língua portuguesa na Europa está longe de ter a vivacidade que tem noutros países, que os assuntos tratados nos romances portugueses são cada vez mais fúteis, que as nossas narrativas se tornaram insignificantes em termos estéticos e que a receita do modelo saído do 25 de Abril se esgotou.

Aposta, mesmo assim, em autores como Ana Margarida de Carvalho, Patrícia Portela, Joana Bértholo e outros, mas afirma que, no geral, os autores actuais «repetem o repetido». Houve muitos que se apressaram a dizer que o próprio Miguel Real é romancista, quiçá acusando o toque; na verdade, quem conhece o autor do artigo sabe que ele nunca se considerou mais do que um «escritor médio» (as palavras são suas) e, por isso, talvez se esteja a incluir sem problemas entre os autores desta ficção em crise.

Mas, embora dê razão a Miguel Real pela minha experiência, gostaria de acreditar que a crise é passageira. Só o futuro, porém, o poderá dizer.

 

 

[Fonte: horasextraordinarias.blogs.sapo.pt]

La poeta y actriz hace una gira por América Latina con presentaciones en varios países en los combates de poesía callejeros y presenta su libro ‘También guardamos piedras aquí’

Luiza Romão en la FIL de Guadalajara, el 2 de diciembre.

Escrito por ERIKA ROSETE

Poco importa que la actriz y poeta Luiza Romão (Ribeirão Preto, 31 años) diserte su poesía en su natal portugués, y que quien la escuche no sepa una sola palabra en ese idioma, porque la brasileña habla con el cuerpo, con el tono de su voz, con el empuje poderoso de su acento y con una avasalladora fuerza sobre temas que pueden adivinarse apenas ella comienza a hablar y a moverse en el escenario. “La literatura occidental comenzó con una masacre…”, dice en las primeras páginas de su libro También guardamos piedras aquí (Círculo de Poesía Ediciones, 2023), una reinterpretación de varios personajes y situaciones de la obra clásica de la Ilíada llevada a los escenarios sociales y convulsos de la actualidad, pero sobre todo de la historia de América Latina y Brasil.

Romão viajaba por el interior de Bolivia, justo en el lugar en donde el Che Guevara había sido asesinado, cuando leía por primera vez la Ilíada. No podía dejar de pensar en cómo aquel cuerpo con una importancia tan simbólica para la región y el mundo había podido permanecer décadas desaparecido. “Yo estaba terminando de leer el libro y la última escena es muy conmovedora porque acaban de matar a Héctor, y Príamo quiere el cuerpo de vuelta, así que Príamo, un señor muy mayor, muy anciano, cruza durante la noche el campamento de los griegos, de los enemigos, y pide el cuerpo de vuelta. Entonces tenemos a este señor besando las manos del hombre que mató a su hijo, y Aquiles, que estaba lleno de ira, finalmente se compadece y se lo devuelve. La guerra es suspendida y, por un lado, los griegos pueden hacer los rituales fúnebres de Patroclo y los troyanos pueden finalmente enterrar con dignidad a Héctor. Yo pensaba entonces que, por más violenta que fuera la Ilíada al menos eso les fue permitido a los troyanos. Si miramos la historia de América Latina, este derecho ha sido violado muchas veces”, relata la autora.

Romão cuenta que, además del periodo colonial o de las dictaduras militares en Sudamérica, la actualidad es un ejemplo todavía muy claro sobre aquellas prácticas de guerra o “de muerte” a las que policías militarizadas, como la de su país, siguen acudiendo en nombre del orden y del progreso. En el poema Homero, Romão reescribe parte de esa relectura: “En el último canto de la Ilíada, Aquiles devuelve a Príamo el cuerpo de su hijo Héctor, en ese momento aquí en el sur del sur del mundo todavía no se tiene noticia de los más de doscientos desaparecidos en la dictadura militar, un cuerpo es un testimonio de barbarie, hasta los griegos tenían piedad”.

Ya en 2017, Romão había hecho un ejercicio similar en su libro de poemas Sangría (Selo Doburro, 2017), en el que reinterpretó la historia de Brasil, en 28 poemas, y desde una perspectiva feminista. Quería “revisitar la historia de Brasil desde la perspectiva de un útero”, como ha dicho en una entrevista para el medio brasileño Esquerda Diário. Ahora, en También guardamos piedras aquí, la autora vuelve a plantearse —en una versión distinta a la establecida— temas como la violencia policial y las prácticas represivas que durante décadas y hasta ahora continúan ocupando el espacio público y privado de los hogares latinoamericanos: “…por cada germen de insurrección, una pastilla del día siguiente”, dice en el poema Dia 2. Data de nascimento, relacionado con la historia reciente de su paísen el libro que publicó en un momento en el que Dilma Rousseff había sufrido un golpe en el poder, la ultraderecha se lanzó y años después tuvimos a Jair Bolsonaro con un Gobierno fascista y genocida”, dice.

Romão es actriz de formación. Cuando era estudiante, en 2013, viajó a México a un festival de teatro en el que participaba junto a su grupo para interpretar una obra basada en una canción del grupo brasileño Karnak, cuenta, en la que se relata la historia de una mujer que asesina a su marido en defensa personal. El esposo es policía y tras el asesinato, es perseguida por compañeros de su expareja y por todo un sistema que la ha castigado y la revictimiza. A finales de ese mismo año, la brasileña comenzó a ir a competencias de poesía callejeras y descubrió que era lo que realmente le apasionaba.

‘Poetry slam’

Luiza Romão tenía 23 años cuando fue por primera vez a un ‘poetry slam’ o a una competencia de poesía. Le gustó que ese tipo de expresiones tuviera lugar en la calle y que las reglas, dentro de lo sencillas, permitieran que el texto se expresara únicamente con el cuerpo y la voz. “Tienen lugar solo poemas autorales de hasta tres minutos, y no puedes usar nada de vestuario ni nada objetos escénicos ni acompañamiento musical. Es solo la persona y el micrófono, y eso si hay micrófono, porque particularmente en Brasil la mayoría de las veces sucede en la calle, ocupando los lugares públicos, principalmente en barrios periféricos, donde el Estado no ha creado bibliotecas ni espacios culturales como teatros ni cines”, explica.

Al año siguiente, en 2014, Romão ya estaba participando en las competencias y había alcanzado, incluso, el lugar de vicecampeona en su país: “Yo fui la primera mujer en llegar a una semifinal, obviamente que eso ya cambió mucho por la marea feminista en todo el continente”, cuenta.

La autora brasileña tiene solo poesía publicada, una poesía contestataria que ha resultado de su experiencia académica y vital en observar y querer contar su entorno desde formas distintas y cercanas. “Hay algo de un espanto y de un horror frente a la violencia y una vez que esa violencia sigue existiendo, la poesía para mí es una forma de hacerle frente. Durante mucho tiempo esa violencia no fue nombrada. Por ejemplo, la cuestión del feminicidio hasta hace dos o tres décadas eran tratados como crímenes de amor o crímenes pasionales. Mucha de mi producción es motivada por este asombro y esa apuesta de un mundo menos violento”, concluye.

[Foto: ROBERTO ANTILLÓN – fuente: http://www.elpais.com]

Escrito por XESÚS ALONSO MONTERO

Se non estou mal informado, Manuel Mendes Nobre de Gusmão (Évora, 1945-2023) é un escritor moi pouco coñecido en Galicia e, tamén, noutras partes de España, malia ser autor dunha obra ensaística e poética de notable entidade e importancia. No seu país, aínda sendo militante moi activo do PCP, no que foi deputado, recibiu premios de elevado prestixio, entre eles, o de poesía do PENClub (1997), o Vergílio Ferreira polo conxunto da súa obra (2005) e a Medalha de Mérito Cultural do Goberno portugués (2019). Foi tamén un estudoso das Letras francesas, eido no que cómpre salientar a revista de estudos literarios Ariane, que el fundou en 1982, e a súa tese de doutoramento sobre Francis Ponge, poeta que traduciu ao portugués. Manuel Gusmão faleceu o 9 de novembro do presente ano sen que as musas do xornalismo galego se espreguizasen.

Dalgún xeito, non era alleo a nós, ao acontecer filolóxico de Galicia. Seu pai, Armando Nobre de Gusmão (1911- 1991), moi coñecido como bibliógrafo, foi quen acompañou a Aníbal Otero (1911-1974) nas indagacións lingüísticas do norte de Portugal no verán de 1936 para elaborar o ALPI (Atlas Lingüístico de la Península Ibérica). Otero, o noso lingüista, foi detido en Valença do Minho, o 5 de agosto do 36, pola Policía portuguesa, convencida de que era un espía republicano, pois o noso investigador apuntaba nos seus cadernos, en alfabeto fonético, as palabras oídas aos camponeses daquelas aldeas.

O caso foi que o 5 de marzo de 1937 Otero foi xulgado en Vigo por un tribunal militar que o condenou a «pena de reclusión perpetua». Era vogal ponente deste tribunal o mesmo que fora fiscal no que xulgara, meses antes, a Alexandre Bóveda: Ramón Rivero de Aguilar.

Pois ben, neste clima de terror, Armando Nobre de Gusmão tivo a valentía de acudir a Vigo o día en que foi xulgado Aníbal Otero, pese a que fora advertido pola Policía portuguesa «de que podía entrar en Espanha, mas que talvez não poderia sair». Son as palabras do fillo recolleitas polos meus amigos Arturo Reguera e Albertina Estrela no 2010. A entrevista reprodúcese no meu libro dese ano.

 

[Fonte: http://www.lavozdegalicia.es]

garder des restes de beauté ; rester beau malgré l’âge

Origine et définition

Sachant qu’à l’origine, au XVIIe siècle, cette expression s’appliquait surtout aux personnes de sexe féminin, peut-on décemment dire d’une femme qu’elle a de beaux restes lorsqu’on sait que les ‘restes’, ce sont aussi les résidus d’une dépouille, souvent dans un état de putréfaction plus qu’avancé ?
Eh bien oui, on le peut ! Car, depuis cette époque, les ‘restes’, ce sont également ce qu’il reste de sa beauté chez une femme mûre. Lorsqu’elle a de beaux restes, c’est que la femme en question, qui a été belle dans son jeune temps, est encore capable de séduire un de ces hommes qui échangeraient pourtant bien volontiers leur femme de 50 ans contre deux de 25, les présomptueux.
Cela dit, ce genre de qualificatif s’emploie en général entre hommes un tantinet machistes. Il est en effet peu probable qu’une femme qui s’entendrait dire cela sous cette forme le prenne pour un compliment.

Compléments

Cette expression peut aussi s’utiliser ironiquement pour désigner un défaut persistant. Ainsi, au XVIIIe siècle, on trouvait déjà le dialogue suivant :
« – Cela passera : moi, j’ étais tout de même (parleuse impitoyable) dans ma jeunesse.
– Mais vous en avez encore de beaux restes. »

Exemples

« (…) il est fort extraordinaire qu’une femme dont la fille est en âge d’être mariée ait encore d’assez beaux restes pour s’en vanter si hautement (…) »
Pierre Corneille – L’examen d’Andromède

Comment dit-on ailleurs ?

Langue Expression équivalente Traduction littérale
Allemand noch ganz gut beieinander sein être encore très bien
Allemand von Hinten Lyceum, von Vorne Museum arrière de Lycée, devant de Musée
Anglais to be well preserved être bien conservé
Arabe (Maroc) إذا مشى الزين تيبقاو حروفو si la beauté s’en va ; il en reste ses traces
Chinois 风韵犹存 (fēngyùnyóucún) avoir gardé un souffle de charme
Espagnol (Argentine) conservar sus encantos posséder toujours ses attraits
Espagnol (Espagne) quien tuvo, retuvo qui eut, retint
Gallois pwyntus pointé
Néerlandais een mooie ouwe un vieux beau
Néerlandais goed geconserveerd zijn être bien conservé
Roumain a îmbătrâni frumos vieillir en beauté
Roumain a se păstra bine se conserver bien
Roumain a se tine bine se tenir bien
Turc minare yıkılmış mihrap yerinde le minaret a été détruit le mihrap est à sa place
Ajouter une traduction

Si vous souhaitez savoir comment on dit « avoir de beaux restes » en anglais, en espagnol, en portugais, en italien ou en allemandcliquez ici.

Ci-dessus vous trouverez des propositions de traduction soumises par notre communauté d’utilisateurs et non vérifiées par notre équipe. En étant enregistré, vous pourrez également en ajouter vous-même. En cas d’erreur, signalez-les nous dans le formulaire de contact.

[Source : www.expressio.fr]

Foi en Compostela, en 5 de decembro de 1910, convocada por estudantes da universidade.

As manifestacións na defensa do galego e os seus dereitos non é algo que nacese da man do novo marco de liberdades que se xerou após a fin da ditadura de Franco. A existencia nestes anos dunha base organizada en torno á defensa da lingua propiciou nestes anos, si, mobilizacións multitudinarias a favor da lingua mais xa no pasado tamén existiu este pulo mobilizador co galego no seu epicentro.

Este 5 de decembro, de feito, fixéronse 113 anos da primeira manifestación convocada polo galego, como lembra en redes sociais Carlos Callón, autor de O libro negro da lingua galega. “Os estudantes de Santiago encheron as rúas en 1910 para reclamar unha cátedra de galego-portugués para a universidade”, afirma o profesor.

Segundo se recolle na mencionada obra, a pesar dos impedimentos do Goberno español, a marcha convocada polos estudantes realizouse. Cita crónicas dos medios da época, na que se indica que a esa mobilización “asistiron os alumnos de todas as facultades e centros de Santiago, cos seus estandartes, así como outras moitas persoas”.

“Os manifestantes percorreron as rúas e dirixiron telegramas a Madrid interesando que dita cátedra, ao se crear, sexa asignada á Universidade de Santiago”, relataban. Como apunta Callón, esas peticións non foron atendidas mais non foi “por falta de demanda”.

Na mencionada obra, cítase tamén como a prensa recollía que en Compostela « declaráronse en folga os estudantes das facultades de Medicina e Dereito e os do instituto, como protesta » por este motivo.

O libro negro da lingua galega e unha obra que se centra na represión existente cara á lingua galega desde 1543 até a actualidade. Unha antoloxía -até o de agora nunca abordada- de casos de represión do galego, desde finais do século XV até finais do XX. Un catálogo de inxustizas e truculencias que tiñan como obxectivo a lingua e a identidade galegas.

Nunha das presentacións desta obra, Callón falou da represión nas escolas, poñendo como exemplo un informe de mediados do século XIX no que, despois de describir o lamentábel estado físico en que se atopan os centros de ensino -en condicións case ruinosas-, faise fincapé na necesidade de castelanizar o alumnado.

[Fonte: http://www.nosdiario.gal]

Marta Estévez Grossi, investigadora lingüística na USC, asegura que as súas prácticas lingüísticas « son borradas », porque « non se ten en conta que as actividades por parte dos menores contribúen ao funcionamento das sociedades, evitando que sexan os propios gobernos do país de acollida os que teñan que gastar recursos económicos en intérpretes para que estes migrantes poidan acceder a toda unha serie de servizos aos que teñen dereito ».

Dúas nenas migrantes estudando na clase

Dúas nenas migrantes estudando na clase.

Escrito por Ángela Precedo

Algunha vez vos paráchedes a pensar nos nenos migrantes que teñen que actuar como ‘tradutores’ de pais, avós ou mesmo profesores? A palabra ‘tradutor’ non é a máis axeitada para referirse a este fenómeno, sería máis correcto falar de ‘interpretación’, pero enténdese ao que nos referimos. Nunha sociedade como a galega, migrante por natureza, parece que se invertiu un pouco a tendencia histórica: agora somos nós os que recibimos cada día a máis migrantes chegados de todo tipo de países: Portugal, Brasil, Marrocos, Cabo Verde, Arxentina… Normalmente, chegan familias completas, onde, por natureza, os nenos acaban aprendendo máis e mellor o idioma do país de destino, mentres que os pais e os avós semellan quedarse un paso por detrás. Así as cousas, en moitas situacións, dende trámites ata actividades cotiás, estes pequenos teñen que facer de intérpretes, o que supón para eles unha sobrecarga emocional e ‘laboral’, pero tamén un sentimento de empoderamento.

Marta Estévez Grossi, experta en Intermediación Lingüística e investigadora da Universidade de Santiago (USC), participante este xoves no ‘Simposio do Instituto da Lingua Galega 2023. Contacto de linguas: identidades e ideoloxías lingüísticas’, lamenta que « este é un ámbito de investigación practicamente inexplorado, non só no contexto galego, senón en xeral ». Neste senso, fai referencia á existencia de determinados puntos cegos, pois, « dende a lingüística da migración, en xeral, os estudos céntranse no uso lingüístico individual das persoas, é dicir, que variedades empregan e con quen, naquilo que caracteriza o código dunha persoa migrante cando se comunica cunha persoa autóctona ». Pero isto non só é así, pois « dentro da experiencia migratoria non podemos esquecer que se crean redes de apoio lingüístico, que non son menos importantes que as redes de apoio económicas ou sociais ».

A lingüista pon como exemplo un estudo que realizou na cidade alemá de Hannover, na que analizaba as prácticas lingüísticas comunicativas, tanto dentro como fóra do grupo, dos migrantes galegos nesa cidade durante a década dos 60. Esta comunidade galega integrárase dentro dunha comunidade española xa existente en Hannover e, ademais de con ela, tamén precisaba comunicarse coa comunidade alemá da rexión. Tres idiomas entrecruzados: galego, castelán e alemán. No traballo, Estévez realizou varias entrevistas cos propios migrantes, pero tamén con expertos, responsables de institucións e de organizacións benéficas. Dentro dos datos, como indica, « atopamos 217 ocorrencias de interpretación institucionalizada (con traballadores do consulado, sindicalistas, traballadores de Cáritas, de Misión Católica Española…) e 114 ocorrencias de casos referidos a interpretación non institucionalizada (coa familia, con amigos, compañeiros…) ».

Dentro destes últimos, « o 57 % desas ocorrencias trátase dun membro da familia que actúa como intérprete; e o 38,9 % é unha persoa coñecida ou mesmo descoñecida, nalgún caso (como se hai unha persoa na sala de agarda do médico e entrou comigo para facilitarme a comunicación co doutor) ». Ademais, no caso das ocorrencias de membros da familia, « observamos que os fillos son aquelas persoas que adoitan funcionar como intérpretes neses contextos familiares migratorios« . De feito, Estévez recorda unha entrevista realizada cunha antiga traballadora social de Cáritas, responsable de acoller social e lingüisticamente a migrantes de todos os países católicos.

Esta dicíalle que « cando os fillos se escolarizaron e aprenderon alemán, os pais facían uso dos coñecementos dos seus fillos, e os fillos chegaban a estar sobrepasados, e había casos nos que non sabían traducir, pois non é o mesmo falar español cos teus pais e no colexio alemán que que teñas que traducir, e dicíanlles aos pais que aínda que sabían o que querían dicir non o sabían traducir, e os pais non comprendían o por que, o que daba lugar a situacións duras ». Así mesmo, ante esta circunstancia de estar facendo continuamente de intérpretes, « cando os fillos eran adolescentes minusvaloraban aos seus pais, porque os vían como desvalidos ». 

DO 57 AO 100 % DE FAMILIAS MIGRANTES USAN AOS FILLOS COMO INTERMEDIARIOS

Así as cousas, Estévez chama a atención sobre o feito de que « cando as crianzas interpretan ou traducen non só transmiten unha mensaxe dunha lingua á outra, senón que ademais vense expostos a diversas situacións: relacións de poder, idades e experiencias doutros falantes, grao de confianza de adultos no que eles interpretan ou número doutros falantes involucrados ». É dicir, moitas veces os menores, por ter que facer de intérpretes, teñen que falar con persoas que, doutro xeito, pola súa idade ou o seu cargo profesional, non tratarían, pois escápanse do que é habitual nesas idades. Por se isto fose pouco, expóñense a que eses adultos cuestionen se o que están a traducir é correcto. « É unha situación moi complexa con moitas implicacións para a vida das persoas involucradas », asegura a experta.

Deste xeito, a intermediación enténdese que é unha actividade cotiá e significativa común á experiencia do migrante, non típica ou propia dunha soa comunidade, senón que ocorre de xeito ubicuo. Como indica Estévez, « os datos que arroxa a investigación ao respecto varían moito: entre un 57 % e un 100 % das familias migrantes usan aos fillos como intermediarios lingüísticos« , o que supón « un rango bastante amplo, pero que evidencia que é algo que ocorre de forma frecuente ». A lingüista fai referencia a dous estudos, un realizado sobre Austria e outro sobre Alemaña, nos que se describían a situación e o contexto, así como os destinatarios, dos intérpretes menores migrantes. Así, sobre para quen interpretaban, atopábanse nas primeiras posicións o pai, a nai, os coñecidos, os familiares, os descoñecidos, os compañeiros de traballo e os amigos. Por outra banda, sobre o tempo que se pasan interpretando, para a familia pasaban moito tempo interpretando.

E que era o que interpretaban? Pois todo tipo de tipoloxía textual: palabras, cartas, chamadas telefónicas, películas, deberes, información da escola, documentos  legais, xornais… E onde? O contexto comunicativo era fundamentalmente a casa, pois é o lugar por excelencia no que se levan as notificación, se reciben as chamadas e se aproveita para poder mediar. Pero tamén en tendas, na rúa, no médico, na escola, no dentistas, en reunións con profesores, ou noutros lugares. Estévez afirma, neste senso, que « para nós é importante a escola neste contexto, porque é un dos ámbitos máis frecuentes nos que os menores teñen que facer de intérpretes, pois hai moitas reunións cos profesores e pais« . Así, dentro do ámbito educativo, os rapaces poder interpretar para outros rapaces a petición do docente (porque hai un neno que chega novo e pídelle que o axude), interpretar para que se comuniquen dúas persoas adultas (como nunha reunión entre un pai e un mestre) ou interpretar entre pares da súa mesma idade de maneira espontánea, sendo os propios rapaces os que se atopan ante esta situación de intérpretes, sen que ninguén lles pida que vaian a interpretar a ningún sitio.

PRÁCTICAS HISTORICAMENTE « INVISIBILIZADAS », « SEN RECOÑECEMENTO SOCIAL »

A pesar do seu labor fundamental para facilitar esa comunicación entre persoas de diferentes comunidades lingüísticas, Estévez denuncia que as súas prácticas lingüísticas « son borradas », porque « non se ten en conta que as actividades por parte dos menores contribúen ao funcionamento das sociedades, evitando que sexan os propios gobernos do país de acollida os que teñan que gastar recursos económicos en intérpretes para que estes migrantes poidan acceder a toda unha serie de servizos aos que teñen dereito ». As traducións realizadas polos menores « son prácticas invisibilizadas e non recoñecidas a nivel social, e ás veces nin sequera as propias crianzas son conscientes da importancia do que realizan ». Para evidenciar esta invisibilización, a lingüista expón o caso dunha alumna súa que realizou un traballo de fin de máster sobre o tema, falando con sete ou nove rapaces hispanofalantes que actuaban como intérpretes nunha comunidade migrante de Hannover, e eles dicíanlle cousas como que « nunca pensei que alguén me preguntaría sobre isto, é parte do meu día a día, e ás veces non me pregunto como eu vivo iso ». « Esta é a realidade desta invisibilización », afirma.

Tal é a invisibilización que os únicos estudos que hai sobre este fenómeno son moi tardíos. O interese polo mesmo comezou a partir da década dos 80, e « apareceu fragmentariamente en diversas disciplinas, non dende o ámbito da tradución, senón dende o da educación, a psicoloxía e a lingüística ». Dende o ámbito da tradución o interese aparece no ano 2000, e, máis especialmente, a partir do 2012. Fai nada. Por que se borraba aos menores? Pois, como evidencia esta experta, « tratábanse por aquel entón dun elemento incómodo para os estudos de tradución, que estaban loitando pola profesionalización da actividade, e se enfrontaban aos menores como persoas que realizaban as súas actividades sen estar formados para iso ». Esa é un pouco a visión que houbo ata hai dez anos. A partir do 2012, pola contra, xa se comezou a estudar o fenómeno dende o ámbito máis descritivo, con estudos de corte cuantitativo e tamén outros máis centrados na resposta psicolóxica e afectiva dos menores.

Neste senso, a inmensa maioría dos traballos, como indica Estévez, céntranse en recalcar as consecuencias negativas desta intermediación: o sentimento de vergoña, a sobrecarga de responsabilidades… Todos estes traballos foron realizados no contexto internacional. A nivel español hai tamén algúns estudos, poucos, realizados pola Universidade Autónoma de Barcelona, polo que están moi centrados na realidade de Cataluña e, máis en concreto, na provincia de Barcelona. Pola contra, a lingüista lamenta que « no contexto galego non temos nada ». Por iso, « dende 2023 integramos o noso ámbito de estudo no grupo de investigación metalingüística na USC, e agardamos que pronto comecemos a ter xa os primeiros resultados », amósase confiada Estévez.

Entre os diferentes proxectos desenvolvidos por este grupo de investigación, atopábase unha guía adicada ao profesorado, para que este tivese á man consellos sobre a realización de actividades que favorecesen esta materia. Pero, o máis interesante sen dúbida, foi a elaboración dun videoxogo, titulado ‘Adventures of a young broker’, no que se pode acompañar a diferentes rapaces durante unha semana no instituto, de diferentes comunidades lingüísticas que se van atopando fronte a eles con diferentes situacións nas que teñen que mediar. Entre eses problemas, preséntanse cuestións éticas e situacións algo comprometidas, nas que os xogadores (fundamentalmente está dirixido a estudantes de Secundaria) poden tomar decisións de forma colaborativa e reflexionar despois sobre por que sucedeu unha cousa ou outra. « Hai que fomentar o debate », asegura Estévez, que explica que, deste xeito, « farase de forma colaborativa e sen necesidade de poñer o foco, como adoita facerse, naquel menor migrante que sei que seguro interpreta para a súa familia e lle pido que me conte a súa experiencias, pasando a reflexionar sobre o tema dende a abstracción ».

EXPERIENCIA NUN CENTRO DIVERSO DE BURELA, CON MOITOS MIGRANTES

Estévez tamén nos conta os resultados de dous estudos exploratorios levados a cabo polo seu grupo de investigación en Galicia. O primeiro deles foi realizado nun centro de Secundaria que contaba con moita diversidade, pois estaba situado en Burela, un municipio da mariña lucense no que hai gran diversidade cultural por ser un pobo mariñeiro con moitos traballadores que chegan de fóra. Nel realizáronse actividades de visibilización da diversidade lingüística nas aulas, durante tres días. Os resultados obtidos dentro do grupo de traballo foron moi consecuentes: « Tivemos constancia de situacións de intermediación por parte dos menores, observámolas nós mesmos nas aulas, e tamén de intermediación entre pais ». Como exemplo recorda o caso de « un rapaz que levaba moi pouco tempo en Burela e había unha actividade das que plantexamos que el non entendía, así que os seus outros compañeiros da mesma comunidade ca el íanlle traducindo ».

Ademais, atoparon unha especificidade propia do contexto galego: « Usaban o portugués como lingua ponte ». E « unha alumna contounos que ela actuaba como intermediaria para toda a súa familia e tamén para toda a súa comunidade, porque era a única que sabía falar español e, cando calquera dos mariñeiros precisaba entender algo, acudían a ela para que lles interpretase ».  Igualmente, « outra alumna contounos que ela facía de intérprete para súa irmá, que non adquirira a lingua de herdanza, era a irmá pequena e sempre lle falaran no idioma nativo ». Do mesmo xeito, « outra alumna actuaba como intermediaria para a súa avoa, que non gozaba das competencias lingüística necesarias para comunicarse de forma autónoma cando acudía aos servizos públicos, ao médico e demais ». Así, Estévez conclúe que « en só tres días xa emerxeu todo este tipo de diversidade e de situacións, nas que os menores nos contaban con naturalidade que realizan de intérpretes lingüísticos para as súas familias e, en non poucas ocasións, tamén para os seus profesores ».

O segundo estudo foi realizado sobre o profesorado, que desenvolve un papel moi importante neste ámbito das boas prácticas e da sensibilización. Así, acudiuse a unha clase de estudantes do máster de profesorado en Secundaria e recolléronse os resultados de varias enquisas: un total de 34 persoas de toda Galicia. Á pregunta de se na súa clase había compañeiros estranxeiros que falasen outras linguas, un 60 % pensaba que si; cando se preguntou pola lingua en cuestión que falaban, saíron a relucir o árabe, o francés, o portugués, o brasileiro, o marroquí e outros moitos, polo que « tamén vimos que había bastante diversidade lingüística en toda a comunidade ». Cando se lles preguntou se algunha vez viran aos nenos actuando como intérpretes, o 36 % dixo que si, e un 24 % que non estaba seguro, porque é algo difícil de observar se non pertences á comunidade migrante. A maioría (o 72 %), dixeron que facían de intérpretes dos seus pais, pero varios tamén apuntaron que traducían cartas aos seus avós, « pois estes eran migrantes e non entendían cartas nas que lle pedían fe de vida para cobrar a pensión », por exemplo. Ademais, un 67 % do profesorado recoñeceu que no futuro seguramente recorrería a outro estudante para actuar como intérprete en caso de que un neno non o entendese.

 

[Imaxe: Unicef – Arquivo – fonte: http://www.galiciaconfidencial.com]